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 La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|

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Arron Owen
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Double toi : king malefoy & queen sasha
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Ascendance : « je suis issue de l'une des rares nobles famille japonaise, mon sang est pur, bien plus que mon âme »
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Statut : « je pensais m'être détaché d'elle, mais durant toutes ces années je me suis interdit des sentiments trop présents en moi. je ne dois plus l'aimer, et pourtant... elle est la mère de mon enfant, et surement la seule femme à avoir un jour compter pour moi »
Activité : « rafleur, un choix personnel, mon côté dominant surement »

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MessageSujet: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeMar 30 Aoû - 12:06

Un maudit sort à la con avait réduit à néant les projets d’Arron pour la soirée, tout ça parce que Greyback n’avait pas réussi à se contenir en sortant de sa cachette histoire de se mettre un sorcier sous la dent, et si Arron n’avait pas eu l’intelligence de le suivre pour tenter de le couvrir, il n’aurait certainement pas atterrit à Ste Mangouste. Dans toute sa vie ça devait faire quoi, trois fois qu’il y mettait les pieds et très franchement, hormis une perte de temps il ne voyait pas vraiment ce à quoi ça pourrait lui servir. Bon okai, peut-être à refermer cette plaie horrible qu’il avait dans le bas du dos et qui lui laisserait à coup sur une bien belle cicatrice. Définitivement, il avait besoin qu’on le soigne et comprenez sa peine de devoir admettre avoir besoin de quelqu’un, m’enfin, maintenant qu’il était là, ne restait plus qu’à attendre l’arrivée d’un bon médicomage. Le meilleur, lui avait-on affirmé alors qu’il s’était mit à vociférer contre cette nouvelle recrue de l’établissement prête à s’évanouir en voyant sa blessure. Evidemment, il s’était contenté de trouver une excuse bidon, prétextant avoir été attaqué par une créature dont il n’avait pu voir l’apparence. Bah oui, il n’allait pas crier fièrement être un raffleur sous les ordres de Lord Voldemort, on l’arrêterait à coup sur. Le truc bien avec Arron, c’est qu’il a cette facilité à se fondre dans la masse, offrant des sourires à qui veut bien les lui rendre et autant dire que ça a toujours très bien fonctionner, jouer sur la double personnalité reste de loin le meilleur atout d’un sorcier de nos jours, surtout quand il a choisi le camp de l’ombre.

Allongé sur le côté, sur l’unique lit d’une chambre individuelle, il patientait, n’appréciant pas vraiment devoir attendre plus de dix minutes avant d’être prit en charge, et autant dire que le médicomage qui viendrait aurait droit à une remarque de sa part, même s’il fallait l’admettre, Arron avait hâte qu’il arrive, la douleur se faisait de plus en plus ressentir… Cet infâme sang mêlé ne l’avait pas raté. Il avait déjà hâte de sortir d’ici pour sa revanche, l’autre sorcier ne s’en sortirait pas la seconde fois, l’avoir prit en traitre dans le dos était aux yeux d’Arron la chose la plus déloyale et impardonnable qui puisse être.

Des bruits de pas se firent alors entendre et le Japonais posa son regard noir sur la porte, bingo, la poignée se mit à bouger, c’était enfin son tour, mais la dernière chose qu’il se serait imaginer, c’est qu’il tomberait nez à nez avec cette personne là.

« Et ben ça alors... » Fit-il à la fois surpris et narquois, et il y avait de quoi être étonné ! Cette fille là, elle avait toute une histoire dans la vie d’Arron, du moins, elle avait eu sa place une fois, en lui mais cela remontait déjà à très loin, il avait choisit de la rayer de sa vie, autant dire que la voir débarquer dans sa chambre, lui qui s’était imaginé avoir à faire à un homme, ça avait eu de quoi le surprendre, après à savoir si c’était en bien ou mal, on vous laisse deviner, mais pour unique précision on pourra affirmer qu’il se serait passer volontiers de ce face à face…
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeMar 30 Aoû - 12:56

    Les années avaient passé, Kasumi était passée d'adolescente à jeune femme jusqu'à devenir une femme bien accomplie. Pourtant son parcours n'avait pas été très facile, elle avait dû affronter des choses auxquelles elle n'était pas franchement préparé. La mort d'un proche ? Naan voyons, quelque chose de beaucoup plus banal en soit, une chose qu'on pouvait trouver merveilleuse comme extrêmement angoissante. Ah vous vous demandez surement encore de quoi de parle ? Laissez moi vous expliquer ! Rappelez vous, la miss Andô anciennement Serpentarde à Poudlard avait commencé à se faire entrainer dans le jeu stupide et puéril d'un camarade de maison : s'envoyer en l'air à tout bout de champs ! Bon autant l'avouer cela ne lui avait déplut en rien, d'ailleurs d'un côté elle avait fini par ne plus détester cet élève qui lui en avait fait voir de toute les couleurs, et si elle était honnête avec elle même elle vous dirait qu'elle a même été amoureuse de ce garçon...étrange n'est ce pas ? Breeeef on s'égare ! Oui donc après une énième partie de jambe en l'air avec l'autre Serpentard, et sa disparition subite après la remise des diplômes, Kasumi avait fini par s'apercevoir qu'elle était enceinte.

    Autant dire qu'elle eut un choc, elle ne s'était jamais attendu à ça, pourtant malgré cette surprise, elle avait de suite aimé son enfant, qu'elle porta pendant 9 mois, en cherchant des traces de celui qui aurait du jouer le rôle du père. Son petit amour se prénomme Rui et il a aujourd'hui 8 ans, c'est un beau petit garçon qui...ressemble énormément à son père ! En parlant de ce dernier, Kasumi n'a jamais pu retrouver sa trace, ni savoir ce qu'il était devenu, une disparition pure et simple, elle lui en a d'ailleurs beaucoup voulu à l'époque, se retrouvant seule alors qu'ils auraient dû être deux dans cette affaire. A la naissance du petit, la jeune asiatique a décidé de changer radicalement, cette petite bouille d'ange elle devait la protéger, alors elle continua ses études après Poudlard, s'occupant au mieux de son enfant. Elle choisit la branche de la médecine, puisqu'elle avait toujours eut de l'affinité avec les sortilèges et les potions et plus tard elle devint médicomage. C'est pendant ces études qu'elle rencontra Adam, qui devint par la suite son époux, il l'accepta elle et son enfant et malgré le fait que Kasumi avait toujours l'autre Serpentard en tête, elle vécut heureuse avec lui à ses côtés.

    Aujourd'hui elle est l'une des meilleures médicomages de St Mangouste, connaissant sa profession sur le bout des doigts, faisant des presque des miracles dans des cas extrême. C'est toujours une maman poule qui aime son fils plus que tout, et qui garde toujours une photo de lui enfermé dans un pendentif magique qu'elle ne quitte jamais. En somme, cette journée semblait être comme les autres, un peu plus tourmentée cependant puisque il y avait beaucoup de patients aujourd'hui mais bon...


    "Kasumi ! Patient pour toi chambre 10"
    Lui lança une collègue en lui tendant un dossier qu'elle saisit en la remerciant d'un sourire "Hey ! Apprécie il est hyper canon !" Clin d'oeil pour appuyer ses dires, l'asiatique rigola à cette remarque, sa collègue était une vraie perverse...

    Eh oui je vous l'ai dit Kasumi avait beaucoup changé, elle était devenue plus ouverte aux autres et plus agréable, pour sûr si on lui reposait le choixpeau sur la tête elle serait envoyé à Gryffondor XD Tout le monde appréciait sa compagnie, c'est comme si elle était devenue un aimant géant, étrange comment le fait de grandir vous fait changer à ce point là n'est ce pas ? Bref ne nous arrêtons pas sur les états mentaux de la demoiselle, Kasumi s'attacha les cheveux en une couette haute, histoire d'être plus à l'aise pour soigner son patient et remit sa blouse blanche bien en place. Lorsqu'elle appuya sur la poignée, c'est sur elle ne s'attendait pas à ce qu'elle allait découvrir, d'ailleurs ce fut la voix de son patient qui lui fit lever les yeux subitement. Sur le coup elle en fut tellement surprise qu'elle ressortie immédiatement de la salle, claquant la porte, choquée.

    En effet, sur ce lit se tenait cette fameuse personne, ce garçon là, ce Serpentard, en gros le père de son fils : Arron Owen. Son coeur semblait vouloir sortir de sa poitrine tellement il battait fort, mais elle devait se reprendre, c'était un patient comme les autres et en plus on la regardait bizarrement dans le couloir. Déglutissant difficilement elle rentra à nouveau dans la chambre, essayant d'avoir un air plus ou moins composé.

    "Si je m'attendais à te trouver là, moi qui croyez que tu étais mort...enfin..."
    Fit elle en souriant malgré tout et en se rapprochant du lit pour inspecter la blessure. "Ouh c'est drôlement moche, un sort je suppose, une créature magique n'aurait pas fait autant de dégâts..." Dit elle pour elle même en venant poser ses mains dans le dos de l'autre asiatique "Evite de trop bouger, il serait dommage que tu te retrouves plus mal que tu ne l'ais déjà"

    C'était bizarre de redécouvrir un corps qu'on avait appris avec ses mains, d'ailleurs s'était bizarre tout court de le voir, elle avait toujours été persuadé qu'il était mort et elle le retrouvait là sur un lit d'hôpital, salement amoché. Bizarrement elle se prit à stresser qu'il ne voit sa bague de mariage, ou pire la photo qu'elle avait dans son pendentif, enfin de toute manière ce n'est pas comme si il pouvait se douter de quoi que ce soit. Et malgré le fait qu'elle avait envie de tout lui dire, elle ne le ferait pas, son fils avait 8 ans et ne connaissait pas son vrai père, mais ils avaient une belle vie, et Arron s'était lui même retiré de cette vie en disparaissant comme un voleur. Elle serra les dents à cette pensée et lança un sort pour désinfecter la plaie de son vis à vis.

