Say no to drugs, say yes to tacos. (feat Fred)

Invité **Invité**

Bérénice se perdait dans la contemplation d’une vitrine. Bouche entrouverte et sourcils arqués, elle détaillait consciencieusement les balais exposés sur le présentoir du magasin dédié aux accessoires de Quidditch. La demoiselle n’avait jamais été particulièrement à l’aise lors des nombreux cours de vol et elle avait subi plus qu’elle n’avait agi. Elle serrait contre sa poitrine d’épais livres, précédemment achetés chez Fleury et Bott, et ils commençaient tout juste à peser sur ses bras frêles. L’excitation environnante était palpable : les élèves s’acharnaient à acheter leurs fournitures le plus rapidement possible afin d’aller goûter une glace chez Florian Fortarôme. Bousculée de tous les côtés, Bérénice s’extirpa tant bien que mal de l’endroit où elle avait eu l’idée de s’immobiliser, quittant du regard ce qui la fascinait depuis quelques minutes. Elle n’avait aucun talent pour le vol et, malgré cela, elle adorait regarder les matchs de Quidditch. Certes, l’équipe de Poufsouffle n’était sans doute pas la mieux placée dans le classement général mais le fait était là : les joueurs de sa maison n’avaient rien à envier aux autres. Quoi que des balais un peu plus performants auraient été bien utiles.

Repassant mentalement la liste des fournitures à acheter, Bonnie passa dans l'échoppe de farces et à attrapes. Weasley, farces pour sorciers facétieux. Des enfants se ruèrent à l'intérieur, la frôlant de si près qu'elle faillit laisser échapper ses bouquins. Marmonnant des mots incompréhensibles, elle chercha à voir si les jumeaux Weasley était tous les deux dans leur boutique. Elle plissa les sourcils et essaya de distinguer l'indistinguable. Après quelques secondes d'intense observation, elle baissa le nez et continua son chemin. Lorsque Fred était dans les parages, elle avait l'habitude de longer les murs. Sagement. Sa rancune envers lui était sans limite. Victime d'une de ses nombreuses farces, elle avait vu sa vie défiler devant ses yeux juste avant de dévaler les escaliers et, par la même occasion, de se casser la jambe. La nuit passée à l'infirmerie ne fut pas des plus agréables mais elle avait connu pire. Cela ne l'empêcha pourtant pas de se jeter violemment sur Fred dès qu'elle fut sortie de son lit blanc.

Ceci étant, et seul Merlin le sait, Fred représentait une sorte de rêve inaccessible pour la Poufsouffle. Un amour de jeunesse qui rentrait plus dans l'ordre du fantasme, pensa amèrement Bérénice en levant les yeux au ciel. Elle lui en voulait d'avoir brisé ce rêve romantique. Agacée et violente. Elle lui avait offert une image survoltée digne d'une furie. Le passé appartenait au passé mais tout de même, elle aurait voulu -

Coupée brutalement dans ses pensées par un choc qui la fit tituber, ses livres glissèrent de ses bras et rencontrèrent le sol ainsi que le bout de ses pieds. Bérénice s'abaissa et grommela des mots d'excuse à l'encontre de la personne qu'elle avait bousculée.

« Désolée, je ne regardais pas où j’allais. »

Elle leva un regard énamouré et sa mâchoire se serra immédiatement. Merlin avait un drôle de sens de l'humour. Fred Weasley. Bien entendu. Elle aurait pu foncer sur n'importe qui et bien non. Elle avait heurté celui qu'elle ne voulait absolument pas voir.

« C'est toi. » Déclara-t-elle mollement, à genoux sur les pavés, cherchant à rassembler précipitamment ses manuscrits. « Salut. » Siffla-t-elle en arborant une moue particulièrement hautaine, concentrée et ignorant subtilement la teinte rouge que ses pommettes adoptaient.

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

- Les chapeaux sans-têtes sont complètement au fond, les boîtes à flemmes commencent à être en rupture de stock, je vais aller voir s’il en reste à l’arrière boutique, dit Fred à un client.

La boutique était aujourd’hui bondée de monde. Normal après tout : c’était le jour d’achet des fournitures scolaires. Apparemment, tout le monde attendait à la dernière minute pour tous se précipiter sur le chemin de traverse afin d’acheter le nécessaire. Pourquoi pas? Après tout, cela mettait un peu de vie sur le Chemin, c’était tellement pénible au quotidien. Ainsi, Fred se fraya un chemin parmi la foule peuplant sa propre boutique et se dirigea à l’arrière boutique, pendant que George s’occupait des clients et qu’une caissière s’occupait des achets des clients.

Weasley chercha des yeux ses fameuses boites à flemmes, qui étaient cette année plus populaires que jamais. Rien d’étonnant, avec la nomination de Severus Rogue à titre de directeur de Poudlard, cela promettait! Il en trouva une grande boite qu’il prit et apporta à la boutique. Il la vida et installa le tout dans les tablettes, avec l’aide de sa fidèle baguette magique. Les clients se jetèrent sur ces petites merveilles aussi rapidement qu’elles furent installées dans les tablettes. Ce qui fit sourire le rouquin. Voir que leurs inventions avaient un tel succès procurait en lui et son jumeau une telle satisfaction! Il se demandait bien ce que penseraient de leurs anciens professeurs de ce succès monstre. Et tout cela, avec seulement 3 B.U.S.E.S! Déjà que d’entendre leur très chère maman avouer qu’ils avaient le sens des affaires avait procuré une très grande satisfaction.

Il travailla un bon petit moment, faisant la promotion de la nouveauté : la dinde farcie. Une dinde qui avait l’air tout à fait normale jusqu’à ce que l’on décide d’y goûter. Plusieurs saveurs étaient disponibles : savon, vomi ou poubelle. Encore une fois, cela se vendait comme des petits pains! Au bout d’une petite heure de vente intensive, Fred décida d’aller prendre une petite pause et peut-être aller manger une glace. Il en avisa George pour ne pas qu’il pense qu’il l’ait laissé tombé dans tout ce brouhaha…bien que cela aurait été très étonnant, voir même impossible : jamais les jumeaux ne se laissaient tomber, et jamais ils ne pensaient quelque chose l’un sur l’autre, il savait que George n’aurait jamais qu’il l’aurait laissé tomber, mais bon, il était mieux tout de même de l’aviser.

