‘’Mais qu’est-ce qui m’arrive?!’’
C’est devant tout le bordel de la boutique que Fred était planté. Il venait de tout renverser par accident. Parce que bon, il n’aurait certainement pas tout mis à l’envers de façon volontaire, non? En fait, aujourd’hui, il semblait pris d’une maladresse incroyable! Enfin, pas réellement aujourd’hui, c’était plus depuis la charmante visite d’une jolie jeune femme, d’environ son âge, qui venait de le perturber grandement.

George était en pause pendant ce temps, ce qui laissait le rouquin seul à s’en occuper. La belle était entrée par curiosité. Elle avait beaucoup entendu parler de la fameuse boutique et avait envie d’aller y jeter un coup d’œil. Dès que ses yeux croisèrent ceux de Fred, jusqu’alors occupé à ranger une boîte de crèmes canaries dans les étagères, il échappa aussitôt la boîte, ce qui fit tomber par terre toute la marchandise. La jolie lui sourit, alors il fonça tête première dans la porte. Comment avoir l’air con.

Évidemment, sa tête avait cognée assez fort, alors il avait mal, mais peu importe! Il devait aller l’aborder! Fred savait comment s’y prendre avec les femmes. À Poudlard, il avait eu tout de même toutes celles qu’il voulait. Bien sûr, ce n’était pas toujours de l’amour, c’était plus de l’attirance physique et la plupart du temps, il avait envie de…je vous laisse deviner le reste. Son seul grand amour jusqu’à ce jour? Bérénice. Cette dernière était morte, ce qui avait causé beaucoup de chagrin à Fred. Avec le temps, il s’en était remis et était passé à autre chose. Mais elle, ELLE! Elle lui faisait ressentir une sensation toute bizarre. Il avait l’impression que son cerveau venait d’être remplacé par de la bouillie de Pattenrond, le chat d’Hermione, et sentait son cœur battre à tout rompre. Pour la première fois de sa vie, Fred était gêné. Oui, il était gêné d’aller aborder une fille.

Prenant son courage d’ancien Gryffondor à deux mains, il se dirigea vers elle, s’éclaircit la gorge et :

-Puis-je vous aider, mademoiselle?

Trop poli. Cela était loin de lui ressembler. La jeune femme lui sourit. Son visage s’illumina, il la trouvait si jolie…

-Je ne fais que regarder, j’étais curieuse.
-Bien, prend tout ton temps, si jamais tu as des questions, je suis là…tu peux regarder tout ce que tu veux et…

BANG! Il s’engagea dans une caisse de boîtes à flemmes, qui tombèrent toutes par terre. EH MERDE! Rougissant de plus bel, il se pencha pour les ramasser, regardant du coin de l’œil la jolie. Une fois le tout ramassé, il rangea dans les étagères. La jolie était encore là. FIOU!

-E-en passant moi c’est Fred.
-Enchantée, moi c’est Jessica.

Jessica…Jessica…ce nom résonnait dans sa tête.

Heureusement pour Fred, par la suite, il ne fit pas trop de bêtises. Mais reste qu’alors qu’elle quitta, c’était tout à l’envers. Il avait accidentellement renversé quelques trucs. Quelle fut la surprise quand George fit son entrée! Fred lui expliqua le tout, ce qui fit bien rire son jumeau.

-On dirait bien que tu as été frappé par le coup de foudre!

Le coup de foudre? George lui fit savoir qu’il devait rentrer plus tôt, et qu’il le laissait fermer la boutique…ainsi que tout ranger. Ainsi, Fred resta là, à regarder le vide. Qu’est-ce qui venait de se passer avec cette fille?!

Ou se trouvait exactement l’esprit de Fred Weasley, présentement ? Dans les nuages, c’était le cas de le dire. Il ressentait un petit peu la même sensation que la fois ou Cindy lui avait filé un filtre d’amour. Horrible ! M’enfin, c’était plus beau cette fois, puisque c’était naturel, sans enchantements ni artifices…il ne s’était pas senti ainsi depuis…depuis Bérénice.

