Dans Poudlard, et même en dehors, peu nombreuses sont les personnes à bénéficier d’un quelconque égard de la part de Drago. Plus habitué à s’entêter dans sa fierté et à ne parler qu’en cas de nécessité –et surtout en ayant à faire à des personnes présentant un semblant d’intérêt pour converser- on peut clairement affirmer que le blond s’est forgé une image de garçon solitaire pourtant constamment entouré. Cependant, il ne faut pas être stupide pour voir que ceux qui l’entourent ne sont là que pour servir ses propres intérêts, il ne se montre pas souvent entouré de ses véritables amis, ceux qui valent la peine d’être reconnus. Comprenez par là qu’ils ne sont qu’une minorité à connaitre le véritable secret du blond et depuis peu, une nouvelle personne venait de s’ajouter à la liste. Tryna, une fille discrète ayant un peu de valeur aux yeux de Drago, elle avait su gagné sa confiance, elle n’avait rien d’une élève intello qu’on trouve souvent chez les Aigles, et c’était un bon point pour elle, ne pas étaler sa science comme la plupart d’entre eux, ceux là qui n’ont rien d’autre pour prouver leur existence aberrante. Pourtant au début de la conversation, il n’était pas question de réveler quoi que ce soit, à dire vrai, Drago n’était pas suffisamment fier de ce qu’il était devenu pour s’en vanter ouvertement, c’était même tout le contraire. Etant devenu l’ombre de lui-même en cette septième année, Tryna avait du remarqué ce changement lorsqu’il lui avait faussé compagnie après la révélation, lui d’ordinaire si fier de pouvoir s’affirmer.

Il avait d’un pas rapide rejoint les cachots, se maudissant intérieurement d’avoir parlé de ça, d’avoir montré le tatouage qui ornait son avant bras, il venait de faire une erreur mais dans un élan émotif, il avait tout dit, peut-être dans un besoin d’être plains, lui si habitué à ce qu’on le prenne pour un martyre incompris. Il savait bien que Tryna ne le considérerait pas comme tel et c’était bien pour cette raison qu’il marmonnait des choses pour lui-même. Avouer son appartenance aux rangs du Seigneur des Ténèbres était une chose risquée, pire encore, c’était un coup à finir à Azkaban même s’il se doutait bien que Tryna –et tous ceux dans la confidence- n’irait pas le trahir, du moins, il fallait l’espérer. Il n’était pas non plus stupide au point de le dire au premier venu, mais tout garder pour lui devenait un fardeau de plus en plus dur à porter, il craignait de ne plus pouvoir en supporter d’avantage. Mais il tenait le coup, parce que Drago Malefoy ne flanche jamais.

Pas question de regagner la salle commune, pas dans cet état, c’est ainsi que l’héritier Malefoy termina son escapade sur les plus basses marches d’un des escaliers menant aux cachots, la tête appuyée sur sa main droite, elle-même soutenue par son genou. Il se laissait une nouvelle fois perdre dans ses pensées, regrettant amèrement d’avoir pu se montrer aussi vulnérable face à quelqu’un, une fille de surcroit. Il l’entendit et su que la Serdaigle l’avait retrouvé sans même avoir eu à se retourner. « Je ne suis partit pour que tu me suives comme un petit chien. Laisse moi. » Animosité dans la voix, il n’avait pas bougé d’un centimètre en s’adressant à elle. Il aurait du se douter qu’elle le suivrait, pourtant il n’avait pas regagné la salle commune pour être certain d’être tranquille, une preuve indirecte sur une autre envie, comme celle de ne pas se retrouver seul, au final. Mais de là à l’admettre… La froideur de ses paroles n’avait été engendré que par sa propre honte de s’être montré aussi faible devant elle, normal qu’il n’ai pas eu plus envie que ça de se retrouver à nouveau en sa compagnie.