    "Ca va te tirer, encore une fois évite de bouger"

    Un rayon bleu sortie de sa baguette et vint "recoller" la plaie en étirant la peau intacte, ça faisait un peu mal elle le savait puisque le principe était le même que des points pour les moldus, sans fils en fait. Une fois la plaie refermée, elle attrapa un tube de crème, qu'elle appliqua à la main sur la fine cicatrice, avant de faire pression sur le bras de Arron pour qu'il se couche sur le dos.

    "La crème que je t'ai mis devrait piquer un peu, mais grâce à elle tu n'auras pas de cicatrice et tu garderas un dos de jeune homme" Sourire rassurant comme tout bon médecin doit savoir le faire. "Cependant le sort que j'ai utilisé pour refermer ta plaie nécessite un repos de quelques heures, tu devras donc rester ici sans bouger, quelqu'un viendra te signaler lorsque tu pourras partir"

    Elle ancra enfin son regard à celui de l'homme qu'elle avait aimé, ce qu'elle n'avait pas fait depuis le début. Constatation effrayante : il semblait avoir gagné en beauté en gagnant de l'âge, d'ailleurs il ne semblait même pas avoir pris une ride et s'en était déconcertant. Kasumi étudia ce visage qu'elle avait connu par coeur et qu'elle avait vu changer au gré de ses émotions diverses, passant de la haine au dédain, en passant par le désir et le plaisir. Il fallait vraiment qu'il parte d'ici.

    "Sur ce fait bien attention, j'ai d'autres patients qui m'attendent"
    Faux, elle était en pause après lui mais bon..."Aurevoir Owen"
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeMer 31 Aoû - 18:43

Si Arron avait pu se déplacer sans grimacer à chaque mouvement, aucun doute qu’il ne serait pas resté une minute de plus dans cette chambre, en face de celle qu’il avait décider d’oublier il y a bien des années de ça maintenant. Ce n’est jamais très plaisant de se faire rattraper par un passé que l’on ne souhaite pas forcément revoir, non pas parce qu’il n’avait que des mauvais souvenirs avec Kasumi Andô, c’était justement tout le contraire et lui, les bons souvenirs, il avait préféré s’en séparer pour ne pas risquer de devenir quelqu’un de trop faible. Il n’y a qu’à regarder où il en est aujourd’hui, pleinement satisfait d’être un rafleur à la solde du Seigneur des Ténèbres même si avant de servir le mage noir, il traque les sang impurs pour son propre compte, manière comme une autre de passer le temps. On dit que certaines personnes s’assagissent en prenant de l’âge, mais concernant le nippon, c’était tout le contraire, pas bien dur quand on a mit sous scellé tout ce que l’on nomme sentiments. Ce face à face lui déplaisait mais la revoir provoquait bien quelque chose en lui, difficile de ne pas s’en apercevoir mais apparemment il n’était pas le seul dans ce cas là, à en juger par le claquement de porte après lequel Kasumi avait disparu hors de la chambre. Un sourire fier illumina brièvement le visage du brun, il faisait toujours son petit effet apparemment.

La jeune femme revint quand même rapidement dans la chambre, ne laissant pourtant pas Arron dupe, elle tentait de prendre sur elle pour ne pas avoir l’air perturbé de la présence de son ancien camarade de maison dans cette chambre. Sans la quitter du regard, Arron la laissa s’approcher bien que l’idée que ce soit elle qui le soigne le dérangeait un peu, mais soit, inutile de faire sa mijoré, plus vite elle s’occuperait de son cas, plus vite il partirait.

« Le plaisir est partagé. » Fit-il presque trop gentiment pour être crédible après qu’elle lui ai dit qu’elle était surprise de le voir vivant. « Tu n’as pas idée du genre de créatures qui rôdent dans les bois, mais te mentir ne servirait à rien, j’ai souvenir de ta faculté à toujours trouver la vérité. » Il confirmait bien qu’un sort l’avait mit dans cet état mais inutile d’en expliquer les raisons, de toute façon à en juger par l’attitude de la jeune femme, elle s’en moquait surement éperdument. Sous les conseils de Kasumi, Arron se laissa faire, tentant de jouer l’homme fort sans se plaindre mais l’enfoiré de sang mêlé ne l’avait pas raté et il était bien forcé de serrer les dents. Réparer la plaie ne dura pas bien longtemps, aussi lorsqu’elle lui expliqua les derniers détails des soins qu’elle lui avait administré, il jeta un œil à son travail, force est d’admettre qu’elle avait bien bossé. Leurs regards se croisèrent, et il ne put s’empêcher de l’admirer, elle aussi était devenue plus belle encore, mais d’ici quelques heures il l’aurait déjà totalement oublié, comme il avait si facilement réussi à le faire. Ou pas, mais inutile de se prendre la tête pour si peu, il suffisait de faire comme ci.

Il l’avait vu, l’anneau à son doigt, mais elle était déjà sur le point de quitter la pièce, lui offrant un aurevoir des plus… sympathique. Que lui se repose en attendant, inutile, déjà il s’était redressé et avait remit son tshirt gris usé par la bagarre, mais la suite n’avait pas été prémédité.

« D’autres patients, ou ton ép… » Epoux, allait-il dire, mais la fin ne suivit pas, à la place, un bruit sourd avait résonné, Arron avait vacillé, se retrouvant à genou à même le sol avec ce sentiment de frustration au possible. La douleur se faisait toujours ressentir et avec, un engourdissement de sa jambe droite. « Bordel… » Sans demander d’aide, il attrapa la barre du lit et se releva difficilement, l’air renfrogné. « Fais quelque chose pour que ça aille plus vite, j’dois pas rester là plus longtemps, j’ai perdu assez de temps. » Sèchement il s’était adressé à elle, il avait surement besoin de repos oui, mais si le Seigneur des Ténèbres apprenait qu’il prenait le temps de se reposer, pas sur qu’il apprécierait la chose, c’est cette frustration qui risquait de s’intensifier, ajouté a ces retrouvailles imprévues.
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeMer 31 Aoû - 21:02

    Tout un flot d'émotion avaient refait surface en quelques minutes à peine, il avait juste suffit qu'elle croise du regard sa silhouette. Kasumi avait toujours été troublé par le fait que Rui ait autant le visage de Arron, cependant lorsqu'elle détailla celui de ce dernier, elle n'était pas seulement troublée, elle était complètement sans dessus dessous. Si le professeur Trelawney lui avait prédit à l'époque de Poudlard qu'elle aurait un enfant avec cet homme et qu'elle aurait aussi des sentiments pour ce dernier, elle lui aurait certainement ris au nez d'une façon exponentielle. Et pourtant, aujourd'hui elle se retrouvait dans cette chambre d'hôpital devant l'homme qu'elle aurait juré mort et qui apparemment avait toujours autant d'emprise sur elle qu'il y a quelques années. Elle n'était pas à son aise, elle ne l'avait jamais été avec lui, à part lorsqu'ils faisaient l'amour, car à chaque moment qu'elle passait en dehors de leurs étreintes, elle n'avait qu'une envie : recommencer. A l'époque elle s'était demandé si elle devenait folle à vouloir toujours s'envoyer en l'air avec lui ou espérer qu'il l'a touche, et à cet instant précis, elle ressentait ce drôle de malaise aussi. C'était pour cela qu'elle avait fui en l'apercevant et c'était aussi pour ça qu'elle voulait partir au plus tôt.

    Il jouait l'ironique avec son petit air arrogant, ce qui décrocha un sourire en coin à Kasumi lorsqu'il avoua -par sous entendu bien sur- que c'était bien un sort qui l'avait atteint.

    "Que veux tu ? J'ai un don pour ce genre de chose" Fit elle sur le même ton, légèrement mutine. Il fallait se vanter de temps en temps quand même !

    Vint en suite le fameux moment ou elle s'arrêta fixement sur son regard, lui aussi la regardait, elle se demanda même ce qu'il pouvait se dire en lui-même. Ses yeux étaient toujours aussi captivant et mystérieux, la porte vers son âme ne semblait pas vouloir lâcher trop d'info' quand à ce qu'il pouvait bien penser d'ailleurs. Cependant, elle rompit elle même ce contact, s'était bien trop dangereux de repartir dans ce genre de chose, alors elle préféra fuir, en bonne ancienne Serpentarde qu'elle était -y'a des choses qui changent pas hein !- prétextant des patients à voir. Lorsqu'elle allait appuyer sur la poignée pour sortir, la voix de Arron l'interpella commençant à lui demander si c'était vraiment d'autres patients ou son époux -elle supposait ce mot au début qu'il avait prononcé-, mais elle se retourna bien vite lorsqu'elle l'entendit tomber. Mais quel inconscient ! Elle lui avait dit de ne pas bouger...d'ailleurs elle ne préféra pas se précipiter sur lui pour l'aider, connaissant sa fierté il n'aurait pas aimé, aussi attendit-elle qu'il se relève.