C’est alors qu’il regardait son frère partir et tout le joli bordel qu’il y avait autour qu’une charmante jeune fille fit son entrée, alors qu’il allait commencer à ramasser. À en voir ses yeux, cela semblait être sa première visite ici ! Elle semblait émerveillée par tout ce que contenait la boutique, ses yeux brillaient à regarder le tout…ce qui fit chaud au cœur de Fred. Il eut un petit sourire : c’était tout de même toujours très plaisant que les clients aimaient ce qu’ils faisaient.

Elle lui dit ensuite qu’elle avait l’impression que c’était la foudre qui avait frappée la boutique en entier, ce qui le fit bien rire.

-C’est aussi mon impression ! Mais comme on dit, après la pluie, viens le beau temps.

C’est avec gentillesse qu’elle l’aida à ramasser…avec sa baguette. Mais pourquoi n’y avait t-il pas pensé ? Oh lala, vraiment, il avait définitivement la tête dans les nuages, c’était le cas de le dire !

-Merci ! Je ne sais vraiment pas ou est-ce que j’ai la tête présentement, je n’avais même pas pensé utiliser ma baguette, que je suis bête !

Il compléta le rangement avec sa baguette et rangea le tout dans les étagères. Après un ou deux petits coups de balais, tout était dans l’ordre, tout propre ! Ensuite, la jolie jeune demoiselle se présenta et lui fit savoir qu’elle était la fille la plus heureuse présentement de se trouver dans cette boutique, et à quel point elle trouvait cet endroit magique, ce qui fit sourire le rouquin, qui, tranquillement, retrouva ses esprits.

-Enchanté, jolie demoiselle. Je suis Fred Weasey, c’est toujours un plaisir de savoir que les clients aiment la boutique. Est-ce que vous cherchez quelque chose en particulier ? Envie de se venger d’une mauvaise blague, faire une petite blague amicale ou encore envie d’adopter un boursouflet ?

-Oui, voilà! J’étais distrait!, dit Fred en rigolant.

C’est avec l’aide de la jolie Sasha qu’il parvint à tout ranger le bordel qu’il venait de causer de façon accidentelle dans la boutique. Une fois terminé, il alla s’assoir non loin, près de la caisse pour payer. Heureusement qu’aujourd’hui était une journée tranquille, du moins, pour le moment. Au moment où il avait littéralement tout renversé, sinon bonjour la honte! Fred et George étant deux hommes qui débordaient de confiance en eux, vous imaginez si quelqu’un avait vu tout cela? Et surtout, sachant que le tout était causé par la présence d’une jeune femme, la honte, ouais!

Sasha le faisait bien rigoler. Il la connaissait que de vue, car ils avaient été tout les deux dans l’A.D., mais il n’avait jamais vraiment discuté avec elle. Elle était fort sympathique, en tout cas!

-Je suis d’accord, tutoyons nous! Nous sommes tellement intimes que je te laisse ranger la boutique, ce n’est pas donné à tout le monde, cette boutique est sacré, dit-il en lui faisant un clin d’œil. Cette boutique était réellement sacrée pour les jumeaux. Ils avaient travaillé si fort pendant si longtemps pour en arriver là.

Elle lui fit ensuite savoir qu’elle était venue par curiosité, car elle avait peur de trop dépenser, ce qui le fit bien rire. Vrai qu’ils faisaient pas mal d’argent.

-Une charmante demoiselle qui m’aide à tout ranger et ainsi m’éviter la honte de ma vie, cela mérite bien un rabais.

