La première sortie à Pré au Lard n’enchantait guère Drago. A choisir il aurait préféré resté à Poudlard mais il s’était fait entrainer de force pas son groupe d’amis et ne souhaitant pas passer pour le rabat –joie de service, il avait cédé. Arrivé là bas il trouverait bien le moyen de se séparer du groupe et d’attendre à l’écart que les heures passent avant de reprendre la route du château, même si une fois sur place, il changea bien vite d’avis. Il n’y a pas que chez les femmes que faire les boutiques a du bon, Drago s’était surpris à sourire fièrement devant la vitrine de Gaichiffon, admirant cette tenue si chère qu’il comptait dans sa garde robe alors que des sorciers envieux collaient leurs visages contre la vitre. Ce n’est que lorsque tout le groupe de Serpentard décida d’aller aux Trois Balais que le blond leur fit faux bon, prétextant un truc qu’il avait oublié de voir dans une autre échoppe. Si la plupart des élèves ne voyaient aucun danger à se balader ici, Drago se sentait quand à lui constamment épier, comme s’il était impossible qu’il ne se passe rien ici. Après tout si même Poudlard n’était plus aussi sécurisé que ça, qu’en était-il des villages voisins tels que Pré au Lard ? Bon c’est vrai, il psychotait surement mais Salazar sait qu’il vaut mieux rester sur ses gardes en ces temps sombres.

C’est perdu dans ses pensées, mais bien conscient de l’endroit où il se rendait que Drago marchait fièrement. La Tête de Sanglier, un bar bien mieux fréquenté que les Trois Balais, moins d’élèves, plus de sorciers… intéressants dirons nous. Ca donnait un côté plus mur à la chose et ici, Drago serait certainement plus tranquille que dans l’autre bar, non pas que la compagnie de ses camarades ne le dérange, mais il faut savoir choisir ses fréquentations comme on le dit si bien. N’entrant pas de suite dans le bar, il préféra le contourner, manière plus discrète de s’y faufiler, et puis il fallait encore une fois s’assurer que personne de louche ne trainait dans le coin. Il se retrouva bientôt dans une toute petite ruelle, pas longue en mètre, mais suffisante pour qu’un groupe de personnes puissent s’y regrouper, bien que là, le blond y était bel et bien seul, du moins, jusqu’à ce qu’une voix résonne derrière lui, le faisant se crisper alors qu’en un reflexe sa baguette fut pointée en direction de la dite voix. « Je ne veux pas te faire de mal, ni t'interroger Drago, je veux seulement te parler. Comme un cousin et une cousine devraient pouvoir le faire. » Le regard sombre, les yeux plissés, Drago avait bien reconnu sa chère cousine, qu’il n’avait d’ailleurs jamais considéré comme tel mais passons. Sans abaisser sa baguette, il ne cessa de la foudroyer du regard, mélange d’incompréhension et de prudence.

« Je ne vois pas ce qu’on aurait à se dire, tu sais très bien que je ne t’ai jamais considéré comme un membre de la famille. » Il crachait ses mots avec violence, mais Tonks devait s’y être attendu car même si elle ne le connaissait pas tant que ça, la réputation de Drago n’était plus à faire, surtout au sein de la famille.

« Laisse-moi. » Finit-il par conclure en se mettant à marcher à reculons, ne voulant pas risquer qu’elle s’en prenne à lui de dos, même s’il savait que des deux, le plus lâche c’était lui, et il l’assumait pleinement dans ce genre de situation. Bien sur qu’il se demandait ce dont elle voulait lui parler même s’il redoutait de le savoir tout au fond de lui, mais à quoi bon, jusqu’à ce jour ils ne s’étaient jamais adressé plus de deux mots, et encore, alors ce n’est certainement pas aujourd’hui que cette habitude se perdrait.