    "Rahh mais tu es vraiment chiant jusqu'au bout, je t'avais prévenu qu'il ne fallait pas bouger" Râla-t-elle tout en venant se poster à ses côtés pour l'aider à se remettre sur le côté. Elle grimaça de plus belle lorsqu'elle vit que le sort avait lâché et que la plaie était de nouveau ouverte. Le sort était fragile sur l'instant mais avec des petites heures de repos, il ne bougeait pas, et bien sur monsieur n'en avait fait qu'à sa tête et en plus il osait râler pour que ça aille plus vite, c'était fort quand même ! "Tu n'es pas trop en position pour me donner des ordres et je te signal que si je dis quelque chose ce n'est pas pour rien, maintenant on doit tout refaire car Monsieur-je-n'écoute-que-moi a rouvert sa plaie"

    Elle avait franchement envie d'attraper un gros dossier médical et de lui taper sur le crâne avec, mais bon ça faisait pas franchement très professionnel...Aussi se contenta-t-elle de lui retirer son vieux t-shirt tout crasseux et miteux, dans une douceur extrême afin de ne pas le faire souffrir, et aussi pour éviter à ses mains de rentrer en contact avec son torse plus que nécessaire. Elle fut troublée et rougit surement, lorsque ses doigts vinrent effleurer quelques mèches de ses cheveux, mais se reprit bien vite pour jeter son torchon -comprendre son t-shirt XD- à terre.

    "Bon maintenant tu arrêtes de t'agiter, je vais t'appliquer une lotion un peu plus forte qui va beaucoup piquer et en suite je refermerai la plaie, ça permettra au tout de mieux tenir, mais il te faudra tout de même du repos est-ce clair ?" Le ton était ferme, presque maternelle, son fils lui ressemblait vraiment, aussi intenable ! Kasumi attrapa une lotion bleuâtre dans un placard pas loin ainsi qu'un coton sur lequel elle versa un peu du liquide. Revenant vers Arron, elle vint tamponner le bas de son dos, appuyant très délicatement afin de ne pas le blesser. Une fois la lotion bien imprégnée, elle relança le sort qu'elle avait utilisé un peu plus tôt et réappliqua de la crème cicatrisante. L'asiatique se releva et attrapa la baguette de l'autre sorcier pour la mettre plus loin et vint se poster devant lui. "Je sais que tu vas essayer de t'enfuir encore, alors on va faire un deal, soit je reste là pendant une petite heure et tu es bien sage en ne bougeant pas, soit je t'attache au lit, étant donné que je t'ai supprimé ta baguette, tu ne pourras donc pas t'en servir pour te libérer" Grand sourire innocent collé sur ses lèvres.

    Rester avec lui pendant une heure n'était pas vraiment ce qu'elle voulait, au contraire elle aurait voulu partir le plus loin possible, mais elle restait malgré tout une Médicomage et le bien de ses patients restaient le plus important, et le connaissant il se barrerait dès qu'elle aurait le dos tourné donc...! Elle tira une chaise et poussa une nouvelle fois l'épaule du garçon pour qu'il s'allonge sur le dos, puis alla s'asseoir sur sa chaise. Kasumi avait franchement envie de lui demander ce qu'il avait fait ses dernières années, et surtout pourquoi il avait disparu subitement sans laisser aucunes traces. Mais d'un autre côté la blessure qu'il avait reçut dans le dos, ne lui donnait pas vraiment envie de savoir ce qu'il faisait à l'heure actuelle. Elle croisa les jambes, détaillant sans même le remarquer, chaque courbe du corps de l'autre, saurait pu devenir limite gênant si elle ne semblait pas autant déconnecté du monde réel. En effet, elle était totalement perdue dans ses pensées en train de se dire que Arron avait au final bel et bien remarqué sa bague de mariage, et bien qu'il n'en ait fait mention qu'avant de se casser la gueule, elle était presque vexée que cela ne le contrarie pas. Oui faut comprendre, lorsqu'elle avait 17 ans, il avait fait d'elle sa chose n'acceptant que personne ne la touche, ni qu'elle ait des fréquentations intimes avec des garçons, trouvant toujours une façon plus ou moins cruelle de la punir par la suite. Et là, il avait vu son anneau et il l'avait à peine mentionné comme quand on dit bonjour à quelqu'un, s'en était vexant. Non en fait, le pire c'est qu'elle pense que c'était vexant, ça, ça faisait flipper, franchement.

    "Je te donnerai un autre T-shirt, il est hors de question qu'un de mes patients se ballade avec un torchon pareil sur le dos" Fit-elle calmement pour meubler le silence qui s'était un peu installé. "En plus il est plein de sang et déchiré par le sort et j'ai quelques affaires dans mon vestiaire qui devrait t'aller" Les T-shirt d'Adam qui passait souvent après le boulot se changer ici, mais ça on éviterait de le dire. Le silence se réinstalla et elle était toujours aussi gêner d'être ici, tripotant son pendentif contenant la photo de Rui, espérant ainsi se donner du courage. Ce fut à ce moment là que la porte s'ouvrit, faisant sursauter l'asiatique "Kasumi tu peux venir une minute je te pris" Fit une de ses collègue.

    Cependant, dans la précipitation de sortir et son sursaut, Kasu n'avait pas remarqué que son collier s'était décroché et qu'il était tombé à terre, juste à côté du lit de Arron. Alors pendant qu'elle papotait sur un cas avec sa collègue dans le couloir, peut-être que l'irréparable était en train de se produire et qu'il serait l'heure de rendre des comptes...?
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeLun 5 Sep - 15:32

Toujours faire l’inverse de ce qu’on lui demande, c’est pourtant une particularité bien connue d’Arron, alors il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il reste bien sagement allongé sur le lit à attendre qu’on lui autorise la sortie. Surtout quand cette suggestion lui venait directement de la personne dont il souhaitait s’éloigner le plus rapidement, mais il faut croire que le sort aime choisir quelqu’un au hasard et s’acharner un coup dessus pour bien faire comprendre qui c’est qui commande, et a priori, ce n’était pas Arron le chef aujourd’hui. Une chute idiote qui valu quelques jurons de la part du Japonais, plus ridicule tu meurs, pour une fois il aurait du se montrer coopératif et rester immobile comme Kasumi le lui avait demandé mais non, au lieu de ça, il avait voulu joué les durs, le résultat ne risquait pas de surprendre. Seul, il essaya de se relever, Kasumi le connaissait que trop bien pour savoir que ça aurait empiré les choses si elle était venue l’aider de suite, et c’est surement ce qui allait arrangé la suite, du moins, il accepterait de rester immobile, force est d’admettre qu’il avait bien mal agit. Manque de chance la plaie s’était ré ouverte et la douleur s’intensifiait de plus belle, cette fois ci il attendrait bien sagement parce que même en étant un homme fort et habitué à se recevoir des sorts en pleine gueule, il se serait volontiers passer de cette douleur là qui le faisait grimacer de plus belle.

« T’avais qu’à mieux me soigner, j’suis sur que même si je n’avais pas bougé, ça se serait ré ouvert ! » Parce que monsieur souhaitait avoir le dernier mot, évidemment, et qu’il n’était pas question d’accepter d’avoir tord, et puis encore. Pourtant il resta bien sage après ce qu’elle lui avait dit, qu’elle le soigne restait l’unique résultat à attendre et comme elle l’avait souligné, il n’était pas en position de donner des ordres. Tout alla alors très vite et ce qui en résultat fut radical, de gros yeux ronds, le visage mauvais, cette idiote venait de le priver de sa baguette, chose à ne pas faire. « Qu’est ce que tu fais ?! » S’exclama t-il alors. Il ne quitta pas l’objet magique des yeux jusqu’à ce que la médicomage le lâche et s’adresse à nouveau à lui. « Je n’aime pas ce genre de deal. Je me souviendrais de ça Andô. » Lâcha t-il sèchement alors qu’il s’installa plus confortablement sur le lit, l’air renfrogné. Il fallait qu’il regarde partout, partout sauf en direction de Kasumi, pour des raisons plus qu’évidentes, aucune attache ne devait renaître, cette fille, il devait se contenter de la mépriser, c’était suffisant. Lorsqu’il tourna la tête juste pour ne pas s’engourdir d’un côté, il n’oublia pas de reposer furtivement ses yeux sur l’anneau, et s’il n’avait rien dit, il n’en pensait pas moins, alors comme ça aujourd’hui elle appartenait à un autre, bizarrement, une étrange sensation l’avait gagné, mélange de haine et de doute, des doutes sur lui-même, oh il ne manquerait pas de lui faire part de quelques remarques mais pas avant d’être certain de pouvoir partir d’ici.