En sortant, il fonça littéralement dans quelqu’un, faisant, du coup, tomber toutes ses choses par terre.

-Non, c’est moi qui s’excuse, je ne regardais vraiment pas ou j’a…

Il s’interrompt quand il vu de qui il s’agissait : Bérénice Callaghan. Poufsouffle. L’une de ses victimes de longue date. Il était une fois, Fred Weasley, dans un plus jeune temps alors qu’il était encore étudient à Poudlard, avait fait une petite farce toute innocente, et par accident, il lui avait fait dévaler les escaliers…ce qui lui avait fait passé une nuit à l’infirmerie et qu’elle avait eu la jambe cassée, à cause de cette dite farce. Depuis, elle ne lui avait jamais pardonné. Pour sa part, même si elle le suivait partout avec l’intention de le faire payer, il avait tout simplement décidé de ne plus lui faire de farce.

Penché, il ramassa son dernier livre et lui tendis avec un petit sourire.

-Salut Bérénice…

Il était un peu mal. Fred Weasley, mal, me direz-vous? Hé bien oui. Lui casser la jambe n’avait jamais été son intention, et cela le désolait qu’elle lui en veule encore à ce point pour tout cela. Il ne voulait pas qu’elle croit que lui rentrer dedans ainsi était voulu, c’était réellement un accident.

-Oui, c’est bien moi…je suis désolé, je ne t’avais vraiment pas vue et je suis sorti tellement vite…est-ce que ça va?

Il remarqua la teinte rouge que ses pommettes adoptaient. Était-elle toujours aussi en colère contre lui? Apparemment oui!

Invité **Invité**

Il s’interrompit lorsqu’il remarqua à qui il s’adressait. Elle ne put s’empêcher d’hocher la tête, en signe de remerciement, lorsqu’il se pencha et ramassa le dernier livre qui traînait par terre. La demoiselle n’eut cependant cure de son sourire qui ponctua allégrement le « Salut Bérénice » qu’il lui offrit. Lèvres pincées, elle posa l’ouvrage sur la pile qu’elle serrait contre sa poitrine. Les excuses de Fred semblaient sincères, tant et si bien que sa colère s’atténua. Sa fureur était due au fait qu’il avait brisé l’image qu’elle s’était faite de lui ; un jeune homme farceur mais terriblement charmant. Désormais il avait le sex-appeal d’un nain doté des pouvoirs mystiques d’une anguille. Bonnie s’accrochait désespérément à ce ressentiment afin de ne pas retomber dans la spirale infernale des déceptions ‘amoureuses’. Bien décidée à prendre ses jambes à son cou, elle se fit violence et resta immobile. Fred l’interrogea. Elle n’avait aucune envie de discuter, de s’étendre sur des banalités affligeantes… Mettre la situation à plat dans un endroit aussi impersonnel que le Chemin de Traverse la tracassait. Elle savait que s’ils continuaient sur cette lancée, ils allaient finir par se taper dessus. Et elle ne pouvait pas avoir l’avantage sur lui, ce qui était d’avantage problématique. Sa gorge se crispa douloureusement, comme incapable de prononcer le moindre mot.

Lorsqu’elle retrouva l’usage de la parole, elle s’humecta les lèvres et haussa mollement les épaules. Son regard balayait la ruelle, tâchant de se pas se faire bousculer ou de déranger le passage des sorciers.

« Il n’y a pas de mal, je vais bien. Lâcha-t-elle abruptement avant de rajouter, agréablement sournoise, Ce n’est pas comme si ma jambe s’était brisée sous le choc. N'est-ce pas ? »

Elle s'apprêta à tourner les talons et à partir, princesse de la discussion qui ne s'éternise jamais, mais elle se dégonfla au dernier moment. Bérénice songeait au fait que Fred ne lui en voulait pas de l'avoir 'attaqué' après son séjour à l'infirmerie. Elle n'y était pas allée de main morte et, pour le coup, elle s'était totalement fichue du regard des autres sur son visage convulsé de haine. Livre en mains, elle aurait aimé l'assommer ou bien le pousser dans les escaliers. Elle avait été la première surprise. Cette réaction ne lui correspondait absolument pas, elle qui représentait le flegme Britannique dans toute sa puissance.

« Je me demande bien pourquoi tu t’inquiètes de mon sort… D’habitude, ce genre de situation te fait rire, je me trompe ? » D’une main, elle passa de vifs coups de paume sur ses genoux afin d’en enlever la poussière. « C’est tellement hilarant, hein. » Ses dents grincèrent et elle avança d'un pas. Son cœur se contracta sous l'envie qu'elle ressentait le besoin d'assouvir.

Elle savait qu'ils combattaient à armes égales. Il était certes plus âgé et son délicieux minois pouvait faire son petit effet mais il était considéré comme étant traître à son sang. Personne ne lui viendrait en aide, surtout en ces temps sombres. De même pour Bérénice, qui était l'enfant de deux moldus. Elle pouvait lui sauter dessus et le rouer le coups comme bon lui semblait mais cette attaque manquait de classe. Au fur et à mesure, cette lutte acharnée contre Fred lui sembla disproportionnée mais il lui était impossible de se l'avouer. Ou bien de l'avouer au principal concerné. Elle vivait avec ça depuis bien trop longtemps et cela entrait dans ses habitudes.

« Je me demande ce qui me retient de te... » Elle se mordit la lèvre inférieure. « Je ne sais pas exactement ce que je voudrais te faire subir mais tu pourrais avoir très mal. Fais attention. » Cette menace tomba à plat car le ton de sa voix ne s'accordait pas particulièrement bien avec la moue effarée de son visage.

