Phineas ressemble beaucoup à son père. Il peut être très violent si on le cherche. Il s'emporte vite, ne pèse pas ses mots et n'a pas sa langue dans sa bouche. De ce fait, il peut parfois même être assez blessant. S'il ne porte aucun préjugés – car il a horreur de cela – il ne peut s'empêcher toutefois de se montrer réticent envers certaines personnes qu'il sent moins qu'une autre. Pour avoir sa confiance, il vous faudra faire part de beaucoup de patience mais surtout que vous lui prouviez certaines choses. Ne lui demandez pas quoi, il ne saurait dire exactement ce qu'il attend de vous. Il a horreur de la méchanteté gratuite et peut devenir très cruel si on s'en prend aux personnes qu'il aime. Et en plus de remonter les bretelles ou d'en venir aux coups (c'est très fréquent chez lui) vous aurez droit en plus à une vengeance sans doute pire que le malheur que vous auriez fait à l'un de ses proches. Il est très courageux et s'il doit risquer sa vie pour en sauver une autre, il le fera. S'il donne sa confiance en très peu de gens, il est loyal envers ses proches. Il n'aime pas être trompé et il est très rancunier aussi, il n'oublie rien, ne pardonne jamais. Depuis enfant, il a l'habitude de toujours se surpasser pour être le meilleur. Il n'accepte pas la défaite et est très dur envers lui comme envers les autres. C'est ce qu'on pourrait lui reprocher : en demander trop, attendre énormément de l'autre. Mais s'il se donne corps et âme pour autrui, on lui doit à ses yeux le même service.

Sa mère Marianne a étudié dans la prestigieuse école de sorcellerie française de Beaux-Bâtons, avant de rencontrer son futur époux et père de ses enfants, Andrew Belvedere lors d'un championnat du monde de Quidditch où les équipes de leur pays étaient adversaires. Marianne est venue définitivement s'installer en Angleterre à la fin de ses études pour rejoindre Andrew, homme qu'elle avait épousé lors de l'été 1977. Ils eurent trois enfants : l’aîné Phineas, Eddie puis Jude.

Pendant toute son enfance, Phineas a grandit à Flaglet-le-Haut, un petit village où se côtoient sorciers et moldus, situé dans la région de Yorshire. A onze ans, il entre à Poudlard, envoyé chez les serpentards. Son père Andrew avait appartenu à cette maison et cela rendait fier le père qu'il était. Deux ans plus tard, Eddie rejoignait les rangs des Serdaigle. Sa grande sagesse lui dut cette place et cela n'étonnait ni ses parents, ni son grand-frère. Trois ans plus tard, ce fût Jude, la dernière qui fut envoyé par le Choixpeau magique dans la même maison que son frère. Elle ressemblait à Phineas, ayant le même tempérant, cette envie de toujours arriver à ses fins. Sa ruse expliquait sans doute aussi que son patronus soit un renard.

La famille Belvedere ont toujours utilisé la magie. Abasourdi par la façon étrange de vivre qu'avaient les moldus – ils ne les méprisaient pas pour autant. Si cela aurait été le cas, sans doute ne seraient-ils pas restés à Flaglet-le-Haut mais auraient-ils rejoins le cœur de Londres. Andrew et Marianne ont toujours beaucoup voyagé, que ce soit avant de fonder une famille ou après. Nombreux fût les pays qu'ils visitaient chaque année. Ils ne manquaient pas d'argent et leur revenus très aisés leur permettait de tels loisirs. Andrews était auror et Marianne guérisseuse. France, Italie, Russie, Danemark, Etat-Unis : les principales destinations – et sans doute les préférées de Phineas.

« Cela s'est passé cet été, un 18 août pour être exact. Il était tard, la nuit était tombée et c'était un soir de pleine lune. On marchait sur le chemin qui menait jusqu'à chez nous, mes sœurs et moi. Nous habitions une petite maison de campagne, après la sortie du village et si nous avions tardé, c'était pour contempler le ciel étoilé. On était sortis du jardin familial pour préférer s'isoler dans l'un de nos endroits préférés. Là, où une petite cascade se trouvait à bordure de la petite forêt et où les arbres qui nous encerclaient, laissés un espace largement dégagé pour pouvoir apercevoir le ciel. Quand je repense à ce drame, je me répète sans cesse, avoir agit bêtement, de façon si irresponsable. A cause de moi, Jude est morte. Si Eddie est toujours en vie actuellement, c'est une chance. Ma survie également, mais c'est une toute autre histoire... Nous arrivions a proximité du pont de pierres quand l'attaque s'est produite. Ni mes sœurs, ni moi-même nous doutions un instant être suivit à la trace par...une créature de ce genre là. Si nous croyions en l'existance des loups-garous, nous n'avions pas penser pouvoir tomber nez à nez en face de l'un d'eux un jour. Quelle fatale erreur ! J'ai crié à mes sœurs de s'enfuir en courant tandis que la bête se jeter sur nous. Malheureusement, elle aggripa le bras de Jude. Avec horreur, à la fois une peur immense et du courage j'avais pointé ma baguette vers le loup-garou. C'était peine perdue... sa mâchoire aggrippait mon cou avec ses crocs saillants. Je fus propulsé dans les airs, pour atterrir par terre. Mon corps a heurté violemment le sol. Plié de douleur, je restais allongé par terre, prit de vertiges, impossible de me relever. Quelque chose de chaud coulait dans mon cou. Je voyais trouble... J'avais l'impression de sentir le sol tourner sous mon corps. Cette folie était infernale, cela donnait envie de dégobiller, aussi. Un cri me ramenait soudain à la réalité. La voix de Jude implorant son agresseur, m'appellant au secours. Je me suis redressé d'un seul coup – dépourvu de ma baguette magique. Je ne pouvais rien faire, c'était déjà trop tard...Jude s'était tue. J'ai commencé à pleurer... Le loup-garou s'enfuyait en courant dans les profondeurs de la forêt à ce moment là. Je me suis approchais du corps de Jude, sans vie sur ce pont de pierres – quelle vision d'horreur...à moitié déchiquetée. Je me suis mit à crier, brisant le silence de la campagne revenu calme après l'attaque de la bête. Je pleurais Jude, j'implorais le ciel de me la rendre, malgré le fait que tout soit fini... Je me suis ensuite enfui, pour aller je ne savais où d'abord. Loin de tout, de tout le monde. Je savais pertinemment que je ne pouvais plus rester auprès de ceux que j'aime. Cette morsure...signée la fin. Je ne pouvais rester, au risque d'attaquer quand la nouvelle pleine lune arriverait. J'étais fichu. J'ai érais pendant longtemps, je traine toujours finalement. A l'issue de quelle quête ? Je ne saurais répondre à cette question moi-même. […] Je devais rentrer en septième année à Poudlard. Je suis aux abonnés absents. Personne n'a plus eut de mes nouvelles depuis la fin août. Je suis damné, complètement perdu et j'ai jamais eut aussi peur de ma vie. Je me suis juré de retrouver l'assasin de ma soeur, j'ignore qui il est. Je ne sais pas non plus où il se cache. Je me pose beaucoup trop de questions, ça me rends fou. Et à chaque veille d'une nouvelle pleine lune je prie pour que je n'attaque aucun humains. C'est atroce... »