« Je suis un sorcier, au cas où tu l’aurais oublié, des fringues j’en ai à volonté si je veux alors épargne moi ta charité. » Le ton était nettement plus froid qu’à son arrivée, il n’avait en rien changé du Arron d’autrefois, l’arrogant de service sans scrupule pour s’en prendre à ses camarades, et d’avoir vu cet anneau, c’est comme si sa colère remontait à la surface, plus contre lui-même, après tout pourquoi se sentait-il autant touché par ce détail censé être sans importance… La porte s’ouvrit alors, une autre médicomage entra et réquisitionna Kasumi, quand à la chute du pendentif, elle n’échappa pas à l’œil vigoureux d’Arron qui bougea de son lit afin de le ramasser, et c’est sans la moindre gêne qu’il le détailla d’un peu plus près, y découvrant à sa grande stupeur la photo d’un enfant. Pour être exact, Arron lui-même n’aurait pas su ce qui s’était mit à bouillir en lui, mais il n’était pas stupide et cette photo, si elle ornait le cou de Kasumi, c’est bien parce que cet enfant devait être le sien, et c’est avec force qu’Arron le serra entre ses doigts, persuadé qu’il était d’elle et de son tendre époux. C’est drôle comme l’envie de meurtre peut vite se faire ressentir.

Se fichant bien de risquer d’ouvrir une troisième fois sa plaie, Arron s’extirpa du lit, marchant difficilement jusqu’à sa baguette qu’il empoigna avant de jeter un sort qui l’habilla de la tête aux pieds, des fringues plus décents, vu que les ‘torchons’ avaient déplus à madame… Puis il resta posté contre le mur juste à côté de la porte, attendant simplement que la jeune femme revienne. Des bruits de pas dans le couloir, la voix de Kasumi, et le visage d’Arron se renferma, ce n’est que lorsqu’elle ouvrit la porte afin de revenir dans la chambre qu’il avait empoigner son poignet, l’attirant avec une telle force dans la chambre qu’elle n’aurait pu l’éviter. Tout se passa vite, d’un geste brusque il la plaqua contre le mur, une main posée sur sa bouche pour la faire taire, bloquant ses jambes à l’aide des siennes pour qu’elle ne puisse lui échapper, retour aux sources, cette position, autrefois elle y avait eu droit des tas de fois.

« Tu me croyais mort, alors tu as jugé bon de faire ta vie avec un autre, d’éviter d’avoir ma mort sur la conscience, mais tu sais Andô, au fond je ne t’ai jamais vraiment oublié, et je n’attendais qu’une chose, que ce moment se présente afin que je puisse me venger comme il se doit. Au fait, comment va ton fils ? » Se venger ? Oui, d’avoir pu l’aimer, autrefois. Et sans scrupule, il écrasa ses lèvres contre les siennes, lui donnant ce genre de baiser du temps de leur « jeunesse », sans véritable sentiments, rien qu’une envie de profiter de l’instant, de lui rappeler combien elle avait elle aussi pu s’enticher de lui. Quand à la remarque sur son fils, il fallait bien qu'elle comprenne qu'il était au courant.

« N’oublies pas, je ne t’ai jamais offert cette liberté, je récupère toujours ce qui m’est du. » Ajouta t-il après avoir rompu le baiser, plongeant son regard noir dans celui de la nippone. Qu’elle crie maintenant si elle le souhaitait, mais la ‘menace’ était lancée, c’était tout.
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeLun 5 Sep - 17:15

    Une des collègues de travail de Kasumi avait ouvert la porte, un peu trop subitement et vu que la nippone était déjà tendue, elle sursauta involontairement, décrochant par mégarde son pendentif contenant la photo de Rui. Comme toutes les photos sorcières, cette photo était animé, on pouvait y voir le garçon faire un grand sourire, dévoilant ses dents, tout en faisant un grand coucou à l'objectif. C'était une photo qu'Adam avait pris pour les 8 ans du ptit boy et qui ne quittait donc jamais le cou de la jeune femme. Cela lui rappelait toujours ce qu'il y avait de plus important dans sa vie et ce qui l'avait fait avancer jusque là, dans les moments dur ou les choix importants, ses pensées se tournaient toujours vers son fils. Pas qu'elle ne pensait jamais à son couple, ni à sa vie de "Madame Kurtis" -c'était son nom à présent mais elle avait gardé son nom de jeune fille pour travailler- mais Adam arrivait toujours en second plan par rapport à son fils, si un jour elle était amené à faire un choix se serait Rui qu'elle choisirait sans même hésiter un seul instant. Peut-être était-ce cruel à dire, pourtant elle adorait son mari et elle entretenait des sentiments pour lui. Cependant, elle le savait elle n'aimerait jamais Adam comme elle avait pu aimer Arron, c'était comme ça. Vous comprenez alors peut-être mieux pourquoi elle n'était pas forcément ravie de revoir l'autre asiatique, c'était comme remettre en cause huit belles années de sa vie. Aussi fut-elle ravie que sa collègue lui offre une légère "distraction" de la mise sous surveillance de son turbulent patient qui semblait très contrarié par le fait qu'elle lui ait supprimé sa baguette. En plus il avait bien repris son petit air super arrogant alors qu'il avait été à peu près "correct" depuis qu'elle était arrivé, alors autant qu'elle allonge son entretient avec sa collègue !

    Les deux femmes discutèrent d'un cas et allèrent voir un patient, Kasumi prodigua deux ou trois conseils, puis revint vers la chambre d'Arron en traînant franchement les pieds, saluant un patient qui sortait tout en appuyant sur la poignée. Là, tout se passa tellement vite, d'ailleurs elle ne comprit pas bien tout de suite la situation, elle se sentit juste entrainé rapidement à l'intérieur de la chambre, tirée par le poignet et se retrouva acculé contre le mur, tendit que la porte claqua et qu'une main vint se poser sur sa bouche. Elle fusilla du regard Arron, qui semblait hors de lui, ce con lui avait fait mal et elle ne comprenait pas pourquoi il avait changé de comportement en si peu de temps, on aurait dit un fou. Il lui bloqua bien vite les jambes entre les siennes, position qu'elle n'appréciait guère pour savoir par expérience que c'était souvent comme cela qu'il la faisait soumettre à sa volonté autrefois. Kasu ne se débattit même pas, bien qu'elle avait un peu peur de ce qui pourrait lui arriver, mais elle préférait savoir ce que la boule de nerf avait à lui reprocher. D'ailleurs ça ne tarda pas à arriver, voix haineuse, regard noir, youhou elle avait le droit à la complète immersion en "Retour vers Pourdlard". Elle qui s'était plainte mentalement du fait qu'il n'ait pas péter un cable en voyant sa bague de mariage, voilà qu'elle était exaucé. Cependant, ce n'était pas vraiment ses menaces qui la figèrent mais lorsqu'il mentionna son fils. Elle baissa rapidement les yeux pour voir que Arron tenait son collier dans ses mains, et son coeur s'accéléra de panique à cette constatation.

    La suite fut d'autant plus effrayante puisque, comme autrefois, il vint écraser ses lèvres sur les siennes, l'entrainant dans un baiser qui n'était pas franchement là pour donner du plaisir. Autant dire que Kasumi n'apprécia pas du tout ce geste, fait dans l'unique but de l'humilier, ni ce qui lui dit par la suite. Il l'avait toujours considéré comme un objet, il venait d'en donner la preuve. Ravalant la tristesse qui l'inonda à cet instant, en bonne médicomage qui connait son métier, elle vint porter un cou fort au niveau de la blessure de l'autre de sa main libre, ce qui le fit tanguer un peu, permettant à la demoiselle de se dégager. Une fois cela fait, elle asséna une bonne grosse gifle à Arron, espérant parfaitement qu'il souffrait atrocement du dos à cet instant. Elle ne savait même pas si elle allait réussir à lui exprimer correctement sa colère, tellement ces huit dernières années lui revenaient en pleine face , de plus sa colère était plus de la tristesse concentrée que de la haine ou du dégoût, aussi luttait-elle avec un grand désespoir de contenir des larmes qu'elle sentait monter. Cependant, cette tristesse devait se voir comme le nez au milieu de la figure, et ça s'était un sentiment qu'elle n'avait jamais dévoilé au garçon avant ce jour, surement en jubilerait-il.

    "Tu crois que j'ai dansé joyeusement sur ta tombe lorsque tu as disparu !?" Voix cassé par l'émotion. "Je ne t'ai jamais appartenu Arron, si tu l'avais voulu fallait te réveiller y'a huit ans" Elle essayait de lui faire comprendre que s'il avait vraiment voulu d'elle, il aurait du lui faire comprendre lorsqu'ils se côtoyaient encore, mais il lui avait largement comprendre une chose : elle n'avait jamais été rien d'autre qu'un jouet pour lui. A cette constatation une larme ou deux lui coulèrent sur les joues, qu'elle balaya bien vite d'un revers de la main, elle espérait qu'il prenait son pied là. "J'ai joué avec toi à l'époque Arron, et tu veux que je te dise franchement ? J'ai adoré, oh oui j'ai vraiment aimé ça pendant que toi tu te félicitais de la façon par laquelle tu avais réussi à me soumettre à ta volonté" Encore une fois une larme roula, c'était des instants qu'elle s'était repassé des centaines de fois et ça lui faisait toujours le même effet. "Mais maintenant c'est fini, je ne jouerai plus jamais avec toi, j'ai une vie, j'ai un fils, et Rui et tellement plus important que tout ce que j'ai connu dans ma vie, je ne te laisserai donc pas venir gâcher la sienne !" Oups, boulette, dans la précipitation et sans même sans rendre compte elle venait d'associer son fils à Arron, ce qui n'était pas franchement une bonne chose. "Et j'ai Adam, ce n'est peut-être pas l'homme idéal, mais il c'est tellement bien occupé de mon fils et tu ne pourras jamais imaginer combien il a pu me donner de lui-même" Deuxième grooosse boulette, elle venait d'avouer que Rui n'était pas le fils d'Adam, mais toujours dans la précipitation et l'émotion, elle n'avait pas fait attention à ses paroles, lâchant plutôt ce qu'elle avait au fond du coeur.