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Sans grandes surprises, la Poufsouffle se releva et demeura très froide à son égard. Bon, visiblement, elle n’avait pas encore digéré sa jambe cassée. De toute façon, il s’en doutait pas mal. Leur petite ‘’guerre’’ ne datait tout de même pas d’hier. Elle lui rappela, ensuite, que ce n’était pas comme si il le lui avait cassé la jambe. Après ces paroles, Fred leva les yeux au ciel et soupira. Puis, il s’échappa :

-Et si on oubliait un peu cette histoire? C’était un accident, tu sais…

Ce n’était peut-être pas une bonne idée de le lui dire. Mais après tout, c’était la réalité. Jamais il n’avait voulu la blesser. D’ailleurs, ce n’était jamais vraiment son intention chez ses victimes. Il aimait tout simplement rigoler un peu, une petite rancune était possible par après, mais blesser physiquement n’avait jamais été dans ses priorités. Et encore moins une fille! Il aimait bien les filles, il préférait les draguer que de les blesser! (XD)

C’est alors qu’elle commença à rager. Il entendit ses dents grincer. Visiblement, cela n’allait pas être facile cette réconciliation. Parce que oui, Fred avait bien l’intention de mettre fin à tout ça. Cela faisait vraiment trop longtemps que cette petite guerre existait, et fallait dire qu’il n’aimait pas particulièrement être en froid avec les gens. Il allait lui dire un truc, mais elle pris la parole avant lui. Lui disant qu’il n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait lui faire et qu’il pourrait avoir très mal. Pour être parfaitement honnête, il ne doutait pas que la jeune femme était capable de lui faire mal. Et pourquoi donc? Parce que sa vengeance suite à sa jambe cassée fut assez douloureuse. Certes, Fred était un homme, il était plus fort qu’elle, mais allait t-il réellement frapper une fille? Il avait tout de même un certain respect pour la gente féminine. Et la Poufsouffle savait se battre, cela ne faisait aucun doute!

Cependant, son ton ne l’effrayait pas. Elle avait l’air…effrayée? Pourquoi semblait t-elle aussi faible tout à coup? N’avait t-elle pas une forte envie de le tuer? Du moins, c’est ce qu’il croyait. Il la regarda, intrigué, sans dire un mot. Mais qu’est-ce qu’elle avait? Elle semblait si différente tout à coup. Une fois ses esprits repris, il décida de faire les premiers pas.

-Écoute, je sais que tu m’en veux encore énormément…mais crois-moi, c’était bel et bien un accident. J’aime rire des gens, faire des farces…mais blesser physiquement quelqu’un n’est jamais mon intention, et encore moins une fille, dit-il, sincère.

Fallait avouer que c’était comme si son côté farceur venait de le quitter…seulement un moment! Il restait un éternel farceur, mais son air habituellement arrogant s’était soudainement envolé. Pourquoi tenait t-il absolument à ce qu’elle le pardonne? Après tout, il aurait très bien pu laisser tomber, l’oublier et tout simplement tourner la page. Mais non. C’était comme si il ressentait le besoin de se faire pardonner, comme si c’était essentiel…il ignorait pourquoi. Il était tout simplement incapable de croire qu’ils allaient rester ennemis jusqu’à la fin de leur jours.

Invité **Invité**

Un accident ? Un long soupir passa les lèvres de la demoiselle alors que sa main gauche fourrageait rageusement ses mèches blondes. Il avait raison. Sa colère était disproportionnée, surtout lorsqu’on y songeait un peu plus sérieusement : elle s’en était quand même bien sortie. Certes sa jambe n’avait pas tenu le coup mais une seule nuit à l’infirmerie était parvenue à la reconstituer. Était-elle seulement capable de lui laisser le bénéfice du doute ? Peut-être avait-il ressenti une immense jouissance lorsqu’il l’avait vue dévaler les escaliers… Sa paranoïa refaisait brusquement surface. Elle s’humecta les lèvres et parvint à hocher lentement la tête, comme si elle comprenait ce qu’il voulait lui dire. Sourcils froncés, Bérénice baissa les yeux et observa attentivement les pavés escarpés du chemin. Elle fut alors intriguée par un point invisible qu’elle seule était capable de voir. Elle plongea enfin son regard dans celui, couleur de jade, du jeune homme. Elle aimait le voir se confondre en excuses. Elle en tirait même un malin plaisir. Finalement Bonnie était prête à enterrer la hache de guerre, ne serait-ce que pour cesser de faire l’enfant et de se comporter enfin en adulte. Cependant la raison de son pardon ne résidait pas uniquement dans ce fait simplet : les réminiscences amoureuses y étaient pour beaucoup. Après tout, elle n’était qu’une jeune fille désorientée qui cherchait désespérément à trouver le Prince Charmant car celui qui était couché sur le papier n’était pas assez authentique à son goût.

Les livres glissèrent une nouvelle fois de ses bras mais elle n'esquissa pas un geste pour les ramasser. Du regard, elle défendit Fred de s'abaisser afin de l'aider. Poings sur les hanches, elle prit une profonde inspiration avant d'arquer les sourcils en un ultime éclair de lucidité. Bérénice se pencha légèrement en avant. Elle était tellement faible ; pour un peu, elle aurait volontiers projeté sa tête contre le mur. Fred n'aurait pas pu échapper au somptueux spectacle de son crâne en bouillie.

« J’espère que ton petit discours est sincère, Fred. » Ses fossettes se creusèrent en un sourire timide et relativement inquiet. « J'ai beaucoup - hum - souffert de ta petite farce. Physiquement. » Précisa-t-elle subitement sans ajouter que le moral n'avait pas été au beau fixe chaque jour de l'année après sa chute. Il avait réduit son petit cœur en morceaux mais elle préférait se damner plutôt que de lui avouer. De plus, le moment n'était pas propice aux grandes discussions existentielles.

Elle posa une nouvelle fois un genou à terre et ramassa ses livres, savourant les secondes qui s'écoulaient lentement. Que pouvait-elle lui dire ? « Le passé appartient au passé Fred. Aimons-nous et faisons des dizaines de bébés roux. » Mouais. Non. « Je te pardonne mais c’est bien parce que c’est toi, hein… » Bof. Après avoir voulu l’assassiner en sortant de l’infirmerie, le « c’est bien parce que c’est toi » avait des allures narquoises.

