En digne ancienne élève de Poufsouffle, Jane est avant tout une personne loyale et juste. D’une grande douceur et d’une patience à toute épreuve, elle possède un talent inné pour se faire écouter des enfants qu’elle apprécie grandement. C’est une personne simple et imaginative, qui vie un peu dans sa bulle. C’est tout naturellement qu’elle s’est mise à écrire des histoires pour les enfants sorcier, mais aussi moldu. Jane n’a jamais voulu choisir entre son côté moldu, et son côté sorcier, elle est plutôt heureuse d’exercer un métier dans ces deux monde. Plutôt naïve, elle est facile à dupé mais, connaissant cette faiblesse, elle a tendance à se montrer méfiante pour éviter de se faire manipuler facilement. Espiègle et joyeuse, c’est une grande enfant qui aime s’amuser, manger de sucrerie et aller dans les fêtes foraine. D’une nature nomade, elle voyage beaucoup, et satisfait sa grande curiosité en visitant des lieux nouveau pour elle. Relativement peu organisée elle égare souvent des objets, oublies des dates ou des rendez-vous, ce qui lui cause bien souvent des problème.

Une petite fille au cheveux d’un roux flamboyant s’accrochait aux vêtement de son père et jetais un regard interrogateur au lit où était étendue sa mère. Tout juste âgée de trois ans, le regard gris et déjà curieux, elle tendit une main devant elle cherchant à attraper la couverture. Un petit rire répondit à son geste, et son père la porta pour l’installer sur le lit.

« - Là, tu vois Jane ? Voici Wendy, ta petite sœur. »

La nouvelle grande sœur regarda le petit corps avec curiosité avant de lui adresser un franc sourire. La veille elle n’avait cessé de fatiguer ses parents pour se rendre à l’hôpital trouver sa mère. Désormais elle était plutôt ravis de faire face à sa cadette. Néanmoins quelque chose la chagrinait, et elle ne tarda pas à en faire la remarque à son père.

« - On peut pas l’appeler Wendy ! Wendy c’est la maman de Jane ! »

Les deux parents restèrent un moment silencieux à observer la remarque de la petite, elle n’avait pas tout à fait tord, le mieux aurait été d’appeler leur ainée Wendy et la seconde Jane. On ne pouvait pas non plus l’appeler Clochette, ou Lily… s’eut été trop étrange. Finalement on décida de demander l’avis de la petite, puisque, après tout, chacun pouvait avoir son mot à dire dans cette étrange histoire de prénom.

« - Et comment voudrais-tu que ta petite sœur s’appelle, Jane ? »

La petite fille resta un long moment silencieuse, elle était devenu si soudainement sérieuse que s’en était presque comique. Finalement, elle décida de reprendre la parole.

« - J’aime beaucoup Sissi... mais ce n’est pas un prénom, si ? »

Il y eut un moment de surprise, et finalement ce fut la moment, moldu et historienne de son état qui répondit à sa fille.

« - Sissi était le surnom de l’impératrice Elisabeth. Nous pouvons appeler ta petite Elisabeth si tu veux ? Comme ça son surnom sera Sissi. »

La petite fille resta à nouveau silencieuse un court moment avant d’acquiescer, sa petite sœur s’appellerait Sissi. Elle déposa un bisou sur le front de cette dernière, Jane l’aimait déjà de tout son cœur.


« - Sissi ? Tu as vu le chat ? »

Une jeune rousse d’une dizaine d’année déboula d’un coup du couloir. Une valise qu’elle peinait grandement à trainer avec elle, en bas des escalier une petite fille à la chevelure aussi flamboyante qu’elle attendait, un chaton marron tigré à l’air particulièrement stupide dans les bras.

« - Il est là... Je le met dans sa boite ? »

Jane acquiesça d’un signe de la tête, pendant qu’elle trainait avec elle l’imposante valise. Son oncle attendait en bas, supervisant le départ pour Poudlard. Subitement la valise lui parut plus légère, relevant la tête elle tomba nez-à-nez avec son cousin âgé de quinze ans qui venait de prendre la lourde malle avec lui, et lui adresser maintenant un gentil sourire.