    Elle se recula contre le mur et se laissa glisser au sol, venant placer sa tête entre ses jambes, comme le ferait une petite fille qui pleure après un cauchemar terrible. C'était un peu le cas pour Kasumi, puisque Arron lui avait affirmer sa plus grand crainte : il n'avait jamais tenu à elle plus qu'on ne tient à un objet. En huit ans et en voyant Rui grandir et lui ressemblait, elle s'était dit pour qu'il y ait un infime espoir qu'il l'ait apprécié juste un peu...mais il venait de tout détruire en bloc, il y avait de quoi être attristé de savoir que l'homme que vous avez aimé n'a jamais ressenti la même chose pour vous. Elle rassembla un peu ses esprits et respirant un grand coup, elle se releva et saisit rapidement son collier, que l'autre tenait toujours dans sa main, pour se le rattacher rapidement autour du cou. Elle se retourna vers Arron, plantant un regard froid dans le sien.

    "Je ne veux plus jamais te revoir"
    Le ton était ferme et décidé, aussi, tourna-t-elle les talons, direction la sortie.
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeLun 5 Sep - 18:28

C’est probablement la jalousie qui avait mit Arron dans cet état, parce que même s’il continuait sur sa lancée, il ne pouvait nier que Kasumi avait énormément compter pour lui et si jamais il n’avait cesser de s’en prendre à elle au cours de leur septième année à Poudlard, c’était en partie parce qu’elle avait réussi à toucher son cœur, lui qui prônait sa grande insensibilité. Rien que pour ça, il lui en voulait terriblement, il n’a jamais pu accepter qu’une femme puisse le rendre faible et pourtant, pour elle il aurait pu s’adonner au pire sans qu’elle ne l’ai jamais su. C’est la raison première qui avait poussé Arron à s’éloigner d’elle, à partir sans donner de nouvelles, parce que s’il est capable des pires choses, selon lui il n’y a pas pire que d’être attaché à une personne, surtout quand on sait dans son fort intérieur que l’avenir ne pourra qu’être noir, c’était en tout cas ce qu’il avait choisit, virer du côté sombre pour agrémenter d’un peu de piment sa vie si morne d’autrefois. Voilà pourquoi cet accès de violence, cette méchanceté dans ses paroles, et ce baiser vide de tout sentiment, il ne pardonnait pas, et pourtant il ne pouvait s’empêcher d’envier celui qui l’avait épousé et lui avait donné un enfant –parce que oui, Arron était persuadé que c’était leur enfant-. C’est un violent coup au niveau de sa blessure qui calma radicalement Arron dans sa lancée, brièvement certes mais elle n’y était pas allée de main morte et la douleur l’avait assurément affaiblis d’un seul coup, si bien qu’il tangua, fulminant de rage. A son visage, on aurait pu croire qu’il était sur le point de commettre l’irréparable tant la haine se retranscrivait sur ses traits d’ordinaires si lisses. « Espèce de… » Il n’eut pas besoin de terminé sa phrase, se penchant en avant tout en posant sa main sur sa blessure lorsqu’une main sans délicatesse percuta sa joue, à coup sur la marque de la dite main devait apparaitre en rouge à l’endroit frappée.

C’est après cela que Kasumi laissa échapper sa rage, du moins c’était tout le ressentit qu’avait Arron en l’écoutant même s’il se concentrait d’avantage sur l’atroce douleur dans le bas de son dos, il put d’ailleurs découvrir sans grande surprise que sa main était couverte de sang, son nouveau tshirt était lui aussi bon pour la poubelle mais il resta concentrer sur ce qu’elle lui disait, ne laissant rien échapper au hasard, et surtout pas les sous entendus frappants. Il la laissait débiter sa tirade, de toute façon il n’en avait pas fini avec elle, pas après ça, et encore moins après ce qu’elle lui balançait à la gueule. Vraiment, il avait réussi à la manipuler tel un expert, la preuve, elle était loin de se douter que le jeu aussi s’était transformer pour Arron au fil du temps, et que s’il n’avait cessé de s’acharner sur elle, c’était une manière de la garder proche de lui, mais le lui avouer serait réduire à néant tous les efforts, il ne devait pas lui dire ce qu’elle avait représenté pour lui, pire, ce qu’elle représentait surement encore aujourd’hui. Tout se bousculait dans la tête du nippon, et malgré les picotements qui semblaient envahir tout son corps, certains détails avaient tilté dans son esprit, et lorsqu’il s’en rendit compte, il vit Kasumi tournant les talons, bien décidé à couper les ponts une bonne fois pour toutes. C’est à ce moment là qu’Arron fit un pas et la rattrapa par le bras, le visage rouge prouvant à quel point il luttait contre la douleur, c’en était carrément étouffant.

« Pour qui tu te prends à me parler de cette façon ? Tu ne vaux pas mieux que moi Andô, tu es une hypocrite qui ne songe qu’à son propre bonheur et qui fait croire qu’elle est à l’écoute des autres, mensonges ! Tu parles comme si tu savais tout sur tout, tout sur moi, mais tu te goure sur toute la ligne, alors arrête d’afficher ton bonheur sur un plateau, tu t’es au moins autant voilé la face que moi durant toutes ses années ! Oses le nier, tu te caches derrière ton gosse et ton mari, tu n’as pas l’air heureuse, du moins, pas autant qu’autrefois. » Du temps où ils se fréquentaient, faisait-il référence. Il avait bien laissé sous entendre que lui aussi s’était ‘voilé la face’, à elle de comprendre ou non le sens exact de cette phrase, mais quelle importance aujourd’hui, il n’avait eu que ce qu’il méritait, finalement toutes ces années à feinter l’indifférence et le moindre sentiment avaient payé. « Ta facilité à prêcher le vrai du faux n’est finalement pas aussi parfaite que je l’avais pensé, apprend à voir plus loin que le bout de ton nez. »Autrement dit, elle aurait du comprendre qu’il ne l’avait jamais considéré plus qu’une femme unique à ses yeux, mais il ne pouvait pas tant lui en vouloir, il ne l’avait pas aidé. Si le ton était descendu d’un cran de la part d’Arron, sa colère n’avait certainement pas disparue, elle ne disparaitrait surement jamais, et c’est sur cette tension que le rafleur vascilla et tomba sur le sol, brûlant au possible, conséquence de l’accumulation de douleur et de la montée en flèche d’adrénaline, ah il était beau l’homme froid et insensible, et à même le sol, il s’adressa une nouvelle fois à elle, presque dans un murmure. « T'as couché avec combien de mec après moi Andô ?... » Les yeux fermés, il n’était pas certain de garder la tête froide jusqu’à ce qu’elle lui réponde, il frôlait l’évanouissement mais s’acharnait à vouloir entendre, parce que ce qu’il avait entendu précédemment avait finalement migré jusqu’à la partie ‘logique’ de son cerveau, enfin.
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeLun 5 Sep - 20:26

    Kasumi vacillait entre la peine et la colère, elle se perdait dans ses souvenirs, de cette époque qui semblait bien loin, ou elle avait commencé un jeu sordide avec Arron. Elle se souvenait parfaitement à partir de quand elle avait commencé à penser différemment à lui, c'était après qu'il l'ait secouru quand trois garçons l'avait coincé un jour dans un couloir, ce jour là elle avait décidé de son plein grès et non pas par "obligation" comme pour leur première fois, de coucher avec lui. Le plus incroyable c'est qu'après huit ans, elle arrivait encore à se souvenir de détails infimes, comme la façon qu'il avait de la toucher, le scintillement spécial qui s'allumait dans ses yeux lorsqu'il se perdait dans ses coups de rein, ou encore la chaleur que son souffle dégageait dans son cou. Après cette deuxième fois, assez torride autant l'avouer, ils avaient commencé à devenir ce qu'on pourrait appeler des "sex friends" -détails près qu'ils n'étaient pas amis-, s'envoyer des mots par hiboux interposé avec un lieu et une heure, et pendant leur rendez vous, ils faisaient encore et encore l'amour. Elle avait toujours pensé qu'à force de coucher toujours avec la même personne on finissait par se lasser, mais elle avait bien vite découvert qu'au fur et à mesure son désir pour Arron ne faisait que s'accroître. Pourtant, ils ne parlaient pas, ils se contentaient de se donner du plaisir, en dehors de leurs rendez vous, ils ne se fréquentaient pas, hormis quand l'autre serpentard voulait la punir d'une faute qu'elle aurait pu commettre. Personne n'aurait pu se douter de se qui ce passait entre eux, ce n'était pas de l'amour -du moins pas du côté du nippon c'est ce que pensait la demoiselle- mais malgré tout leurs ébats étaient toujours très passionnés et elle avait appris par coeur toutes les courbes du corps de l'asiatique, connaissant parfaitement ou il était sensible. Kasumi avait aussi appris à aimer l'embrasser et à découvrir qu'il pouvait mettre lui aussi du coeur à l'ouvrage lorsqu'il ne voulait pas simplement l'humilier, car lui aussi connaissait à merveilles ses points faibles. C'était de ces petits jeux là, qu'était arrivé l'inattendu : Rui. D'ailleurs la nippone n'avait pas choisi se prénom par pur hasard, elle avait fait en sorte de garder un peu de Arron près d'elle ; en effet le "R" venait du prénom du père biologique et le "UI" représentait Kasumi elle même. En somme, elle avait fait en sorte de mélanger leurs prénoms pour en donner un au petit garçon. En plus, c'était un prénom qui lui allait à ravir puisque Rui était aussi agaçant et hautain que son père parfois, mais il avait pris ce sourire qui était propre à Kasumi. Il était à l'image de son prénom, l'exact mélange des deux asiatiques.