« Bien. Je ne vais pas chercher à te tuer. Je ne vais pas m’introduire chez toi, la nuit tombée, afin de t’étouffer avec ton oreiller. Je ne vais plus longer les murs pour t’éviter… » Énuméra-t-elle sans pouvoir retenir un sourire. « Sache juste, Fred Weasley, que je n'aime pas que l'on se moque de moi. Alors si encore une de tes farces m'éclabousse, de près ou de loin, je te jure que tu vas déguster. » Sa technique de drague était pour le moins particulière.
Elle ne pouvait même pas s'en vanter.
C'est pour dire.

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Une fois ses mots prononcés, elle échappa à nouveau ses livres. Était-ce l’état de surprise ? Croyait t-elle sincèrement qu’il n’était rien d’autre qu’un affreux gros monstre, sans pitié, méchant et sadique, prenant un malin plaisir à blesser les gens ? C’était loin d’être le cas, pourtant. Malgré tout, Fred restait un jeune homme très sympathique qui aimait bien discuter. Il allait se pencher pour ramasser ses livres, encore, mais il croisa son regard. Son regard qui le frappa, littéralement. Jamais, Ô grand jamais, il n’avait porté attention à ses yeux. Ils étaient magnifiques. En temps normal, il aurait fait la remarque. Il ouvrit la bouche afin de lui dire, mais la referma aussitôt. Il ne voulait pas qu’elle le prenne mal…maintenant qu’ils arrivaient à discuter sans se frapper.

Quand elle lui fit savoir qu’elle avait beaucoup souffert de sa farce physiquement, il fronça les sourcils. Mais qu’est-ce qu’elle entendait par là exactement ? Elle lui en avait voulu des années, sa jambe avait mis 1 nuit à guérir. Certes, une jambe cassée, c’est chiant, mais cela ne met tout de même pas des années à guérir…non ?

-Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Ta jambe n’a mis qu’une nuit à guérir…non ?

Visiblement, il ne voyait pas clair dans le jeu de la jeune femme. Chose normale après tout : c’était un garçon après tout, et même si c’était Fred Weasley, il ne faisait pas exception à la règle : il avait encore beaucoup de chemin à faire afin de parvenir à déchiffrer le langage de la gente féminine.

Il écouta ensuite ce qu’elle eut à lui dire et ne put s’empêcher de sourire. Avait t-elle réellement tout cela sur le cœur ? C’était horrible de ressentir tout cela pour une farce ! Bon, vrai que ça avait dû être un peu chiant pour elle à vivre, mais à ce point ? Il n’aurait jamais pensé.

-Heureux de savoir que je vais rester en vie !

Puis, elle lui fit part qu’elle n’aimait pas qu’on se moque d’elle, et le prévint que si jamais l’une de ses farces allait l’éclabousser, une nouvelle fois, qu’il allait en payer le prix. Il approuva d’un signe de tête, comme si il enregistrait ce fait dans sa tête. Mais pourquoi faisait t-il tout cela, à la fin ? Même lui, l’ignorait. Il n’avait plus envie qu’elle lui en veule, plus envie d’être vu comme étant son ennemi, et encore moins envie qu’elle le voit comme un ennemi. Tout à coup, une fois tout cela dit, c’est un peu comme s’il la voyait sous un autre jour, comme si c’était totalement quelqu’un d’autre. Il lui tendit la main, avec un sourire, comme signe qu’il était prêt à faire la paix.

-Je te raye de ma liste de victimes, promis ! Et pour ma faire pardonner…que dirais tu si l’on allait manger une glace ? Je paie.

Invité **Invité**

« Je… Tu sais, j’ai gardé des séquelles. Parfois je me mets à boiter. C’est très soudain. Très – hum – douloureux aussi. Je crois même que j’ai une cicatrice : on peut la voir si on plisse les paupières et si on penche suffisamment la tête vers la droite. »

« Mais je ne vais pas te montrer cette marque… elle est tellement immonde que cela pourrait te choquer. Pire que celle de Potter, vraiment. Sauf que la mienne n'est pas en forme d'éclair. »

« Volontiers,

Je crois savoir d'ailleurs que ton commerce fonctionne bien. Tu pourrais même m'offrir une véritable montagne de crème glacée. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Pendant qu’elle lui expliquait en détail sa fameuse blessure dont elle avait gardée une soit disant cicatrice, il l’écouta, semi-impressionné. Semi, parce que sur le coup, quand elle était tombée, cela n’avait pas l’air aussi grave, bien que la chute fût assez brutale. Peut-être avait-elle la peau sensible? Pourtant, sa peau semblait si douce et soyeuse…il aurait passé volontiers une bonne soirée avec elle à lui caresser. Mais bon, il y avait même pas deux petites minutes, ils étaient encore des ennemis, alors ne précipitions pas les choses!

-Vraiment? Nah, je ne crois pas que cela me choquerais…tout le monde a ses petites imperfections! Comme moi quand mon père m’a donné la fessée de ma vie quand j’étais enfant…ma fesse gauche n’a plus jamais été la même depuis. Mais bon, ça non plus je ne vais pas te le montrer, dit-il en lui souriant. Et puis tu as d'autres atouts, je t'assure.

C’était quand il était enfant et que George et lui voulaient faire faire un serment inviolable à leur jeune frère, Ronald Weasley. Il voulait dénoncer l’une de leur bêtises, et les jumeaux voulaient le lui en empêcher. Ayant lu dans le livre de magie de l’un de leur frère aîné le principe d’un serment inviolable, ils avaient voulu l’expérimenter. Heureusement pour le jeune Ron, Mr. Weasley était arrivé juste à temps pour empêcher les jumeaux de faire le serment. C’était tout juste! Fred tenait la main de Ron! Puis, c’est ainsi que Fred eut droit à la fessée de sa vie.