Elle sourit légèrement en entendant les mots que venait de lui cracher le vert et argent, mais ne répondit pas. Lui laissant le temps de se calmer, et de reprendre ses esprits. La grande rousse, aussi froide soit-elle, n’était pas complètement insensible non plus et elle se doutait bien qu’il n’était pas au mieux de sa forme, là assis au bas des marches, après le lourd secret qu’il venait de lâcher à la bleue et argent.
Quelques minutes s’écoulèrent de cette manière sans que ni l’un ni l’autre ne parle. Seules leurs respirations se faisaient entendre. Celle du grand blond était légèrement plus rapide mais rien d’alarmant. Heureusement, on était encore loin de la crise d’angoisse. Ce genre de crises était impressionnant. Elle se souvenait de Myria, jeune élève de Griffondor et amie proche qui, à son arrivée, ne parlait que très aléatoirement l’anglais. Au début, alors qu’elle ne comprenait pas vraiment les gens quand ils parlaient, elle avait fait quelques crises d’angoisses et Tryna & Vulcain s’étaient pliés en quatre pour pouvoir l’aider. Cependant elle savait que, pour le cas de Drago, même sous la torture, jamais il ne laisserait son esprit divaguer de cette manière, du moins elle l’espérait…

–Il ne fallait pas me balancer un truc dans ce genre-là si tu voulais être tranquille, dit-elle simplement mais assez fermement quand même histoire de lui faire comprendre qu’elle avait moyennement aimé le « petit chien ». Mais bon, ce n’était pas le moment de lui faire la morale et puis, il était tellement fier que le dialogue aurait probablement vite tourné à un conflit.
La jeune femme tourna la tête vers lui et essaya de capter son regard mais les yeux du vert et argent semblèrent perdu dans le vide. Il était ailleurs, vraiment.
La rouquine leva la main et hésita un petit moment avant de la poser doucement sur son épaule. Elle se doutait qu’il allait vouloir la dégager mais bon, qui ne tente rien à rien été puis Tryna sentait que ces silences allaient durer un long moment encore si elle ne faisait rien.
–Tu sais, la charité ce n’est pas tellement mon truc, mais je ne dirais rien.

Elle pourrait pourtant… Non, rectification, elle devrait le faire, pour « servir » correctement sa nation. Tous les mangemorts devaient être incarcérés et neutralisés le plus rapidement possible. C’était la loi. Et pourtant Tryna ne le ferait pas, elle ne « servirait » pas sa patrie comme un bon petit soldat soumit. La jeune Serdaigle n’avait jamais tué, aussi elle n’avait jamais connu une guerre réelle ni de gros barbares sanguinaires, mais elle savait faire la différence entre des gros tarés impitoyables et des gens pommés qui ne savaient pas où allés et Drago ne faisait pas parti de la première catégorie.

Tryna retira sa main de son épaule sans cesser de le regarder, espérant tout de même une réponse de sa part. Pourtant le silence les engloba. Et Tryna ne bougea pas. Elle n’avait pas encore l’intention de le lâcher.