    Aussi, lorsqu'Arron avait essayé de lui refaire son petit jeu de dominateur, elle l'avait calmé direct, essayant par la suite d'exprimer toute la frustration qu'elle avait pu ressentir, ce qui n'empêcha pas l'autre de la ramener bien vite sur terre en la cassant de toute part, même en souffrant atrocement. Il avait raison. Elle le savait. Elle n'avait jamais été aussi épanouie qu'à l'époque ou ils se fréquentaient et le fait qu'il vise juste la perturba un peu. Elle était heureuse avec Adam, mais elle n'était pas comblé, même son mari avait bien vite deviné qu'il y avait quelqu'un dans son coeur qu'elle ne pourrait jamais rayé, et qu'elle ne serait jamais totalement sienne. Mais ce qui interpella aussi la nipponne fut le fameux "tu t’es au moins autant voilé la face que moi durant toutes ses années", peut-être n'était-il pas autant dépourvu de sentiments qu'il sembler vouloir le faire croire ? Son coeur rata un battement lorsqu'il lui dit qu'il fallait qu'elle apprenne à voir plus loin que son nez le concernant...Rêvait-elle ou était-il en train de lui avouer secrètement des choses ? Elle se retourna vers lui, sa colère et sa peine ayant redescendu d'un seul coup, puis elle le vit vacillait et tomber à même le sol et même si son instinct lui criait qu'il allait détester qu'elle le touche, son flair de médecin ne put s'en empêcher, elle s'accroupit rapidement à ses cotés et passa une main sur son front "Je suis désolé...je suis désolé" lui chuchota-t-elle en le sentant brûlant de fièvre. Au bord du malaise, il réussit quand même à lui poser LA question qui tue, qui la figea pendant un petit instant, avant qu'elle ne se reprenne et soulève son corps magiquement jusqu'au lit, sur lequel elle le déposa doucement. Elle savait qu'il était temps qu'elle lui avoue tout, mais elle craignait sa réaction plus que tout. Aussi préféra-t-elle d'abord s'occuper de sa santé.

    Elle lui fit boire une potion qui ôtait la douleur, puis doucement elle vint rincer son visage à l'eau fraîche le plus tendrement possible, le couvant des yeux. Ses mains se faisaient douces, et pour la troisième fois, elle referma sa plaie, faisant glisser ses mains dans le dos du nippon, afin de lui prodiguer un message qui détendrait ses muscles tendus au possible. Elle redécouvrait avec plaisir la texture de sa peau, et dans un sourire un peu triste, après l'avoir totalement soigné, elle se recula et lui tourna le dos, en regardant par la fenêtre d'un air distrait.

    "Tu sais, depuis toi il n'y a eut que Adam" Lâcha-t-elle au bout d'un long moment de silence. "Rui a huit ans, c'est pourtant facile de faire le calcul" Sa voix était triste, il allait l'insulter, piétiner sa vie en moins de deux, c'est ce qu'il faisait le mieux mais tant pis, il fallait qu'elle le dise clairement, aussi se retourna-t-elle pour le fixer dans les yeux lorsqu'elle lui dit "Rui est ton fils". Elle n'avait pas lâché son regard lorsqu'elle lui avait dit ça mais elle tremblait de tout son être, elle ne pensait pas devoir lui dire ça un jour, ni de devoir supporter sa mine dégoûter lorsqu'il réagirait à ses paroles. Alors autant y aller jusqu'au bout, autant enfoncer le clou complétement, elle avait déjà ramassé ses propres morceaux il y a huit ans, elle pouvait le faire à nouveau aujourd'hui. "Tu veux que je te dise pourquoi je ne suis pas comblée ? Mon petit boy te ressemble tellement, je suis vraiment étonné que tu ne l'ai pas remarqué sur la photo" Fit-elle en touchant son pendentif. "Quand je le regarde tu sais ce que je ressens ? De l'amour. Pas seulement comme une mère aime son fils, mais comme une femme aime l'homme qui lui as donné ce même fils" Elle avait baissé les yeux en disant ça et s'était appuyée contre le rebord de fenêtre pour se soutenir elle même. "Alors oui comme tu l'as dis je me suis longtemps voilé la face, mais je l'ai toujours au fond de moi tu sais, que je t'aimai" Elle rigola légèrement. "Tu ne trouves pas ça misérable ? Tomber amoureuse de la personne qui vous tourmente le plus ? Moi je trouve ça pitoyable" Rire nerveux à nouveau puis elle le fixa à nouveau dans les yeux. "Allez balance moi ton dégoût en plein visage..."
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeMar 6 Sep - 16:23

S’il en avait eu la force, Arron aurait continué à s’en prendre à elle, à déverser son flot de colère garder en lui durant toutes ses années mais la douleur l’avait bien vite rattraper lorsque la médicomage avait appuyé là où ça fait mal, en un geste elle était parvenue à l’affaiblir plus qu’il ne l’était déjà, et la suite aurait pu être évidente. Entre la conscience et l’inconscience, il avait perdu l’équilibre, son corps n’ayant plus la force de le tenir debout, la fièvre l’avait certainement gagner en flèche et il se retrouvait presque aussi démuni qu’un sorcier de premier rang, pourtant sa fierté était bien loin d’être touchée, outre le fait qu’il souffre, tout ce qu’il avait entendu dominait son esprit, et ce n’est que lorsque Kasumi s’approcha de lui et l’aida à revenir s’allonger sur le lit en s’excusant qu’il comprit pourquoi c’était sur elle qu’il avait jeté son dévolu autrefois. Le Japonais ne pourrait pas dire si c’était la faute à la soudaine poussée de fièvre ou à ce retour d’émotion en lui, mais il ne broncha pas, posant un regard différent sur la jeune femme, jusqu’à ce qu’elle décide de lui répondre, et quelle réponse… Huit ans en arrière, et le simple fait qu’elle lui dise que le calcul était simple à faire avait répondu à sa question mais il voulait l’entendre de sa bouche, parce que ce n’était pas possible, il ne pouvait pas être père d’un enfant, et l’ignorer… A croire que si, puisque Kasumi lui avoua enfin la vérité. Et si Arron tentait de ne rien laisser paraitre sur son visage, ses lèvres tremblantes –mélange de fièvre et de sa réaction face à la nouvelle- trahissait son ressentit. Comment pouvait-il réagir à ça, bien sur qu’il crevait d’envie de crier son incompréhension, leur manque de prudence, et surtout, qu’elle n’ai jamais cherché à le retrouver ne serait-ce que pour lui dire, merde, un gosse ce n’était pas rien !

Comment aurait-il pu voir que le gamin lui ressemblait, à cet âge, et surtout quand on est pas habitué à voir des visages d’enfants souriants, même le plus évident n’apparaitrait pas à ses yeux. Sur le coup Arron n’était même pas capable de réfléchir convenablement. Le pire fut surement qu’elle se mette à parler avec autant d’affection, ce dont il s’était détaché depuis toujours, refusant d’accepter lui-même de pouvoir aimer. S’il trouvait ça misérable, bien sur que oui ! Souvent il avait trouvé cette fille pitoyable et pourtant, oui pourtant, il ne l’aurait échangé avec aucune autre et ce n’était pas faute de s’être fait tourner autour par des tas de demoiselles, et dire qu’il n’en avait pas remarqué une seule.

« Je l’ai toujours dis, que tu étais pitoyable, regarde où ça t’as mené… » Fit-il faiblement d’une voix qui trahissait tellement de choses. Comment pouvait-il encore être froid dans ces circonstances ? Ce n’était pas vraiment de la froideur, mais une façon de garder les pieds sur terre, et de ne pas faire en sorte de laisser transparaitre quoi que ce soit. Relevant les yeux à la dernière réflexion de Kasumi, il esquissa un sourire.