C’est vrai, bien souvent les mots ont un impact plus puissant que n’importe quel sort et c’est ce dont Drago use le mieux, depuis son plus jeune âge son sens de la répartie n’est pas critiquable et même s’il se débrouille bien dans le jeté de sort, rabaisser les autres par la parole demeure ce qu’il sait faire de mieux. Il l’avait une nouvelle fois démontré en crachant son venin à la figure de Tonks, qui pourtant l’avait abordé en tant que pacifiste. Le reflexe de pointer sa baguette sur elle, signe évident d’une peur difficile à cacher, mais Drago est ainsi, toujours sur la défensive, habitué aux autres lâches l’entourant pourtant il savait bien que sa cousine n’allait pas s’en prendre à lui sans raison, ce qui ne l’empêcha pourtant pas de continuer de la menacer de son bout de bois. Ecouter ce qu’elle avait à lui dire n’était pas dans les priorités du blond, son père lui avait maintes fois rappelé que cette femme n’en valait pas la peine, même si Narcissa gardait un avis réservé sur l’Auror et alors qu’il tentait de la fuir, Tonks reprit la parole, apparemment décidée à ne pas le prendre avec des pincettes et le Serpentard, au lieu de continuer son évasion, resta immobile, forcé d’écouter lce qu’elle avait à lui dire. Oh bien sur qu’il aurait pu l’ignorer totalement, ou même lui jeter ce fichu sort mais il n’en fit rien, comme convainque que ce qu’elle lui dirait aurait un éventuel intérêt. Il l’observa ranger sa baguette, perdant une once de sa prudence en abaissant légèrement la sienne, sans pour autant diminuer la force avec laquelle il la serrait entre ses doigts.

A ses premières paroles, on sentait l’impact sur Drago. Les sourcils froncés, la bouche tordu par une grimace de mépris, se faire dire la vérité de cette manière –parce qu’il en était conscient mais se refuser à l’accepter- n’était pas supportable pour le blond qui sentait la colère monter en lui, pourtant il tentait de la canaliser, il ne devait pas craquer, ça non.

« Tais toi !! Tu ne sais rien, ils sont fiers de moi, de ce que j’ai fais ! Il ne nous arrivera rien, c’est Lui qui nous l’a dis ! » Naïf dans ses propos, bien sur qu’il savait que lui et sa famille étaient loin d’être à l’abri, ils étaient au contraire les plus aptes à se faire tuer, peu importe la manière mais il n’était pas question d’accepter la vérité, du moins, cette vérité que sortait de la bouche de Tonks. D’ailleurs elle ne semblait pas vouloir en rester là, et le visage de Drago se décomposa une nouvelle fois après sa reprise de paroles, alors qu’il se rendit compte qu’il avait trop abaissé sa baguette, baguette qu’il pointa à nouveau en direction de sa cousine. Bien sur qu’il était incapable de s’en prendre à elle, elle visait juste et ce n’était pas bien compliqué, au fond Drago n’était pas un monstre, ni un assassin et s’il ignorait que ce n’était pas lui –directement- qui avait tué Dumbledore, il regrettait son geste avec une telle force qu’il aurait aimé revenir en arrière et empêcher ça, mais il était trop tard et le poids avec lequel il vivait le bouffait de l’intérieur.

Ça pour ne pas le ménager, elle n’y allait pas de mains mortes mais c’était bien l’unique moyen de faire réagir Drago. Évidemment que ses paroles resteraient dans la tête du blond, qui à nouveau avait abaissé sa baguette, comme voulant se donner à un élan de courage, sans fuir et en lui faisant face sans ‘arme’.

« Arrête de parler d’elle, elle me fait confiance, ils me font tous confiance, c’est vous qui n’avez rien compris ! Il est indestructible, son ascension ne pourra jamais être arrêtée ! Personne ne peut rien faire, peu importe le camp il y aura quand même des morts, si je le quitte… Il les tuera. Il m’a choisi, j’ai tout réussi. Tu ne sais pas de quoi je suis capable, je l’ai tué… » Dumbledore, sous entendait-il. Son visage trahissait ses doutes, sueur, sa peur, les mots de Tonks avaient atteint leur cible avec précision, tout s’embrouillait dans la tête du Serpentard qui tentait difficilement de rester neutre, mais Merlin lui-même pouvait voir que l’héritier Malefoy n’en pouvait plus.