On n’a jamais connu Drago pour sa gentillesse ou sa facilité à faire preuve d’un semblant de sincérité avec qui que ce soit, ce que chacun connait de lui, c’est surtout sa façon de s’exprimer, d’envoyer paitre le premier qui ose se mettre en travers de son chemin, bref, rien de bien glorifiant pour quelqu’un qui cherchait à amoindrir la noirceur du tableau Malefoy. Sa réaction face au retour de Tryna n’avait donc rien d’exagérer ou de trop froide, au contraire, le voir agir différemment aurait été un signe de début d’un mal être certain chez le blond, déjà qu’il avait laissé ses émotions le trahir quelques minutes auparavant, ce n’était certainement pas pour craquer une seconde fois. La Serdaigle serait donc libre de subir les foudres du blond en restant à ses côtés, ou de partir comme n’importe quel élève de Poudlard censé le ferait… Visiblement, la deuxième option semblait bien loin dans la petite tête de l’érudit, et Drago s’en accommoderait très bien par la suite. Le silence qui s’instaura était bénéfique aux deux, chacun pourrait trouver des mots pour la suite en y réfléchissant par deux fois afin de ne pas envenimer la situation, et c’est Tryna qui reprit, lui offrant une belle évidence. D’un autre côté, ce n’est pas comme si le blond avait fait exprès de craquer, et s’il pouvait revenir en arrière, nul doute qu’il agirait de manière différente.
Chose faite, assumons la suite sans broncher.
Elle avait raison, il ne rétorqua pas, inutile de le faire, et pas son genre de polémiquer pour ne rien dire, il préféra à nouveau garder le silence, et se vider l’esprit, demeurer un peu plus serein pour avoir l’air d’être un peu plus calme mais on aurait pu, s’il avait relevé la tête, constater qu’il n’était pas au mieux de sa forme. Ca lui passerait, ce n’était pas la première fois ces derniers temps. Le contact de la main de la rouquine sur son épaule lui fit relever la tête et poser un regard bref à cet endroit, ce genre de signe de compassion n’était pas quelque chose de familier pour le prince des Serpentards, après on ne pouvait pas dire que dans sa famille on soit propice à ce genre de familiarité, hormis quelques marques d’affections reçues de sa mère mais là encore ce n’était pas comparable. Bref. « Tu n’as aucune raison de garder ça pour toi. » Lâcha t-il après quelques secondes, se disant qu’effectivement elle pourrait aller le balancer au premier professeur qui se présenterait, qui ne serait que le début d’une terrible suite à venir, mais bien sur au fond de lui il était bien content qu’elle affirme ne pas avoir l’intention de le dénoncer, parce que juste en dessous de la crainte de Voldemort, il y avait ceci, Azkaban, les condamnations, le souvenir d’avoir vu son père changer radicalement après son enfermement dans la prison des sorciers. Il n’était pas question qu’il y soit envoyé, pire, qu’il soit découvert aussi bêtement, par un manque de maitrise de soi. « Dis moi ce que tu en penses, j’ai besoin de savoir. » Il était assis là, sans la regarder, à la questionner sur une chose ne pouvant pas réellement avoir de réponse clair, même lui, ne cherchait pas vraiment de réponse à vrai dire, c’était plutôt une interrogation personnelle sur ce qui résumait sa propre situation, sur l’image qu’il pourrait. Pire, les mots avaient franchis la barrière de ses fines lèvres mais il se voyait mal garder le silence durant tout le reste du temps, n’appréciant pas non plus les blancs pesants, et aborder un autre sujet comme la pluie ou le beau temps aurait ternis d’avantage son image, pas plus familier avec ce genre de conversations niaises que l’on pouvait entendre dans les couloirs.

–Tu n’as aucune raison de garder ça pour toi, lui dit-il après un silence qui parut vraiment trop court à la jeune Serdaigle.
Elle opina. Oui c’était vrai, elle n’avait aucune raison de le garder pour elle. Tryna pourrait courir chez sa directrice de maison et même se proposer pour ingérer du véritaserum pour appuyer ses dires. Drago serait arrêté, on verrait sa marque et il serait sans doute envoyé à Azkaban comme la plupart des mages noirs qui étaient neutralisés…quand ils n’étaient pas tués.
Oui, la jeune Serdaigle pourrait être le déclencheur d’une machine infernale qui rendrait probablement la vie du jeune vert et argent insupportable et bien plus noire qu’elle ne l’était déjà. Sans doute l’aurait-elle fait s’il s’agissait de quelqu’un d’autre. S’il s’agissait de son père Tryna l’aurait fait, peut-être même aurait-elle tentée de lui faire du mal, de lui faire payer.
Pourquoi pas Drago ? Parce qu’il avait l’air tout sauf heureux de sa situation, ni fière, loin de là. Il paraissait juste misérable. La jeune Serdaigle aurait presque pût voir des rides d’angoisses froissées la tête d’ange froid qu’il arborait d’habitude. Aussi, autre chose la poussait à ne pas le dénoncer. Quelque chose qui se rapprochait vaguement de la compassion. Oui, c’était peut-être ça. Mais la jeune femme n’avait pas spécialement envie de se lancer dans une introspection profonde ni dans l’analyse de ses sentiments, ce n’était pas le moment.