« Tu n’imagines pas les raisons qui m’ont poussé à partir, mais je suis assez intelligent pour éviter de te les dire. Tu avais raison, on ne doit plus se revoir, tu ne me verras plus. » Sa sécurité au vu de son avenir certain, s’il était resté attaché à elle et qu’il avait décidé de vivre à ses côtés, alors rejoindre le Seigneur des Ténèbres aurait été impossible, ou alors il l’aurait mise en danger, tout bêtement. Il semblait si… calme, comme si avoir évoqué leur fils l’avait radicalement changé sur le moment, mais s’il montrait ne serait-ce qu’un infime intérêt pour l’enfant, tout serait réduit à néant, surtout maintenant qu’il était lié de près à Lord Voldemort, imaginez la scène, Arron qui prend congé en donnant comme raison l’envie de connaitre son fils, tellement plus important que de l’aider à dominer le monde magique, hein… Posant sa tête sur l’oreiller, il ferma les yeux l’espace de quelques secondes. « Rui… » murmura t-il dans un sourire avant de se laisser emporter par le sommeil, il n’était pas spécialement fatigué non, mais le mix de tout ce qui lui était arrivé cette journée, autant physique que morale, l’avait achevé, rien que cinq minutes il fallait qu’il récupère, qu’il reprenne ses esprits, rien que cinq minutes…
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeMar 6 Sep - 19:55

    Elle venait d'avouer ses deux plus grands secrets à Arron : le fait que Rui était son fils et qu'elle avait été amoureuse de lui. Malgré cela, malgré sa peur de la réaction du nippon, elle sentait un poids sur sa poitrine s'envoler, ça lui faisait tellement étrange comme sensation, elle avait tellement eut l'habitude de cette pression depuis huit ans, mais ce n'était pas désagréable. Bien sur qu'elle avait cherché Arron, fouillant dans les fréquentations de l'époque du garçon et même en essayant de retrouver sa famille ou des proches, mais elle n'avait rien trouvé, pas une trace de lui, il était parti comme ça...sans un mot et ça l'avait tellement fait pleurer. Oui elle avait pleurer, elle n'avait jamais autant pleuré depuis la mort de son père -d'ailleurs il n'y avait bien que Arron pour arriver à lui arracher une larme- car elle avait compris à ce moment là qu'elle était seule face à ce qui l'attendrait neuf mois plus tard. Cependant, bien qu'elle avait peur de cette grossesse et de ses conséquences sur sa vie d'adolescente, elle n'avait jamais pensé à avorté, pas une seule fois. Elle avait porté de l'amour à cet enfant bien avant sa naissance, peut-être cela avait-il réussit à soulager sa peine, oui reporter son amour pour le Serpentard vers son gros ventre tout rond l'avait beaucoup aidé. Bien sur, par la suite, elle était tombé amoureuse de son fils, la première fois qu'elle l'avait eut dans les bras, ses premiers pleurs, ses premiers gazouillement, ses premiers mots, ses premiers pas. Elle l'avait choyé et aimé comme elle ne l'avait jamais fait auparavant, avec l'espoir fou qu'un jour peut-être le père de ce petit être reviendrait. Pourtant, malgré son amour toujours présent pour le nippon, elle avait épousé Adam, lui qui avait tellement cherché à conquérir son amour et qui lui avait offert tant de tendresse. Le jeune homme n'avait pas été assez fou pour croire qu'il pourrait un jour remplacer l'homme que Kasumi avait perdu -et dont elle ne lui avait que peu parlé-, mais il l'aimait tellement fort qu'il avait voulu tout lui offrir. Il avait gagné au final, puisque la japonaise était tombé amoureuse de lui, d'une certaine façon du moins, ce n'était pas l'amour passionné et éternel comme on le trouverait entre deux âmes soeurs, mais tout les deux étaient très complices et tendre envers l'autre. Adam lui avait offert ce qui lui manquait à sa vie et en plus de cela, il avait toujours élevé et considéré Rui comme son fils -bien que ce dernier ne l'appel pas papa puisqu'il savait qu'il n'était pas son enfant biologique- lui aussi avait tout donné pour lui.

    Et la voilà aujourd'hui notre belle Kasumi âgée de vingt six ans, attendant comme on attend une condamnation à mort la réaction d'Arron face à ses révélations. Il semblait affaibli et étrangement calme lorsqu'il commença à parler, mais malgré cela, il semblait tout de même assez perturbé par ce qu'elle lui avait avoué. Un petit sourire triste d'approbation vint se poser sur le visage de la demoiselle qui confirmait bien la première phrase de l'autre. Par la suite, il lui affirma qu'ils ne devaient plus se revoir, qu'elle ne le verrait plus, cela lui brisa le coeur en un instant. Elle ne pouvait pas aisément balayer cette journée d'un revers de la main, peut-être était-il fort mais elle, elle ne l'était pas assez...elle était égoïste, elle voulait le garder tout près d'elle, alors que quelques minutes auparavant elle avait voulu s'enfuir loin de lui. Le garçon se perdit dans ses pensées un instant, puis prononça tendrement le prénom de Rui, juste avant de sombrer dans le sommeil. Aussi, se rapprocha-t-elle de lui, venant se rasseoir sur la chaise qu'elle avait installé un peu plus tôt. Il fallait qu'il se repose, mais cela n'empêcha pas Kasumi de venir se saisir de sa main tendrement. C'était une chose qu'elle faisait à l'époque de Poudlard, lorsque parfois, après le sexe, il s'endormait. Elle se permettait un court moment de tendresse et d'amour, elle s'en rendait compte à présent : elle avait tant besoin de lui. Rui avait besoin de lui aussi. Le petit garçon savait qu'il n'avait jamais rencontré son papa et même s'il ne s'en été jamais plain, la jeune femme savait que ça lui manquait énormément, et ce malgré la présence d'Adam.

    Une heure ou deux s'écoula, elle ne savait pas trop, mais elle n'avait pas lâché la main d'Arron une seule seconde, caressant le dos de celle-ci de son pouce, doucement, comme pour l'apaiser. Il semblait si calme, si serein, qu'elle avait presque l'impression qu'il n'avait pas aussi bien dormi depuis des années. Elle aurait voulu se blottir dans ses bras, prendre sa chaleur et s'envelopper dedans, tout simplement pour le sentir, savoir qu'il était vraiment bien là, mais elle ne se permit pas ce geste. La nippone aussi se sentait vidé de toutes ses forces, mais elle ne voulait pas s'assoupir pour constater à son réveil qu'il avait de nouveau disparu. Elle se contenta de le détailler encore et encore, de passer de temps à autre sa main libre dans ses mèches de cheveux. Cependant au bout d'un moment, lorsqu'elle traçait les contours du visage de l'autre nippon du bout du doigt, elle s'arrêta sur ses lèvres, complétement bloqué par la douceur de celles-ci. Bien sur, il lui avait donné un baiser, mais s'était un baiser pour humilier pas pour donner du plaisir...Elle se trouva bien vite envieuse des femmes, qui avaient pu ne serait-ce que goûter la saveur de cette bouche pleine. Elle se demanda combien de femme avait-il connu après elle, combien lui avaient donné du plaisir, combien avait-il embrassé et touché ? Ces questions ne faisaient qu'aiguiser sa jalousie et son embarras de parler de la sorte. Elle continua de faire patiner deux de ses doigts sur ses lèvres, distraitement.

    "J'aurai tellement aimé que tu ne partes jamais..." Chuchota-t-elle dans la confidence. "Je t'ai toujours cherché...je n'ai jamais abandonné l'espoir qu'un jour tu reviendrais..." La voix s'était cassé un peu tendit qu'elle regardait le garçon endormi. Elle se rapprocha un peu de lui, elle ne savait pas pourquoi, mais elle arrêta son visage tout près de ses lèvres, les faisant se frôler avec les siennes, qui étaient tremblantes, tant elle se sentait perdu par ce sentiment si fort qui l'envahissait. "Je t'aimerai toujours Arron" Fit-elle dans un souffle léger avant de venir poser ses lèvres tout contre les siennes. C'était un simple et chaste baiser, tendre et doux à souhait, mais c'était ce dont elle avait rêvé depuis bien longtemps.
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeSam 10 Sep - 8:41

La facilité avec laquelle Arron s’était laissé emporté dans l’inconscient n’était pas dans ses habitudes pourtant sur le coup il s’était sentit si bien. Ironique à dire puisqu’en réalité il se sentait très mal physiquement, mais toutes les informations reçues en bloc lui avait littéralement retourné le cerveau, un peu de sommeil était amplement mérité pour encaisser le tout. Au fond, il ne savait pas s’il devait être content d’avoir apprit qu’il était père, après tout jamais il n’en avait eu envie et au jour d’aujourd’hui ça ne devrait rien changer à ses habitudes, son activité de rafleur ne lui permettait certainement pas d’avoir une famille, pourtant, savoir que Rui était élevé par un autre homme, et surtout, savoir que Kasumi avait craqué pour un autre que lui, ça, oui ça, ça le rendait furieux de l’intérieur, et durant le laps de temps où il s’était endormi, diverses images s’étaient bousculées dans sa tête. Le Japonais semblait déjà plus appaisé qu’à son arrivée, parce qu’en dormant ses traits s’étaient détendus, il ne dégageait plus rien de cette haine qu’il avait pu avoir plus tôt, peut-être qu’il ressentait la délicatesse dont faisait preuve Kasumi à son égard, ou alors était-une nouvelle fois la faute à son subconscient, pourtant lorsqu’il ouvrit un œil, il ressentit de suite le contact des lèvres de la médicomage sur les siennes, c’était à se demander si il n’était pas encore en train de rêver vu que quelques heures plus tôt il aurait été près à s’en prendre à elle sans hésiter, et pour se défendre elle n’avait elle-même pas hésité à lui faire du mal.