La jeune femme lui serra la main, ce qui lui fit un grand plaisir que cette hache de guerre soit enfin enterrée! Une fois la poignée de main terminée, elle lui fit savoir qu’elle irait volontiers manger une glace avec lui. Puis, sur le chemin vers le marchand de glace, elle lui dit qu’avec tout l’argent qu’il faisait à la boutique, il pourrait lui payer une véritable montagne de glace, ce qui le fit bien rigoler.

-Pour une aussi jolie jeune femme, je paierai la plus grosse glace disponible chez le marchand!, lui dit-il en lui faisant un clin d’œil.

Était-ce ce que l’on pouvait appeler de la drague? Hé bien oui. Fallait dire que Fred trouvait la jeune femme particulièrement de son goût. Il l’avait toujours pensé, elle était très jolie et il aimait bien son sens de l’humour. Et évidemment, une fille ayant le sens de l’humour, c’était ce qu’il lui fallait. Vous imaginez Fred en couple avec une version féminine de Percy? Horrible! Et puis maintenant qu’ils faisaient la paix, ils pourraient apprendre à mieux se connaitre!

Il prit le menu et regarda tout les parfums de glaces disponibles. Il n’y avait pas à dire, cela donnait l’eau à la bouche! Mais pour sa part, ce serait chocolat et coulis de framboises.

-Tu as fais ton choix?, lui demanda t-il. Moi je vais me laisser tenter par chocolat avec coulis de framboises.

Invité **Invité**

« Oui, oui... Hum. La même chose que toi. »

« C'est très étrange de me retrouver là... Avec toi, j'entends. Ce n'est pas comme si je n'étais pas habituée à me faire régulièrement payer des glaces par de charmants jeunes hommes mais... Cette situation est réellement particulière. Tu ne trouves pas ? »

« Je dois me faire des idées, excuse-moi. A vrai dire, je n'ai l'habitude de rien. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Bonnie lui dit qu’elle allait prendre la même chose que lui, ce qu’il commanda très peu de temps après qu’elle lui en ait fait part. Le marchand donna à Fred les deux glaces, et une fois que la jeune femme fut installée, il lui tendit sa glace avec un sourire.

-Bon appétit!, dit-il, commençant à dévorer sa glace.

Elle était tout simplement délicieuse. Jamais il ne se tannait des bonnes glaces de chez Florian Fortarôme. Visiblement, ils n’étaient pas les seuls à avoir eu cette idée : le petit restaurent commençait à drôlement se peupler! Heureusement qu’ils avaient des bonnes places! C’est en dévorant sa glace qu’il écouta ce qu’elle lui dit, ce qui l’intrigua. Charmant jeune homme? Elle le trouvait donc…charmant? Donc, il était sur la bonne voie? Mais quelle bonne nouvelle!

-T’en fais pas, il y a toujours une première fois à tout, comme on dit!

Ce qui n’était pas faux. Il fallait toujours commencer quelque part, mais ce qu’elle lui dit par la suite lui fit poser quelques questions…intérieurement, bien sûr. Elle n’avait donc pas l’habitude de rien? Mais qu’est-ce que cela voulait dire? Elle ne s’était jamais fait draguer, autrement dit?? Ni approcher par un garçon? Ou bien…jamais eu de petit ami non plus? Vraiment, il avait du mal à y croire! Malgré tout, elle restait une charmante jeune femme qui aurait très bien pu en intéresser plus d’un! Donc…Fred Weasley. Oui, oui! Malgré leur petite guerre, jamais il n’avait dit qu’elle était laide. Au contraire! Il avait toujours trouvé qu’elle était très jolie

-Tu ne te fais pas d’idées…à moins que l’on ait les mêmes idées?, demanda t-il avec un petit sourire. Pas l’habitude? Tu veux dire, un garçon ne t’a jamais approché auparavant? Je ne comprends pas pourquoi, tu as pourtant tout pour plaire..., dit-il en marquant une pause. Pour me plaire…

Il leva doucement les yeux vers elle, la regarda dans les yeux. Il était sincère. Il n’aimait pas le genre de filles faciles, et il savait que Bérénice avait un fort caractère. Il aimait cela! Il savait qu’elle pouvait se faire discrète, mais tout de même! Même si ce n’était pas particulièrement pour les bonnes raisons, à ses yeux, elle n’avait jamais passée inaperçue. Même que si cela n’avait pas été de leur dispute, il l’aurait fort probablement approchée. Quoi qu’à cette époque, il avait fréquenté plusieurs filles…sans être amoureux. Parce que non, Fred n’avait jamais été réellement amoureux. Sauf peut-être d’Angelina, mais même encore là, Angelina était sa meilleure amie, était-ce seulement une forte amitié qu’il avait confondu avec des sentiments amoureux? Fort bien. Cela avait été d’ailleurs la raison de leur séparation : leur trop forte amitié, ils se voyaient comme frères et sœurs.

Invité **Invité**

« C’est compliqué. Je suppose que mon statut de sang-de-boube n’est pas particulièrement attrayant. J’ai quelques problèmes lorsqu’il s’agit d’aller vers les autres. Oui, en bref, tu as raison… Aucun garçon n’a eu le courage de m’approcher. Sauf toi, en y réfléchissant bien… Mais ça doit sûrement être à cause de la glace. Rien de tel pour rapprocher deux personnes. »

« Écoute, je vais te raconter quelque chose... Tu vas me trouver stupide mais - hum - non, en fait, tu vas bien me trouver stupide mais je préfère tout te dire maintenant. Si j'ai été aussi vexée par ma chute dans les escaliers, c'est à cause du fait que tu étais mon amour de... de jeunesse.