« Être Auror ne te sauvera pas, tu te feras tué avant moi, tu verras, tout ceux qui s’opposent à lui sont amener à mourir, c’est comme ça que ça doit se passer. » C’est d’autant plus ce qui se répétait autour de lui, ce que son père lui avait enfoncé dans le crâne pour le convaincre de ne jamais se laisser embobiner par des sorciers tels que Tonks ou même Dumbledore de son vivant. Pourtant sa conscience en prenait un coup à chaque fois, être libre était une sensation qu’il n’avait pas éprouvé depuis bien des années, et celle-ci encore moins depuis que le Lord vivait cacher son le toit des Malefoy mais se retourner contre lui, et surtout contre ses parents ? Cette optique était tout bonnement inconcevable mais si un jour ses parents venaient à lui dire de changer radicalement de camp avec eux, alors il le ferait, belle preuve de son rattachement à ses parents, et non de son libre arbitre.

Des questions il s’en posait, mais pas seulement depuis quelques minutes non, il était déjà arrivé à Drago d’essayer d’imaginer ce que serait sa vie, ainsi que celle de ses parents s’ils avaient choisis un autre côté, tout semblait si différent du côté des anti Voldemort, sa vie actuelle ne lui plaisait plus, alors oui, à plusieurs reprises il s’était remis en question mais bien vite tout rentrait dans l’ordre dans sa tête blonde, il se trouvait à sa place aux côtés du Seigneur des Ténèbres parce que depuis tout petit il a été élevé dans cette atmosphère sombre et propre à son sang, il était donc impossible à Drago de penser comme quelqu’un qui serait contre les idéaux du Lord. S’il avait peur de mourir ? A un point inimaginable, la mort terrifie Drago, tout comme la solitude, ce qu’il se garde bien de reconnaitre ouvertement, préférant affirmer qu’être seul est ce qui lui va le mieux et pourtant il est rare de le croiser seul, non entouré par sa bande de sou fifres habituels, preuve de son besoin des autres. Et là, face à Tonks, il perdait pieds, parce que jamais personne n’a prit la peine de lui jeter ses quatre vérités à la face comme elle se permettait de le faire ! En temps normal aucun sorcier ne s’adresse aussi franchement à Drago, même ses parents se gardent de le mettre au pied du mur devant toute cette triste réalité, voilà pourquoi il se sentait incapable de réagir face à sa cousine, seule son envie de s’en aller dominait et pourtant il était toujours là à l’écouter, comme si ses pieds s’étaient enfoncés d’eux même dans le sol de cette ruelle.

Une honte s’emparait de Drago à chaque fois qu’il se remémorait l’assassinat de Dumbledore, ce directeur qu’intérieurement il avait toujours admiré, le seul sorcier qui au fond, aurait été capable de faire disparaitre celui qui les brimait tant lui et sa famille. Il regretterait surement toute sa vie son geste mais forcé de vivre avec, il devait essayer d’en tirer une certaine gloire, ce dont il n’était pas du tout capable. C’est vrai, Drago tentait de se convaincre lui-même avant tout mais il voyait bien que Tonks n’était pas dupe, elle gardait toujours ce calme, et ce ton compatissant qui aggaçait le blond au plus haut point. La rage grandissait et le visage de Drago semblait se décomposer plus encore au fil des minutes, et s’il semblait sur le point de lui jeter le sort ultime, rien n’arriva, parce qu’il en était tout bonnement incapable. Sa baguette toujours pointé sur elle, seule sa bouche s’agitait alors qu’il tentait au mieux de garder fière allure.

