N'ayant pas toujours eu tout ce que je voulais étant petite, je me contente du minimum et cela me convient parfaitement. D'ailleurs, le peu que j'ai, je l'offre souvent à ceux qui ne l'ont pas parce que j'aimerais que le monde soit heureux, que tout le monde ait tout ce qu'il ait envie d'avoir! Comme moi, j'aimerais avoir Fred Weasley! Pour moi, tout le monde est gentil, tout le monde est beau et tout le monde est mon ami! Enfin, quand on me dit une chose blessante, je fonds en larmes et je boude jusqu'à ce que quelqu'un vienne me voir! Je ne suis pas lunatique, loin de là, je vis toujours le sourire aux lèvres le seul problème, c'est que tout le monde n'est pas toujours gentil ni beau et encore moins mon ami! Enfin bref.
J'ai tendance à refouler mon manque d'amour sur les autres en les câlinant, en leur faisant des bisous ou en les faisant danser même quand il pleut! Parfois c'est cool, parfois ça fini mal. On a pas toujours tout ce que l'on veut, finalement c'est un peu ça aussi, la vie.
Mon problème à moi? C'est que je sais pas être méchante. Je sais juste vivre avec oiseaux, fleurs et musique! D'ailleurs, vous savez pourquoi je travaille au chaudron Baveur? Et bien c'est parce qu'il y a toujours du monde ce qui fait que je me sens moins seule et comme les gens sont heureux de venir au pub et bien, ils sont heureux et moi, je suis heureuse de voir les gens heureux donc... Bref, je suis heureuse!

Moi quand j’étais petite, ma mère m’a prédit un sombre avenir. En réalité, c’est parce qu’elle ne voulait pas de moi et qu’elle aurait préféré me voir morte plutôt que de me voir en vie. Aujourd’hui je vis seule et plus personne ne me fera du mal parce que j’ai peu de choses et par conséquent on a plus rien à m’enlever. N’essayez donc pas de me retirer le sourire parce que c’est mission impossible.

Quand j’étais petite, mon père me livrait déjà comment été Poudlard et tout ce qu’il a pu faire comme bêtises. En revanche, ma mère n’a jamais été pour que j’aille à Poudlard malgré qu’elle fut à Gryffondor. Ma mère m’a longtemps vu sur un balai à la maison en train d’essayer de voler de toutes mes forces sans jamais y arriver, jusqu’à l’âge de mes 11ans je m’éclatais à faire semblant. C’est vrai que je rêvais depuis toujours de me tenir à un manche à balai, de lui dire « voles » et de survoler la ville cheveux au vent ! Enfin il faut que vous sachiez que je n’ai jamais réussi à faire voler un balai tout seul, croyez-en ma terrible expérience ! Toujours est-il que ma mère nous a quitté lorsque j’avais 7ans. Sa mort est un mystère et si cela a rendu mon père triste jusqu’à la pleine lune, je ne me rappelle pas avoir versé une larme pour elle. Elle m’a tellement fait souffrir durant mes 7 premières années que même si ça m’avait fait quelque chose dans ma tête, mon cœur lui était plus soulagé que triste. Enfin tout ça pour dire que depuis, nous vivons moi, ma sœur, mon frère et mon père dans notre demeure. Etant la plus jeune, j’étais souvent la plus chouchoutée et cela a rendu mon frère et ma sœur fous de rage ! Ceci n’étonnera personne si je dis que ma sœur a fini à Gryffondor, mon frère à Gryffondor, quant à moi, moi qui suit l’être « le plus stupide » de la maison, j’ai fini à Poufsouffle ! Ca m’a fait un bien fou parce que pour une fois, ni mon frère ni ma sœur ne pouvait me pourrir la vie au quotidien !! Disons qu’ils pouvaient juste m’enquiquiner entre deux cours et là encore, je m’en fichais. Ceci dit, à Gryffondor, quelque chose de bien plus scintillant m’a attiré… Fred Weasley !

Je suis ce genre de filles qu’on peut dire cinglée. J’écrivais son nom dans chaque parchemin qui m’était donné d’avoir, je le regardais non-stop dès que l’occasion m’était donné par Merlin et chaque fois que j’entendais sa voix ma tête tournoyait si bien que je n’étais pas loin de tomber évanouie au sol ! Oui je sais, cela fait un peu superficielle mais, je suis une fille, vous ne pouvez pas comprendre ! Et puis Fred Weasley quoi *.* .