Il le regarda en train de regarder les différentes inventions avec un sourire. Elle avait réellement l’air impressionnée et émerveillée par tout cela. C’était ce que Fred aimait le plus de ce métier, voir les gens émerveillés et presque retomber en enfance. Par les temps sombres, c’était chouette de voir les gens se détendre dans leur boutique et rire un peu, oublier un peu ce qui se passait autour. Elle le fit bien rigoler en lui disant qu’elle se souvint que son petit ami Liam avait par accident avalé une pastille de gerbe la prenant une pour dragée. Elle lui pointa une boîte jaune, lui demandant ce que c’était.

-Crèmes canaries! Une crème au caramel aux aspects complètement normales et qui donne envie de saliver, je te laisse constater par toi-même à quel point elle donne envie, dit-il en lui en montrant une. La victime qui en mange se transforme en joli canari, l’espace d’environ 1 minute avant de retrouver sa forme normale. Nous en avions fait manger une à Neville en 7ième année, dit-il avec un sourire à l’évocation de ce souvenir.

Elle lui demanda s’il avait quelque chose pour repousser les personnes indésirables. Oh, tellement de trucs!

-Les indésirables…il existe plusieurs solutions, tout dépendant jusqu’à quel point tu souhaite repousser. Tu souhaite seulement le tenir loin ou faire en sorte qu'il s'en morde les doigts?

Sasha lui dit que la fille en question devait être très jolie pour la perturber ainsi. Ce qui le fit
sourire, en repensant à la jolie.

-Oui, heureusement que George était là, d’ailleurs. Elle travaille chez Fleury et Bott et s’appelle Jessica, c’est tout ce que je sais…alors je risque très bientôt de m’intéresser aux livres, ajouta t-il en rigolant.

Fred Weasley chez Fleury et Bott, on aura tout vu! Qu’est-ce qu’un homme ne ferait pas pour plaire à une femme, hein?

Cette Sasha le faisait bien sourire, c’était bien de voir d’autres gens aussi de bonne humeur que George et lui par les temps qui courraient ! C’était tellement pénible ! Bon, certes, quand les gens entraient dans la boutique, la bonne humeur régnait quelque temps, mais en mettant le pied dehors, sur le sombre et pénible Chemin de Traverse, la morosité et la crainte revenait, c’était dommage. Fallait dire que Fred n’avait pas une très bonne idée de ce qu’était réellement le danger. Bien qu’il faisait parti de l’Ordre, étant pote avec Harry et sa bande, il savait…mais c’est comme s’il n’en avait jamais réellement pris conscience. Fallait dire qu’il prenait pas mal tout à la légère. Certes, la morte de son ex l’avait fortement affecté, et il avait eu peur un moment, mais avec le temps, il avait réalisé que malgré tout ce qui se passait, il fallait vivre le moment présent et éviter de trop penser à l’avenir. Présentement, George et lui étaient très heureux, c’était ce qui comptait le plus.

Un sourire se dessina sur ses lèvres en repensant à ce pauvre Neville, heureusement qu’il avait trouvé la blague amusante.

- Avant, nous testons sur nous, et ensuite, nous testons sur des gens pour s’assurer que les autres réagissent comme nous. À l’époque, nous avions fait une annonce pour engager des cobayes, nous étions même prêts à les payer ! Mais Hermione n’était pas d’accord. Nous avons donc testé quelques blagues sur des Serpentards et sur ce cher Rusard, dit-il en riant. Pour ce qui est de Rogue, faut dire qu’il n’a pas vraiment le sens de l’humour, mais nous avions fait tout de même notre petit lot de blagues. Ce qui nous a d’ailleurs valu quelques heures de retenue.

Ah, ces bonnes vieilles retenues. Que de bons souvenirs ! C’était quand même la bonne époque, ils s’amusaient tellement avec Lee Jordan ! Il écouta attentivement sa demande. Il se demandait bien qui pouvait donner de telles idées à une fille aussi sympathique que Sasha, mais bon, ils ne se connaissaient pas encore assez pour cela et son travail était de la conseiller !