« Ne me provoque pas… » Ses lèvres tremblaient, ce n’était pas un ordre, mais presque une demande, d’une faible voix. « Il n’a pas essayé de se défendre, il savait n'est-ce pas… » Dumbledore, encore une fois. Se rendant compte qu’il se laissait une nouvelle fois aller, sa baguette repointa toute aussi vite Tonks mais cette fois pourtant il attendait une réponse, comme voulant se soulager d’un poids, en quelques sortes. Il n’avait pas tué Dumbledore pour se protéger, mais vraiment parce qu’il y avait été forcé, pire encore, le pauvre ignorait qu’il ne l’avait pas fait directement, probablement l’unique révélation qui lui ôterait un poids.

« Mon bien… tu parles ! Tu essaies de nous rallier à votre cause parce que vous êtes trop faibles pour le vaincre. Il est revenu une fois, qu’est ce qui te dis qu’il ne reviendra pas encore, et encore ?! Je ne te suivrais jamais, ses idéaux sont les meilleurs, il rayera tous les impurs de la carte ! » Regard noir au possible, cette fois ci le sort serait lancé. « Locomotor Mortis ! » (je te laisse décider si le sort à atteint ou non Tonks ^^)

Pas question de rester une minute de plus vers elle, il n’était plus capable d’en entendre d’avantage, assez perturbé pour l’heure, ce qu’il ressentait à son égard le faisait bouillir de l’intérieur, de quel droit se mêlait-elle de sa vie ! Vouloir son bien, tu parles, se répéta Drago en filant dans l’allée, espérant une unique chose : Qu’elle ne le suive pas. Elle comprendrait ainsi qu’il ne faisait pas partit de son camp, il avait choisit. Peut-être malgré lui certes mais il n’était pas question de trahir ses parents, de soudainement passer de l’autre côté sous prétexte qu’il ne restait que pour rendre fiers ses parents. Et s’il semblait aussi touché, c’est bien parce que la vérité venait de le froisser, sur toute la ligne elle avait visé juste et le blond le savait très bien.

Peut-être qu’au fond il ne haïssait pas autant que ça Tonks. Sur un autre tel que Potter, un tout autre sortilège aurait été lancer, plus violent et à la hauteur de ses capacités mais viser Tonks avec un simple Locomotor Mortis prouvait ben et bien qu’elle avait eu raison sur tout. Drago n’avait rien d’un assassin et il ne souhaiterait jamais en devenir un même si le meurtre de Dumbledore l’avait propulsé à ce rang, du point de vue des mangemorts, qui ne s’étaient pas gênés pour gratifier le blond à leur manière. Depuis ce jour le sourire avait disparu du visage de Drago, ne le laissant afficher que ce visage de désarroi et de mal être que ses camarades avaient pu voir depuis la rentrée. S’il y a bien une chose que Drago n’apprécient pas, c’est qu’on le juge, et qu’on puisse lui affirmer ouvertement qu’il fait erreur, le faire redescendre de cet espèce de nuage sur lequel il plane constamment en se croyant au dessus de la normal mais il était bien conscient que face au Seigneur des Ténèbres, il était comme n’importe quel sorcier, banal et sans plus grand intérêt que ça, voilà pourquoi sans cesse il chercherait cette reconnaissance de la part du Lord. Evidemment qu’il savait que ça n’arriverait jamais mais il valait mieux tenter de bien se faire voir plutôt que de décevoir et de finir rigide après un sortilège de mort. Plus que tout le blond tenait à la vie et c’est probablement le fait qu’il s’y accroche tant qui faisait qu’il était encore en vie aujourd’hui. Grâce à ses parents surement aussi mais il préférait se rapporter tout le mérite. Jusqu’à ce jour il n’a jamais rien raté, alors la mission –à ses yeux inutile- de surveiller les faits et gestes de Potter, il la mènerait à bien juste pour espérer vivre un peu plus longtemps.