Ma première année fut la plus douce en matières de conneries, quoique pas triste du tout ! Tant dis que mon abruti de frère se la racontait avec ses trolls et que ma sœur ragotait aurpès de ses chouettes, moi je montais dans le train pour la première fois et ce malgré l’absence de mon père qui travaillait ce jour-là. Dans le train j’étais en compagnie de trois compagnons dont un dont je ne me rappelle plus très bien le nom, soit. La première fois, tout est magique ! Tu es excité d’être dans ce train, celui qui t’emmènes vers ce lieu si extraordinaire qu’est Poudlard et tu regardes par la fenêtre toutes les 30secondes pour explorer l’horizon alors que tu n’y vois absolument rien entre la fumée et compagnie ! Une fois arrivé, tu regardes ébahie et tu restes sage parce qu’Hagrid te file la chair de poule rien que par sa taille et son allure très… Enfin très spécial quoi, mais j’adore Hagrid cela dit hein ? Puis tu suis la troupe avec ta toute nouvelle robe de sorcier et tu te sens battre des ailes l’espace d’un instant. Ensuite, vient la montée de stress provoqué par Mcgo’ ! Chouette prof la Mcgo’ mais faut pas déconner avec elle, c’est moi qui vous le dit ! J’en sais quelque chose. Puis tu t’avances et tu laisse ce temps interminable passer durant lequel tes petits camarades vont se faire répartir et toi, tu es tellement pensif que quand vient ton nom, bah tu t’avances pas et ce n’est seulement quand Mcgo’ le redit que tu t’installes sur ce vieux tabouret, ouais, ce vieux tabouret qui te troue les collants ! Enfin, c’est ce que moi j’ai vécu en tous les cas.
Pour ma part, quand je me suis assise, je ne m’inquiétais pas de la maison dans laquelle j’allais finir ! La seule chose qui m’inquiéter sur le moment c’était le regard de mon frère et de ma sœur… Si noir… Je suis sure que si j’avais été à Gryffondor, ils auraient péter les plombs avant même que les gens n’aient commencés à m’applaudir !!Oui parce que tu te fais applaudir une fois réparti, bref. Je m’assois et aussitôt :

- Poufsouffle, aucune hésitation !

Il était étrange de me savoir chez les jaunes alors que mon frère et ma sœur furent à Gryffondor mais, avec le temps, j’ai compris et vous comprendrez vous-même, plus tard. Aussitôt je cours à ma table et j’apprends à faire la connaissance de tout le monde, du moins, les anciens se présentèrent à moi. Ce que j’aimais chez les poufsouffle, c’est que tu as toujours l’un ou l’autre pour te faire rire ! Soit par maladresse, soit par son humour ! Personne ne peut rester sage chez eux, c’est impossible !

! Vient ensuite le temps des cours et c’est là que ma popularité s’est mise à grimper. Effectivement, maladroite, dès mon premier cours il a fallut que je me fasse remarqué et je pense que c’est resté dans les esprits de tout le monde. Je me suis assise, le prof commence son cours et on commence tous à copier sur un parchemin. Sauf que quand on s’appelle Cooper et que déjà deux membres de ta famille sont déjà connus dans le château, tu te fais vite repérer ! Surtout quand tu ouvres ton encrier et que celui fait un rebond au sol alors qu’il est tout neuf et que le seul truc que tu trouves à faire c’est éclater de rire toute seule…

- Mlle Cooper je suppose ? Vous avez le même rire strident que votre sœur si je puis me permettre ! Voulez-vous occuper une place du fond je vous prie ?

Et voilà, première année, premier cours, première gaffe et première histoire d’amour entre moi et les profs ! Je vous jure, j’ai rien fait, c’est tout de même pas ma faute si je suis un peu maladroite ! Bon ok, beaucoup mais qu’est-ce que ça change de toutes façons ?!

