Mariage, ce petit mot qui signifie tellement de choses. Surtout lorsque l'on a à peine dix-sept ans. Déjà que je trouve ça stupide pour les personnes qui s'aiment alors pour ceux qui ne s'aiment pas...No comment !On peut très bien vivre avec la personne que nous aimons sans forcement en passer par ces pratiques barbares. Mais il faut croire que dans ma famille ils aiment ça faire "comme tout le monde" donc comme toujours c'est moi qui empathie. Je commence à être habituée sauf que cette fois là on parlait plus de petites choses futiles, mais de mariage. Et fantastique pour aider, ça passait dans la gazette, non content de nous pourrir la vie, il fallait en plus que tout le monde soit au courant ! Je ne l'avais pas remarqué tout de suite, mais les regards en coin de tout le monde m'expliquait qu'il y avait bien quelque chose qui cloche. J'attrapais un exemplaire qui trainait sur une table et me laissait tomber, non sans bruit, sur une chaise en lisant le titre. « C'est une blague ? Comment ils ont pu me faire une chose pareille?»

Je fermais les yeux quelques secondes pensant à certaines réactions dont celle d'un beau blond. J'en entendrais parler de celle là c'était sur ! Je n'avais pas vu passer la matinée, j'étais ailleurs, j'avais entendu un ou deux professeurs me rappeler à l'ordre, mais sincèrement je n'en avais que faire. Les gens murmuraient sur mon passage et me regardait comme si j'étais une bête curieuse. Midi sonna très vite, ce qui était une bonne chose, même si je n'avais pas vraiment faim au final, j'y allais pour faire bonne figure, après tout. Je marchais "tranquillement" lorsque je sentis quelqu'un arriver derrière moi, quelqu'un qui de toute évidence voulait me rattraper vu la vitesse de ses pas. Je ne m'arrêtais pas pour autant, puis je sentis une pression sur mon bras qui m'arracha une légère grimace, me retournant je fis face à mon futur mari, oh joie ! Je l'écoutais déblatérer sa petite phrase avec son air hautin et froid, non mais pour qui se prenait-il celui là, il a oublié que moi aussi j'y étais jusqu'au cou dans toute cette mascarade ?! Il repartait et je ne prenais même pas la peine de répondre, tout simplement parce que je ne savais pas encore si j'allais oui ou non me rendre à ce stupide rendez-vous. On ne parle pas comme ça à Pansy Parkinson, fiancé ou pas !

La journée passa terriblement vite et bon sang l'heure du rendez-vous était déjà presque là, allonger sur mon lit j’écoutai Millicent parler de choses futiles comme toujours. Je pense qu'elle ne c'est même pas rendu compte que je ne l'écoutais pas et que par la même occasion je venais de quitter la chambre. Je marchais jusqu'à la tour d'astronomie il était déjà là. Je n'avais jamais pris le temps de le regarder attentivement, Théodore est un beau garçon c'est sur jamais je ne le nierais, mais la beauté n'est pas un critère d'acceptation pour un mariage. Son regard plongé dans le mien, bizarrement je n'arrivais pas à le détourner, je comprenais pourquoi les filles tombaient sous son charme en un rien, mais je ne suis pas toutes les filles. « Oui, je l'ai lu et même si ça n'avait pas été le cas, les petites messes basses de tes "amies" m'aurais indiqué ce qui se passait. Hey, tu te calmes Nott, je te signale que tu n'es pas le premier choix de mes parents alors remballe moi ta grande répartie qui tue. J'y suis pour rien, passe tes nerfs sur autre chose tu sera gentil !» Je levais les yeux au ciel et m'accoudais sur le rebord de la tour, tout ceci était ridicule, je ne pouvais pas me marier à dix-sept ans et encore moins avec quelqu'un comme Théodore, on n'arrive déjà pas à passer cinq minutes sans se prendre la tête, alors toute une vie...