La voix de Tonks se fit à nouveau entendre, le blond n’avait pas fuit assez loin pour pouvoir l’ignorer et au lieu de continuer de courir, il s’était arrêté après un tournant, appuyé contre le mur, la mine renfrognée. Bien sur qu’il était tiraillé entre tout ça, elle lui proposait une aide qu’il n’accepterait jamais, mais une part de lui, infime, vraiment bien cachée, aurait aimé essayer, juste pour voir ce que ça pouvait faire d’être de « l’autre côté ». Cette idée pourtant ne frôla pas l’esprit de Drago plus d’une demi seconde, la vie qu’il vivait en ce moment, c’était sa vie, il ne la changerait pas, parce que c’est la seule chose qu’il savait faire, c’était son unique façon de se conduire, pas question de se mettre à sourire et de se rallier à leur cause. Il était alors réapparu dans le champ de vision de Tonks mais garda le silence, la voyant approché d’un pas. Sa baguette n’était plus pointée sur elle, mais abaissé le long de sa jambe même s’il la serrait avait tout autant de poigne qu’avant. Ne pas être obligé de prendre partit ? Pour Drago, si. Le choix ne s’était pas présenté à lui, il se souvenait encore avec douleur le jour où le mage noir avait apposé sa marque sur son avant bras, la terreur vécue à ce moment, la douleur qui s’en était suivit et cette allégeance forcée envers lui. La longue conversation qui s’en était suivie avec son père avait été l’unique chose qui l’avait convainque à prendre ça avec une certaine fierté, c’est ce que tentait donc de faire le blond depuis ce temps là mais à chaque fois qu’il regardait son bras, il ne pouvait s’empêcher de ressentir cette boule au ventre, on remarquera d’ailleurs que l’héritier Malefoy cache toujours son bras, pas question pour lui d’afficher ça devant les autres, et surtout pas devant lui-même.

« C’est pathétique, ce ton compatissant que tu prends. Je n’ai pas besoin de ta pitié, je sais où est ma place. Plutôt mourir que de faire appelle à toi ! Tu crois que tu peux apparaitre dans ma vie et faire comme si tu savais tout sur moi ? J’ai choisi de le servir ! » Oh oui, il y mettait toute sa conviction possible, décidément sa fierté n’était pas prêt de le quitter et surtout pas face à une sang mêlée comme elle mais encore une fois elle pouvait être également fière d’elle, tout ce qu’elle lui avait dit, Drago est loin d’être stupide et il saurait faire le tri une fois chez lui, bien sur qu’il ne l’appellerait jamais, il ne changerait pas de « camp » non plus mais on ne sait jamais comme on dit. De toute façon on sait Drago influençable à certains niveaux, autant dire que ce n’était pas entrer dans l’oreille d’un sourd.

« Alors tu aurais du m’arrêter, ou me tuer ! C’est une erreur qui te coûtera la vie, tu verras ! » Parce qu’il avait l’intention de la tuer peut-être ? Pas vraiment mais en l’arrêtant elle aurait pu lui soutirer des informations, après tout à ce jour tout le monde ignore encore que le Lord se trouve dans le Manoir Malefoy, et quels sont ses plans. Il savait en revanche qu’avec son habitude à lire les pensées de son neveu, Bellatrix verrai cette entrevue, et qu’elle n’apprécierait surement pas, d’où le fait que tôt ou tard, elle prenait un certain plaisir à le rappeler à Tonks au détour d’une rue. Ou pas après tout, mais pour en résumé, Drago garderait le plus longtemps possible cette conversation, il cogiterait seul, doutant de ses choix mais plus que tout il détesterait Tonks pour ça, jamais personne n’avait osé lui parler comme ça, le prenant carrément en pitié, pour sur son orgueil en avait prit un coup et il ne lui pardonnerait pas, malgré ses soit disant bonnes intentions qu’il n’était pas prêt de reconnaitre. C'est sous cet accès de colère qu'il transplana, préférant mettre fin une bonne fois pour toute à tout ça.