Enfin, tu comprends ce que je veux dire ? Tu étais comme un... un fantasme ! Voilà, c'est ça, un fantasme... Et quand j'ai été une des tes victimes, c'était comme si on me brisait l'image du fameux et parfait Fred Weasley. »

« Par Merlin, je n'arrive pas à croire que je suis en train de te dire tout ça ! »

« On va oublier tout ça, okay ? Ta glace est bonne ? »

« Aah, oui. On mange la même. Très bon parfum... Exquis. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

La valeur du sang…voilà une chose qui causait des problèmes à bien des gens ! Certains ne jugeaient que par cela, ceux de sang pur comme certaines grandes familles considéraient comme traitres à leur sang ceux qui parlaient aux nés moldus…bref, tout cela était complètement ridicule. Les Weasley étaient, pour leur part, considérés comme étant des traitres à leur sang, et en parti à cause d’Arthur Weasley, qui avait une grande passion pour les moldus. Fred lui fit un sourire désolé.

-Je comprends un peu…à mon avis, c’est ridicule. Si les sang-purs veulent rester purs à tout prix, il faudrait presque faire des enfants entre eux…ce serait de l’inceste !, dit-il en rigolant.

Il cessa de rire quand elle lui racontait le pourquoi elle lui en avait autant voulu pour sa chute dans les escaliers. Ce qui le prit vraiment par surprise. Il s’attendait à tout, sauf à cela ! Et pourtant, c’était tellement logique à bien y réfléchir ! Si elle avait des sentiments pour lui, c’est clair qu’elle avait dû mal le prendre. D’un coup, il se sentit mal pour elle. Malgré que pour lui, seul les farces et attrapes importaient, fallait dire que la plupart du temps, il ne faisait jamais vraiment attention à ce que pouvaient ressentir les autres. Et puis, au bout d’un moment, tout ce qu’il trouva à dire, c’est…

-Et est-ce encore le cas ?

Cette phrase avait sortie, malgré lui. Il devait savoir, cette question brûlait ses lèvres ! Autant il avait envie de connaitre la réponse, autant il avait peur de la connaître. Et si ce n’était plus le cas ? Et si elle avait tourné la page ? Et si…il était trop tard ? Mais ne disais t-on pas, mieux vaut tard que jamais ? Il s’éclaircit la gorge.

-Tant qu’à être dans les révélations…moi, de mon côté, j’ai toujours eu envie de me réconcilier avec toi, pour la simple et bonne raison que je te trouvais de mon goût…et c’est toujours le cas.

Aussi étrange que cela puisse paraître, il rougit légèrement. Combien de fois était-ce arrivé dans sa vie qu’il dévoila sa flamme à une fille ? Ce n’était jamais arrivé. Habituellement, c’était la fille qui s’approchait, il la prenait quelque temps et c’était la fin. Les relations n’étaient pas très sérieuses non plus. Cependant, à l’aube de ses 19 ans…n’était-ce pas enfin le temps de commencer à chercher la perle rare ? Après tout, il commençait à prendre plus de maturité avec le temps. Certes, il restait toujours aussi farceur et enjoué, ne perdait rien de son sens de l’humour, mais un jour…et si ce jour était venu ?

Invité **Invité**

« Je ne sais pas si c’est encore le cas. J’ai passé trop de temps à t’éviter,

Je suis assez surprise d’être à ton… ton goût. Je pensais que tu… Tu ne sortais pas avec Angelina ? Je veux dire, tu étais allé avec elle lors du bal et vous étiez très... très proches.

»

« Peut-être que oui. Peut-être que je t'aime encore... un peu. C'est assez dur d'oublier quelqu'un qu'on s'acharnait à suivre. »

« Ça ne signifie pas que je suis une groupie, attention. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Il ne savait pas trop comment il se sentit face à ce qu’elle lui dit. Elle ne savait pas. Autrement dit, elle était confuse dans ses sentiments à son égard…ce qui le déçus. Pour être franchement honnête, jamais il n’avait connu de déceptions amoureuses, il avait pas mal toutes les filles qu’il voulait, mais peut-être que cette fois, puisque c’était un peu moins accessible et beaucoup moins facile…que cela allait fonctionner pour de vrai? Tant de questions sans réponses. Seul le temps allait donner les multiples réponses.

-Pourquoi surprise? Tu es très jolie, tu as du caractère…bref, tout ce que j’aime bien!

Il sourit quand elle lui demanda s’il était avec Angelina. Cela datait de quelques années, déjà, entre eux. Mais l’amitié avait pris le dessus entre eux.

-Je suis sorti avec Angelina il y a quelques années, je suis allé au bal avec elle, oui, mais cela n’a pas duré. Angelina est ma meilleure amie…comme ma sœur. On est restés amis.

Il sentit son cœur faire un petit bond quand elle lui dit qu’elle l’aimait peut-être encore un peu. Malgré lui, sans même qu’il s’en rende compte, il sourit. Il aima bien l’idée qu’elle éprouve peut-être encore des sentiments envers lui. Peut-être que ce n’était pas peine perdue, après tout?

-Alors, j’ai encore une chance de te conquérir?, demanda t-il, sortant sa baguette. Orchideus…, marmonna t-il.

Des fleurs parurent au bout de sa baguette magique. Fleurs qu’il lui tendit. Hé oui, Fred était très capable d’être romantique quand il s’y mettait. À ce moment là, elle lui dit, fermement qu’elle n’était pas une groupie, ce qui le fit éclater de rire.

-Ça je le sais que tu n’es pas une groupie! Si tu en étais une, tu aurais tout de suite passé l’éponge sur ta jambe cassée!, dit-il en rigolant.

Invité **Invité**

mort

« Elles sont magnifiques, Fred. Merci. »

« Tu as toutes tes chances de me conquérir. Tu ne sais cependant pas à quel point je peux être agaçante lorsque je n'ai pas ce que je veux dans la minute. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Elle était un peu…voir même énormément mal à l’aise après tout ce qui se passa par la suite. Il le voyait bien. Mais après tout…n’était-ce pas le but de la charmer? Pour l’instant, cela semblait fonctionner en tout cas! Et c’était tant mieux, tout était à son avantage, et surtout, maintenant, il voyait clair maintenant qu’il savait que la jeune femme avait des sentiments pour lui. Allait t-il parvenir à gagner son cœur? Il allait tout faire pour y arriver, en tout cas! Et tous savons que Fred Weasley est un homme déterminé à arriver à ses fins, peu importe le moyen.