- Hmm…tu pourrais lui glisser quelques pousse-rikikis dans sa nourriture, ou bien des trucs dans la fameuse boîte à flemme. Sinon peut-être remplacer son télescope par un télescope frappeur, ou bien lui cacher sa baguette et lui remplacer par une baguette farceuse, c’est toujours très amusant de voir la victime essayer de jeter des sorts quand un gros poulet en caoutchouc apparaît , dit-il en rigolant.

Il ne put s’empêcher de rire quand elle lui dit d’imaginer si elle n’aimait pas les livres, Vrai que ce serait un peu ironique ! Mais pourtant, fort possible. Tellement de gens faisaient des travaux qui ne leur plaisaient pas après leurs études.

- Alors ce serait le moment idéal de lui proposer un emploi à notre boutique que je puisse la voir tout les jours !

Ingénieux. Tellement qu’il se jura de garder l’idée en tête et de prendre bien soin de lui demander si elle était heureuse avec son emploi actuel. En espérant que d’ici ce temps là, il soit apte à aligner une phrase complète en sa présence…et apte à ne pas tout renverser sur son passage.

- Je te tiendrai au courant, c’est certain ! Bon, je te fais visiter !

Il se dirigea d’allées en allées en sa compagnie, c’était vraiment super qu’il n’y ait pas beaucoup de clients, ainsi il n’avait pas besoin de tasser tout le monde et surtout, ne faisait pas constamment interrompre pour expliquer le fonctionnement des produits. Pourtant, ils étaient très faciles à comprendre et la plupart du temps, le monde d’emploi était tout juste à l’arrière ! Soupire. C’est donc avec passion et bonne humeur que Fred se fit un réel plaisir à lui faire visiter et lui conseiller les meilleurs produits et les ‘’musts’’.

- Évidemment, la boîte à flemme reste un incontournable ! Tu peux l’utiliser dans tellement de situations, que ce soit pour glisser quelques bonbons qui rendent malades dans la nourriture des gens qui te tapent sur les nerfs ou encore les utiliser toi-même quand tu n’as pas envie d’aller en cours. Les oreilles à rallonges sont également très populaires et très pratiques, les ayant utilisées moi-même très souvent, tu entends littéralement tout avec ces petites merveilles. À moins, bien sûr, qu’il y ait un sort, mais les gens le font rarement.

Fallait dire qu’avec l’Ordre, il s’en servait très souvent. Elles lui servaient donc très souvent et pouvait confirmer qu’elles étaient très utilises et très polyvalentes.

- Les fameux marécages portables que nous avions déployés dans les couloirs lors de notre fameuse évasion, les feuxfous fuseboum que tu as peut-être vus également. Nous avons les baguettes farceuses comme je t’expliquais tout à l’heure, des chapeaux sans têtes qui font disparaître ta tête quand tu le porte. Plus sérieusement, nous avons des plumes à vérification d’orthographe.

Il changea d’allée pour aller dans une allée légèrement plus enfantine.

- Si tu veux t’amuser, nous avons des rêves éveillés, des pendus réutilisables, des aviatobobiles, dit-il en montrant une petite voiture volante, de la magie de moldus, si tu voyais les tours qu’ils s’amusent à faire, dit-il en rigolant, ayant une pensée pour son père, passionné de moldus.

Ils allèrent dans une allée, visiblement plus sérieuse.

- Des produits de défense : des leurres explosifs servant à faire diversion, de la poudre de dissparition instantanée permettant également de faire diversion mais avec de la fumée très sombre et très épaisse, et nous avons des chapeaux, des capes et des gants boucliers, servant à se protéger contre les sorts. Évidemment, si quelqu’un te lance un sort impardonnable, ils ne résisteront pas, mais pour des sorts mineurs c’est très utile !

Et puis, se dirigeant dans un coin visiblement réservé à la gente féminine, il lui montra cet espace très populaire chez les filles.