C’était pourtant bien réel et si il avait de suite refermé ses yeux en s’en rendant compte, la réapparition de ses instincs ne se fit pas attendre, il ne laissa pas à Kasumi l’occasion de rompre le baiser, au contraire, il attrapa son visage entre ses mains et lui offrit un baiser qui n’avait rien à voir avec celui qu’il lui avait donné pour la rabaissé, c’était tout l’inverse, il lui redonnait cette tendresse dont il avait pu faire preuve autrefois, se fichant bien qu’elle ai un autre homme dans sa vie, au contraire, Arron est bien connu pour aimer perturber l’esprit des femmes, particulièrement de cette femme là. Rompant alors le baiser, il reposa sa tête sur l’oreiller, sans que rien ne trahisse un quelconque contentement sur son visage, comme à son habitude il restait impassible.

« Combien de temps j’ai dormi ? » Mieux valait commencer par une phrase sans rapport avec la situation mais il fallait néanmoins qu’il sache, il n’aurait jamais du s’assoupir, il ne restait plus qu’à espérer que les retombées ne se feraient pas, Il devait ignorer qu’il n’avait pas continuer sa ‘chasse’. Se redressant sur le lit, il reprenait doucement ses esprits puis posa un regard perçant sur Kasumi. « Ça ne servirait à rien que je reste, ne lui parle pas de moi, il ne faut pas. » Pas d’attache, le moyen de pression serait trop évident pour le Seigneur des Ténèbres si un jour pression il devait y avoir, et ça Arron se le refusait catégoriquement, mettre les deux personnes qui soient si importantes à ses yeux en danger, plutôt… mourir, oui. « Tu sais, je n’approuve pas ton mariage, je serais prêt à tuer celui que tu as choisis, n’oublies jamais ça. » Et c’était malheureusement vrai, cette jalousie naissante au fond de lui, sentiment qu’il ne l’avait jamais autant insupporté, il serait capable de tuer cet homme oui, sans aucune autre raison.

Bougeant sur le côté, il s’était à présent assis, déjà prêt à quitter l’hôpital, mais à chaque fois qu’il bougeait il la regardait, comme s’il voulait graver son visage à jamais dans sa tête, encore une ironie quand on sait combien d’effort il avait fait pour l’y effacer. Voilà pourquoi elle l’avait toujours agacé, à le rendre aussi faible en sa présence, à chaque fois il ne se reconnaissait pas. « Il faut que je parte, mais avant ça, je voulais revenir sur une chose, parce que je ne voudrais pas que mon fils pense que son père est un salaud, bien que j’admette en être un, à dose modéré cependant. Tu es la seule qui ai jamais compté Kasumi, c’est cette raison qui m’a poussé à te fuir, je voulais juste que tu vive avec ça dorénavant, parce que j’ai horreur que tu puisse affirmer m’avoir aimé, alors que tu trompais à mon sujet sur toute la ligne. Ce qui n’enlève rien au fait que si l’occasion se présente, je profiterais de toi comme autrefois. » Parce que son côté sadique ne pourrait jamais disparaitre même envers celle à qui il venait d’avouer, en quelques sortes, ses sentiments. Il se leva du lit, esquissa une grimace au premier pas et attrapa les vêtements sur la table de chevet à côté de lui qu’il enfila en vitesse avant de se diriger lentement vers la porte puis il s’arrêta en chemin et sans prévenir, s’approcha de Kasumi et l’enlaça, il prenait ça comme une dernière étreinte, qui viendrait consolider tout ce qu’il pouvait éprouver pour elle, un besoin de rendre réel la chose puisque dans son esprit, c’était la dernière fois qu’il la voyait.
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MessageSujet: Re: La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi|   La douleur physique n'est rien parfois |Kasumi| Icon_minitimeVen 16 Sep - 21:59

    Kasumi avait rêvé depuis bien longtemps à un moment comme ça, juste de la douceur et sentir la chaleur d'Arron tout près d'elle. Bien sur, elle profitait de la situation car le jeune homme était endormi, d'ailleurs elle n'aurait certainement pas fait cela s'il avait été éveillé, mais ça n'enlevait cependant pas la saveur de ce baiser. Elle aurait pu s'en vouloir à elle même ou bien penser à Adam avant de poser ses lèvres sur celles du nippon, mais ses instincts avaient pris le dessus, elle savait qu'elle n'aurait peut-être pas d'autres chances, alors, elle avait mis sa conscience de femme mariée au rebut pour quelques instants de tendresse. Alors qu'elle allait se retirer et faire comme si de rien n'était, les mains de l'autre vinrent se poser sur ses joues et réaffirmèrent sa position afin de l'amener un peu plus contre ses lèvres. Arron lui offrait un baiser, un vrai, comme il y en avait eut si souvent -quand elle y réfléchissait bien- autrefois, c'était tellement bon et tellement fort, qu'elle aurait pu en pleurer, cependant, elle se contenta de lui répondre avec cette même dévotion et de profiter un maximum de l'instant présent.
    Kasumi aussi avait fait tant et tant d'effort pour mettre le nippon dans un coin de sa tête, mais à peine pointait-il le bout de son qu'elle même perdait la raison. Elle aurait même totalement pu s'abandonner aux désirs de l'autre s'il lui demandait plus ou moins implicitement. Mais d'un autre côté elle savait qu'elle regretterait surement ses actes après coup, lorsqu'elle verrait le visage souriant de Adam ou que Rui la serrerait dans ses petits bras. Aussi un petit point sur sa conscience s'enleva lorsque Arron reprit sa tête de "je m'en foutiste" en se reculant pour lui parler de la chose la plus neutre au possible, genre "il c'est rien passé" XD

    "Environ deux petites heures il me semble" Fit-elle d'une voix qui se voulait neutre mais qui était trahie par ses joues rosées et ses lèvres rougies par le baiser d'il y a quelques instants.

    Elle le regarda se relever doucement, le couvant du regard comme s'il allait s'évaporer d'une minute à l'autre et lorsque à son tour il darda son regard sur elle, elle su presque instantanément qu'il allait lui parler de Rui. Et elle ne s'y trompa pas. Bien sur qu'elle savait qu'il dirait ça, qu'il dirait qu'il ne resterait pas, elle l'avait bien compris -même si elle ne savait pas exactement quoi- la vie de Arron ne devait pas être un long fleuve tranquille, il n'y avait qu'à voir comment il était arrivé quelques heures plus tôt. Et si elle hocha la tête, n'osant pas dire grand chose, elle fut assez surprise de ce qu'il lui confia à la suite. Elle le croyait pertinemment quand il se disait capable de tuer Adam, il n'y avait qu'à regarder son expression pour comprendre qu'il ne rigolait pas sur le sujet, c'était bien ça qui lui faisait peur...les réunions familiales n'étaient pas pour demain té ! XD Trève de plaisanteries, sur ces mots le garçon se releva et se rhabilla et s'il ne la quittait pas des yeux, elle faisait la même chose, ne se gênant pas pour apprécier la vue au passage. C'était comme si elle essayait d'enregistrer un film de lui dans sa tête pour se le repasser en boucle encore et encore. Elle ne voulait même plus battre des cils, tellement elle craignait que cela le fasse disparaître. Mais elle fut ramené sur terre lorsqu'il reprit la parole, son coeur rata d'un battement lorsqu'elle écouta sa tirade et quelques larmes coulèrent lorsqu'elle comprit qu'il lui faisait ses adieux tout en lui avouant son amour elle. Lorsqu'elle le vit partir vers la porte, elle était tellement tétanisé qu'elle n'avait même pas esquissé un seul mouvement, elle ne savait même plus si elle aurait préféré ne jamais le revoir ou si elle préférait vivre cet adieux déchirant. Mais alors qu'elle se posait cette question, il vint auprès d'elle et l'entoura dans ses bras d'un étreinte un peu maladroite, comme leur relation d'ailleurs.

    Son cerveau mit un petit instant cependant à capter les informations, mais lorsque cela fut fait, elle leva les bras et vint à son tour le serrer contre elle. Elle alla nicher sa tête dans son cou, respirant sa peau, s'imprégnant de sa chaleur et de sa douceur et elle ne put s'empêcher de pleurer encore un peu en lâchant des "Ne pars pas" entre deux sanglots. Décidément il n'y avait vraiment que lui pour la retourner comme ça. Elle voulait tellement le retenir mais il échappait déjà à son étreinte, bien qu'elle sentait qu'il avait mal lui aussi quelque part. Alors Kasumi attrapa sa chaine et son précieux pendentif et le détacha, avant de venir accrocher la chaine autour du cou de Arron, avant de cacher le pendentif sous le T-shirt de ce dernier, tout contre son coeur, laissant d'ailleurs sa main sur celui-ci, écoutant les battements de ce qui lui appartenait.

    "Garde le toujours avec toi, tu dois me le promettre"
    Dit-elle "Il sera toujours avec toi comme ça...et moi aussi" Disant cela elle s'était rapproché et vint poser une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes, avant de s'écarter et de se retourna, lui tournant le dos. Elle ne voulait pas le voir partir, si elle le faisait elle savait qu'elle le supplierait de rester, de ne pas l'abandonner et elle savait qu'il ne pourrait pas accéder à sa requête...elle le savait, alors elle ne se retourna pas, ni même lorsqu'elle entendit ses pas s'éloigner, ni même lorsqu'elle entendit sa main tourner la poignée, ni même lorsque la porte s'ouvrir et qu'elle l'entendit sortir. Elle avait si mal et elle pleurait tellement que ses jambes lâchèrent et qu'elle tomba sur les genoux, pleurant son coeur en miettes.
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