Une fois qu’elle prit ses fleurs, elle les déposa, puis il sourit à la voir se faire de l’air elle toute seule. Il lui faisait autant d’effet? Cela ne fut qu’agrandit sa confiance en lui. Il en était convaincu maintenant, elle ne le détestait pas. Quelle joie! Il se contenta de lui faire son sourire le plus charmeur quand elle le remercia pour les fleurs qu’il venait de lui offrir. C’est vrai qu’elles étaient magnifiques. Il avait toujours été doué en sortilèges. Il le fallait bien, avec tout ce qu’il avait inventé avec George, fallait être vraiment brillant dans cette matière! C’était d’ailleurs l’une des trois matières qu’il avait passé lors de leur B.U.S.E.S. Est-il nécessaire de rappeler que George et lui en avaient obtenus chacun un grand total de 3? Comme vous pouvez le constater, cela ne l’a tout de même pas empêché de bien réussir dans la vie dans ce qui lui importait réellement : les farces et attrapes.

Elle se pencha en avant, vers lui, lui disant qu’elle pouvait être vachement agaçante quand elle n’avait pas ce qu’elle n’avait pas ce qu’elle voulait dans la minute qui suivait. Ce qui le fit rigoler. Il avança doucement son visage du sien, la regarda dans les yeux…

-Hé bien il ne me reste qu’à me forcer pour te donner ce que tu veux juste à temps…

Sur ses paroles, il s’approcha d’elle, de plus en plus, et il effleura ses lèvres avec les siennes. Puis, il l’embrassa, tendrement. Il ne savait pas vraiment si c’était ce qu’elle voulait, mais lui, il en mourrait d’envie. Et c’était également ce que son instinct lui disait de faire.

Invité **Invité**

« Tu as bien fait de te forcer,

j’en suis ravie. Ravie et quelque peu essoufflée. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Le baiser entre le jeune homme et la Poufsouffle fut assez court, mais très passionné. Certes, il se rendait bien compte qu’elle ne semblait pas avoir beaucoup d’expérience pour embrasser, mais cela lui importait très peu. Il sentait son cœur se déchaîner contre sa poitrine. Pendant qu’elle lui passait la main dans les cheveux et qu’elle arrima ses bras autour de son cou, il se laissa aire, sans lâcher ses lèvres une seule seconde. Pour sa part, il lui caressait tout doucement la joue, puis, il s’empara de sa main qu’il serra tout doucement pendant qu’ils s’embrassaient.

Une fois que leur lèvres se séparèrent, il la regarda, droit dans les yeux, à quelques millimètres de son visage. Il n’avait toujours pas lâché sa main. Elle lui souffla ensuite qu’il avait bien fait de se forcer, puis, elle lui fit part de ses premières impressions de e baiser, qui fut, en effet, assez essoufflant. Il lui sourit.

-Moi, je trouve que tu t’es très bien débrouillée pour une débutante. Avec un peu de pratique, tu vas devenir une pro !, dit-il en lui caressant la main. Je suis même prêt à te donner des leçons privées si tu veux!, dit-il en lui faisant un clin d’œil.

Il lui lâcha la main, avec regret. Il aimait bien lui tenir, sa peau était si douce ! (XD) Il reprit place sur sa chaise, devant elle, et s’adossa également. Il la regarda sourire, l’air très satisfaite, et un peu rougie. Il la trouvait vraiment adorable. Vraiment, c’était complètement une autre Bérénice qu’il avait devant lui et qu’il venait d’embrasser. Quoi que, peut-être que s’il avait compris plus tôt, ils en seraient déjà un peu plus loin ? Mais bon, chaque chose en son temps, présentement, il appréciait être là, avec elle.

-Est-ce que tu as fini d’acheter tes affaires ou tu en as encore à acheter ?, demanda t-il en regardant ses livres.

Elle en avait déjà pas mal. Si une chose ne lui manquait pas de Poudlard, c’était bien les livres ! Il aimait Poudlard, enfin, il avait aimé cela, mais bien des choses ne lui manquaient pas. Les devoirs, les études, les examens, les professeurs…le fait que seuls les performances académiques importaient ! Bref, c’était loin d’être son milieu ! Il était bien mieux maintenant à faire ce qu’il aimait.

Invité **Invité**

« Je crois que je vais avoir besoin de tes leçons privées. »

« Divertis-moi. En tant que gérant d'un magasin de farces et attrapes, tu dois être calé au niveau du divertissement. Alors, divertis-moi.»

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Elle lui prit la main, ce qui le fit sourire. Il leva les yeux vers elle et lui caressa doucement la main avec l’aide de son pouce. Il aimait bien l’idée de pouvoir lui donner des leçons privées de baisers. Fallait dire que Fred était tout de même un habitué des bisous. Il n’avait pas eu qu’une seule petite amie dans sa vie. Il avait passé de nombreux bons moments à faire des heures supplémentaires dans le vestiaire des Gryffondors au Quidditch, si vous voyez ce que je veux dire. Il trouvait très mignon de voir ses joues prendre une teinte aussi vive à ses compliments.

-Le rouge te va à merveille, dit-il en souriant.

Il prit sa main et l’embrassa doucement. Puis, tout les deux se levèrent. Elle lui répondit par un haussement d’épaules quand il lui demanda s’il lui restait encore beaucoup d’achats à faire. Cela lui convenait, et puis de toutes manières, il était tout de même son propre patron, il pouvait rentrer à la boutique quand bon lui semblait comme il pouvait également ne pas rentrer. George était capable de se débrouiller et puis, de toute façon, il comprendrait quand il allait lui expliquer la raison de son absence. Le rouquin appréciait énormément la présence de Bérénice à ses côtés. Il aimait bien se promener ainsi sur le Chemin de Traverse en la tenant ainsi par la main. Le pire? Ils n’avaient pas besoin de parler, il se sentait bien comme ça avec elle.

C’est alors que, contre toutes attentes, elle l’attira dans une ruelle, bien déserte. Elle le poussa contre le mur et lui dit bien clairement de la divertir, ce qui le fit bien sourire.