–Dis-moi ce que tu en penses, j’ai besoin de savoir, lui dit-il soudain.
Tryna décida de jouer franc jeu.
–Mon père est mangemort. Il me fait vivre un enfer depuis un moment maintenant. Des dizaines de personnes sont tués à causes d’eux, Tryna fit exprès de ne pas le compter dedans. Pour elle Drago n’était pas un assassin. Du moins, elle l’espérait grandement. Tu peux donc comprendre que je ne les porte pas dans mon cœur. Mais ce que je pense de toi ? J’ai juste l’impression que tu es une victime, un pauvre gars qui n’arrive pas à gérer ce qui lui arrive et un homme qui semble encore avoir un soupçon d’humanité. Du moins je l’espère.
Ces cinq derniers mots, Tryna les avait prononcés assez sèchement. Oui elle espérait pour lui qu’il était encore humain et qu’il possédait encore une conscience morale.
Le silence retomba entre les deux élèves. D’habitude, Tryna aimait le silence. C’était calme et reposant. Cependant, l’accalmie qui venait de nouveau les envelopper avait quelque chose d’angoissante et la jeune bleue et argent fût surprise de préféré la parole aux non-dits.
–Expliques-moi, parles-moi, dit-elle simplement avant de rajouter calmement : J’avoue que je ne comprends pas.

Ces rides d’angoisse étaient surement présentes sur le visage d’ordinaire si lisse de Drago, parce que sa vie se résumait à cette misère qui l’enfermait dans les Ténèbres, et c’est depuis ce temps qu’il pouvait lui-même se rendre compte d’une chose évidente : Ce monde n’était pas fait pour lui. Depuis toujours il se donnait cette image de sale gosse pourri gâté se permettant de juger les autres uniquement sur la pureté de leur sang, mais jamais ô grand jamais il n’avait désiré atteindre un tel seuil d’obscurité, il ne s’y sentait pas à sa place, pas plus que s’il avait été envoyé à Gryffondor. Voilà pourquoi depuis peu il était perdu, ne devenant plus que l’ombre de lui-même, changeant radicalement cette image qu’il avait réussi à dorer depuis sa première année à Poudlard. Mais il lui fallait des personnes qui ne le jugeaient pas, qui l’aidaient d’une certaine façon à garder les pieds sur terre, à ne pas se livrer corps et âme à son sombre destin, et Tryna faisait partie de ces rares personnes, voilà pourquoi sa langue s’était déliée presque trop facilement.

Après lui avoir demandé son avis, encore une fois sans véritablement chercher de réponse à sa question, le blond l’écouta sans faire le moindre mouvement, c’est vrai, le père de Tryna était lui-même Mangemort, elle le lui avait déjà dit il y a quelques temps de cela, détail qui n’avait pas échappé au blond, tout comme la suite de sa réponse, qui lui fit plisser les yeux, assombrissant ainsi son visage si blanc. Un soupçon d’humanité… Comment ne pourrait-il plus en avoir avec tout ce qu’il subissait ? C’était justement tout l’inverse, depuis peu, il se rendait lui-même compte qu’il n’était pas capable de refouler ses sentiments, cette peur de perdre ses parents, de faire une minuscule erreur qui coûterait la vie à ses géniteurs, ou même à certains de ses amis depuis peu, non, il était loin d’être un monstre sans cœur, et en toute honnêteté, il aurait préféré, cela lui aurait éviter de se montrer aussi faible qu’en cet instant.