La première année s’acheva et les vacances passèrent si vite que j’étais déjà à bord du PoudlardExpress pour retourner au château. Lors de la deuxième année, il s’est passé un truc, si bête et à la fois si cool que je me sens obligé de vous le raconter ! J’étais dans le hall à discuter avec un préfèt et voilà que débarque l’air joyeux : ma sœur, mon frère et sa nouvelle copine, une poufsouffle. J’ai senti l’arnaque arriver mais je ne savais pas de quel degré il en dépendait jusqu’à ce que je vois ma sœur exposait mon journal intime afin que les élèves présents puissent le voir. Très rapidement, je suis devenu rouge écarlate et mes nerfs se tordaient dans tous les sens. Bien que j’ai demandé maintes fois mon journal en vain, ma sœur était bien trop fière de l’avoir entre ses mains et même si je sautais comme un kangourou pour l’attraper, je n’avais pas la moindre chance de l’attraper. Puis ils commençèrent à balancer les écrits que j’avais commencé depuis bien plus d’une année. Elle et mon frère balancèrent donc tout ce que j’écrivais et le peu que j’écrivais se résumer à Fred Weasley. Autrement dit, je m’étais attrapé une honte monumentale. Alors là, vous vous dites surement « ok mais c’est quoi ce qu’il y a de cool là dedans ? » et ben, vu qu’ils venaient de le balancer, je n’avais plus à me cacher et puis, les gens ont rigolés sur le coup mais ensuite ils ont trouvés ça horrible de la part d’une sœur et d’un frère de faire cela. Donc finalement, ce n’était pas une si mauvaise chose. L’année a continué et s’est terminé sans que Fred ne sache un mot de cela, ce qui entre nous, m’a bien arrangé. La folie poursuivit et mes troisièmes et quatrièmes années se firent dans la même ambiance : un jour où tout va bien, un jour où tout va mal.

Lors de ma cinquième année, je n’avais plus mon frère ni ma sœur pour me casser les pieds ! Tout deux avaient fini leurs années à Poudlard et il ne restait plus que moi. C’est à partir de ce moment là que le bonheur commença pour moi, malgré les BUSES ! Je me suis complètement lâchée à partir de cette année et tout le monde a pu s’en rendre compte. Les heures de colles ne se firent pas attendre, les embrouilles non plus d’ailleurs ! Pendant un temps, j’étais devenu la plus insupportable de toutes les élèves jusqu’au moment où, je ne sais par quel sortilège s’est arrivé, je me suis retrouvé au bras de George Weasley ! Oui mesdames, le frère de Fred Weasley ! Je me suis dit qu’après tout, si je voulais obtenir monsieur Fred Weasley, il fallait que je m’en approche et être avec George semblait être une bonne idée du coup, je passais toutes mes journées sans exceptions avec lui ! Oh ça n’a pas duré longtemps malheureusement parce que George s’est vite rendu compte que je m’en fichais complètement de lui et que la seule raison pour laquelle j’étais avec lui, c’était dans le but de rendre jaloux Fred ! Ah il a été jaloux, ça oui, mais pas de son frère non : il était jaloux que je lui ai volé son frère ! Alors finalement oui, ça n’a pas duré très longtemps mais avec George on est resté assez amis mais on se voit beaucoup moins ! J’avoue que ça m’attriste beaucoup parce que j’adore traîner avec lui mais maintenant, je peux enfin approcher Fred grâce à ça ! A un moment où nous étions d’ailleurs tous trois ensemble, je me souviens que nous sommes allés à Pré-au-Lard et ça a disons… tourner à la bieraubeure ?.. Oui parce que j’étais légèrement saoule sur le coup et je me suis collé à Fred pour lui avouer que je l’aimais. Ne me demandez surtout pas le reste parce que c’est tout ce que j’ai retenu de ce jour-là ! Je ne sais même plus comment on est rentré ni si on est rentré d’ailleurs ! Enfin tout ça pour dire que c’était juste le top ! Bien oui, en lui avouant cela, je n’avais plus à m’en cacher et du coup, mon esprit était aussi libre que le vent !

Les deux autres années se sont passées de la même façon bien que Fred m’est souvent demander de le lâcher… Ça ne fait rien, j’y arriverais !

Désormais, je travaille au chaudron baveur. Ça paye pas le luxe mais ça me paye mon nécessaire à vivre et surtout, je travaille non loin de mon petit Fred ! Comme ça, au moindre moment, je peux sortir et aller le voir si l’envie me prend ! Mon frère quant à lui, il est parti travailler je ne sais où et ma sœur vit une maison et se trouve déjà enceinte suffisamment éloigné d’ici en emportant mon père ce qui fait de moi, une pauvre solitaire ! Enfin, je ne m’en plains pas bien sur, ça me permet d’accomplir mille bêtises du soir au matin sans que j’entende : « Cindy voles dans le jardin ! » ! Quel bonheur, je vous le promets !