-Tu veux être divertie?, demanda t-il avec un sourire.

En riant, il l’attira contre lui et l’embrassa, passionnément, la tenant contre la taille. Il sortait alors de sa poche une de ses propres inventions : un feufou fuseboum. C’était un feu d’artifice. Parce que oui, Fred avait toujours quelques chose de caché à porté de main. Sans lâcher ses lèvres, il en déclencha un, juste au dessus d’eux, qui explosa dans le ciel. Ce n’était peut-être pas des cœurs ou des bisous, mais c’était tout de même beau de voir juste au dessus d’eux des fleurs de toutes les couleurs et des oiseaux dans le ciel. Cela donnait un effet vraiment magique à leur baiser passionné.

-Je n’ai pas envie de retourner travailler, dit Fred en rigolant. Heureusement que je suis mon propre patron et que je décide quand est-ce que j'y retourne.

Sur ces paroles, il recommença à l’embrasser.

Invité **Invité**

« Tu peux faire mieux que ça, j’en suis sûre. »

« Je pensais t’avoir dit que j’étais agaçante. Divertis-moi. »

« Tu es sûr que ton frère pourra s'en sortir sans toi ? Parce que je ne compte pas te lâcher avant... plusieurs heures. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Ce baiser, c’en était un vrai. Certes, le premier fut mémorable. Un premier baiser l’était toujours, et en parti entre deux anciens ennemis. Ennemis…et dire que depuis ne serait-ce que quelques heures, ils en étaient venus à une réconciliation, et que présentement, ils étaient là, sur le Chemin de Traverse dans une ruelle bien déserte en train de s’embrasser passionnément. N’était-ce pas mignon, l’amour?

Il eu un sourire quand il la vu regarder les feux d’artifices qu’il venait de déclencher. Elle semblait aimer cela! L’étincelle dans ses yeux, cela lui faisait chaud au cœur. Il la trouvait tellement jolie, tellement belle…il avait tellement envie d’elle! Maintenant, tout de suite! Dans cette ruelle! Et apparemment, elle avait les mêmes idées que lui, car elle se colla à lui doucement, et visiblement en ayant très envie elle aussi. Elle lui dit qu’elle était persuadée qu’il pouvait faire mieux que cela. Oh oui, Fred pouvait faire mieux que cela. Elle semblait bien le connaître! Peut-être avait t-elle entendu parler de ses exploits alors qu’il était encore étudient à Poudlard? Peut-être! Mais elle n’avait jamais expérimenté, ça, c’était certain!

Elle le défia du regard, lui disant qu’elle espérait que George comprendrait car ils en auraient pour quelques heures. Oh! Aussitôt, Fred eut un large sourire. Vraiment, cela ne faisait que lui donner encore plus envie. Il l’attira contre lui, l’embrassa dans le creux du cou, et lui murmura doucement à l’oreille.

-Je connais l’endroit idéal…ici, on risque de se faire prendre…

Il se décolla doucement de sa nouvelle petite amie, après l’avoir sensuellement mordu doucement l’oreille. Puis, le rouquin lui pris doucement la main et se dirigea vers son propre magasin. Cependant, il n’entra pas par devant : il entra par derrière, un coin désert. Il ouvrit la porte, et ils se retrouvèrent alors dans une petite pièce, avec quelques boîtes. Une pièce de rangement ou tout leur stock se retrouvait. Il prit bien soin de verrouiller la porte derrière eux, question de ne pas se faire déranger, et il se retourna vers elle, la serra dans ses bras et repris possession de ses lèvres.

Il l’embrassa tout en la tenant par la taille d’une main et lui caressant la jambe de l’autre. Il lâcha ses lèvres doucement et lui dit doucement à l’oreille :

-En as-tu aussi envie que moi?

Invité **Invité**

« Je pense que oui. Mais tu sais, je ne suis pas… particulièrement… enfin, je suis… je n’ai aucune expérience à ce niveau-là mais je pense que tu le sais déjà. »

« Je ne suis pas rassurée, Fred. Mais oui. Oui, j'en ai terriblement envie. Autant que toi, même plus, c'est certain. »

ADMINISTRATEUR **Fred Weasley**

Fred remarqua bien sûr son incertitude. Il était aussi au courant que cela devait fort bien être sa première fois. Pourquoi? C’était assez logique. Tout à l’heure, elle lui avait dit qu’elle n’avait jamais embrassé, alors si on n’a jamais embrassé, si l’on suit la logique, on a jamais fait l’amour. À moins d’exceptions. Bref! Pendant qu’elle lui parlait, il la regarda droit dans les yeux, lui tenant les deux bras, sans arrêter de la caresser pendant ses paroles. Une fois qu’elle eut terminé de parler, parce que Fred la laissa terminer avant de parler à son tour en bon petit garçon bien élevé (XD).

-Ce n’est pas grave, ma chérie..., dit-il en l’embrassant doucement dans le cou. Je vais y aller doucement…et si jamais tu as mal, j’arrêterai tout de suite, ça te va?, lui demanda t-il.

C’était sincère. Bien qu’il ait toujours eu que des aventures, jamais il n’avait fait de mal à une fille, et jamais il ne le fera non plus. Bon, certes, il y avait l’incident d’il y avait quelques années, déjà, mais c’était un accident. Mis à part des petites farces inoffensives – vraiment? – il n’avait jamais fait de mal à la gente féminine. Ils les aimaient. Et puis, de toute façon, vous imaginez la réaction de Mme Weasley si jamais elle venait à apprendre que l’un de ses fils aurait blessé une fille? Ouais, en effet, la tornade. I ne resterait qu’à préparer les funérailles.

-Tout va bien aller, tu vas voir…, dit-il en retirant lui-même son premier morceau. Soit, son veston. Il faisait chaud ici, de toutes façons!

Après l’avoir retiré, il reprit possession de ses lèvres et continua de l’embrasser passionnément. Il se colla doucement à elle et lui retira lentement son haut à elle.

Invité **Invité**

« Tout va bien aller, oui. Je te fais confiance. »

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