« - Va prendre ton chat Jane, tu Sissi, tu viens aussi alors va mettre ton manteau. »

Le chat sous le bras, une main dans celle de sa tante, Jane jeta un regard en arrière. Elle passait plus de temps chez son oncle et sa tante que chez elles. Les parents des deux petites filles passait leur temps à parcourir le monde à la recherche de vestige archéologique, sorcier ou moldu. Là ils étaient tout les deux en Chine et, bien évidement, ils ne pouvaient absolument pas revenir pour le départ à l’école de magie de leur ainée.

Jane ne leur en voulait pas trop, elle aimait beaucoup son oncle et ses cousins, mais elle savait que cette absence peinait beaucoup Sissi encore plus depuis qu’elle savait qu’elle serait désormais seule chez l’oncle et la tante. Durant tout le trajet jusqu’à King’s Cross elle tacha de divertir la petite, rivalisant en espièglerie, peine perdu… Sissi boudait, et n’était pas prête de s’arrêter. Soupirant Jane se concentra sur le reste du trajet et posa mille et une question à ses cousins pour savoir à quoi elle devait s’attendre à Poudlard. Ses questions ne cessèrent qu’à la gare de Pré-au-Lard où ils furent séparé.

La petite fille observait avec admiration l’école de sorcier, intimidé par la taille de cette dernière mais aussi par le nombre d’élèves qui attendait leur répartition avec elle. Triturant machinalement sa robe de sorcière, elle eut un bref sursaut en entendant son prénom appeler par le professeur McGonagall. Inspirant un grand coup elle franchit les quelques pas qui la séparait de l’estrade. Le Choixpeau hésita un moment avec Serdaigle avant d’annoncer d’une voix claire et tonitruante : « POUFSOUFFLE ! »



Un petit rire lui échappa, Jane avait toujours eut du mal à garder son sérieux, et, mine de rien, Peeves l’amusait assez… Enfin pour peu qu’elle ne soit pas une des victimes de ses blagues. En l’occurrence ce n’était pas le cas, et puis il fallait bien qu’il entame l’année en beauté ! Assise à la table des Poufsouffle elle discutait avec une des ses amies lorsque les première année firent leur apparition. La rouquine adressa un signe de la main à sa petite sœur qui l’ignora. Jane haussa les épaules, comme Sissi avait changer depuis peu… L’idée d’entrée à Poudlard l’avait rendu distante, et fière.

La jeune fille se dit que cela finirait par lui passer, et elle se joignit au silence général pour mieux entendre les noms appelé. « - Elisabeth Lauridsen. » Malgré elle, elle adressa un sourire d’encouragement à sa petite sœur, et elle fut ravis de voire que cette dernière lui répondait. Au fond Sissi restait la même, et nul doute que le Choixpeau verrait cela. Il y eut un rapide silence et finalement ce dernier cria haut et fort : « - SERDAIGLE. ». Un peu déçue, Jane se joignit aux applaudissements. Tant pis, elle verrait Sissi dans les couloirs entre deux cours.



« - Tu dois vraiment être fière de toi Jane ! »

« - Et bien… euh… un petit peu oui.

« - Tu as dut travaillé dure pour réussir aussi bien des ASPIC ! Tu comptes faire quoi maintenant ? Entrer au ministère ? ou à la Gazette ? »

« - Je… non, en fait je pensais essayer de vivre en devenant écrivain. »

Elle regarda un moment son amie la dévisager, en effet on ne s’attendait pas à ce qu’elle choisisse une telle voie, elle qui était une élève si bonne et appliquée. Néanmoins elle ne voulait pas faire autre chose de sa vie que d’écrire des contes. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait toujours été passionnée par la vie de Beedle le Barde… Et franchement un métier administratif ne lui conviendrait pas, pas plus qu’un job de journaliste.

« - Mais d’abord je vais rejoindre mes parents en Australie et m’offrir un tour du monde à leur côté. Ca ne peut être que très intéressant. »

Oui c’était son but premier, et puis pendant ce temps elle pourrait écrire, s’inspirer des contes des autres parties du monde, et quand elle reviendrait elle aurait quelque chose à faire publier. Elle se pencha pour attraper un chat marron à l’air toujours aussi idiot. Le Chat n’avait pas changer, si ce n’était qu’il avait grandit, et il n’avait toujours pas de prénom. Caressant un moment l’animal, elle finit par le ranger dans sa boite. Désormais elle était fin prête à quitter Poudlard et commencer sa nouvelle vie d’adulte !
;D