- Et nous avons des produits pour sorcières, nous avons des effaces-boutons, convenant à tout jusqu’aux points noirs et furoncles, ces fameux philtres d’amour et enfin, les plus populaires, les bousoufflets, dit-il en lui pointant ces charmantes créatures allant du roses jusqu’au mauve, ayant la forme d’une petite boule, franchement adorable.

Des ratés? Oula! Il y en avait eu tant, heureusement que Fred et George riaient de leur erreurs au lieu d’en rager un bon coup, faut dire qu’ils s’étaient bien amusés à tester leurs inventions. Même aujourd’hui, ils testaient encore tous leurs produits sur eux avant de les mettre en vente, et ils avaient toujours beaucoup de plaisir à le faire!

-Des ratés, il y en a eu. Mais nous nous amusons toujours beaucoup à tester les produits, mieux vaut en rire qu’en pleurer! Et je dois dire que c’est pas mal notre meilleur souvenir également de notre passage à Poudlard. Non mais la tête du crapaud valait des millions de gallions!, dit-il en riant.

Ah, cette chère Ombrage! Quel plaisir ils avaient eu à la faire souffrir ce jour là, c’était si plaisant de la voir si désemparée, ne sachant pas quoi faire avec les jumeaux qui accumulaient les bêtises. Il lui sourit quand elle lui dit que n’importe laquelle de ces inventions feraient l’affaire. C’était bien, elle aimait les produits! Une cliente satisfaite faisait grandement son affaire, c’était toujours apprécié que les produits répondent aux besoins de la clientèle. Le sujet du coup de foudre du rouquin revint. Elle lui dit que ce serait dommage de rendre jalouse la clientèle féminine, ce qui le fit sourire. Vrai que Fred et George aimaient bien les filles et étaient de nature très charmeurs.

-Je ne suis pas inquiet, c’est toujours plaisant d’avoir des charmantes demoiselles comme clientes, et nous nous en occupons toujours bien, du moins j’espère!

Les clientes semblaient toujours satisfaites, et ils agissaient toujours en gentlemans. Évidemment, au cours des dernières semaines, derniers mois, Fred l’était beaucoup moins en raison de ce qui était arrivé à son ex-petite amie. En fait, il était ‘’redevenu lui-même’’, depuis très peu de temps. Depuis qu’il avait fait la rencontre de cette jolie Jessica. Non pas qu’il avait oublié Bérénice, loin de là. Mais il commençait à faire son deuil, il fallait passer à autre chose, et cette fille le faisait passer à autre chose. C’était probablement ce qu’il lui fallait. Cela lui faisait d’ailleurs un grand bien de laisser cette peine derrière lui.

Passant devant les rêves éveillés, Sasha lui dit que Luna aimerait probablement, ce qui le fit sourire. En effet, il était certain qu’elle apprécierait.

-Je crois aussi qu’elle aimerait bien, si jamais tu la croise tu lui en glisseras un mot!

Il aimait bien Luna. Elle n’avait pas peur d’être appart des autres. Elle était souvent sujets aux moqueries des autres, et bien entendu, Fred et George s’en étaient déjà moqués, mais quand ils avaient fait plus ample connaissance dans l’A.D., quelques années avant, ils s’étaient mis à bien l’aimer et la trouvaient très sympa! À un point qu’ils étaient prêts à la défendre si quelqu’un s’en prenait à elle. Mais ce qui la fit sourire encore plus? Quand Sasha lui dit qu’elle avait trouvé son bonheur.

-Merci énormément, Sasha. C’est toujours un plaisir! Et je crois que je vais essayer de trouver un sort protégeant les rayons pour les empêcher de tomber afin d’éviter une autre potentielle catastrophe.

Passant à la caisse, Fred fit le total.

-500 gallions et 120 mornilles! Mais non, je rigole. Cela te fera 35 gallions et 4 mornilles.