Qu’il lui explique. Plus facile à dire qu’à faire, c’était si embrouillé dans sa tête, il n’était même plus capable de réfléchir convenablement. Les migraines s’enchainaient depuis des mois, tout comme ces crises d’angoisse qu’il cachait aux autres en s’isolant. Il dut d’ailleurs prendre sur lui pour ne pas flancher, pas une seconde fois devant Tryna. « Je n’ai pas eu le choix, je l’ai rejoins de mon plein gré… Mon père, il serait mort si je ne l’avais pas fait… Mais je ne suis pas capable de faire ce qu’on me demande, je ne peux pas, et il me tuera pour ça… » Il parlait avec une voix si basse qu’on ne pouvait pas trop entendre les tremolos qu’il tentait de dissimuler, mais le nœud dans sa gorge était bien là et à chaque mot, l’image du Seigneur des Ténèbres lui apparaissaient, avec les menaces qui pesaient sur sa tête quotidiennement. « Il n’y a rien d’autre à comprendre, personne ne peut comprendre ça… » Et ce n’était pas faux. Il fallait le vivre pour pouvoir imaginer un seul instant ce que pouvait vivre le blond. Pire encore étaient ceux qui osaient dire qu’il n’avait qu’à ne plus obéir, quitter les rangs du Seigneur des Ténèbres, parce qu’il était tout simplement impossible de faire machine arrière, même avec toute la volonté du monde, surtout quand, justement, on fait preuve d’humanité et qu’on s’inquiète pour les personnes chères, et c’était bel et bien le cas pour Drago.

Tryna l’écouta parler sans l’interrompre. Il parlait bas, très bas mais le silence qui régnait en ces lieux sombres permirent à la jeune Serdaigle d’entendre chaque mot prononcé par le blond. Son regard impénétrable avait cherché à capter le sien mais Drago avait détournés les yeux, ne la regardant pas en face.
Selon ses dires, personne ne pouvait le comprendre. Ce qui était vrai en un sens. Tryna n’était pas à sa place (Dieu merci) et elle se doutait que l’angoisse et la peur qu’elle essayait d’imaginer en pensant à la situation du vert et argent devaient être bien plus fortes qu’elles ne le croyaient. La jeune Serdaigle détestait ce genre de situation quasi sans issue. Le blond avait été entrainé dans une histoire de fou et pour l’instant, il ne pouvait en sortir sans mourir, malheureusement. Tryna aurait bien aimé l’aider, mais elle ne le pouvait pas vraiment et cela la faisait rager intérieurement. S’ils avaient pût en parler tous les deux ne seraient-ce que quelques moins auparavant, la jeune bleue et argent lui aurait suggérer d’en parler à Dumbledore, mais ce dernier n’était plus et avaient rejoint l’âme des autres sorciers défunt, dans l’autre monde, à la droite de Dieu.

Une impasse, une foutue impasse, un sac de nœuds indémêlables, et encore ces termes étaient faibles pour décrire le fourbi qu’était la situation de Drago. Mais si Tryna ne pouvait pas l’aider directement, au moins pourrait-elle lui permettre de parler et d’évacuer un peu, s’il se laissait faire.
La jeune Serdaigles posa sa main sur son épaule et lui sourit, amicale. Elle faisait de son mieux pour ne pas le juger, rester objective coute que coute. Il était mal cela se voyait et la rousse se voyait mal lui faire la morale, pas maintenant et puis cela serait sans doute d’une inutilité affligeante. Fatalisme ou Défaitisme appelez ça comme vous voulez, mais Tryna savait que pour l’instant il n’y avait d’autres solutions que d’attendre que les choses passent, improviser et jouer sur le jeux de rôle tordu qu’étaient devenues leurs vies. Jeu de rôle duquel le maitre du jeu semblait d’une humeur bien sadique depuis plusieurs mois, s’amusant à les tourmenter tour à tour, que ce soit Drago, Tryna, Potter, Granger et tous les habitants de l’Angleterre…
–On reste ici terrés comme des vampires, ou on sort prendre l’air ? Lui demanda-t-elle.
Elle n’avait pas l’intention d’insister, s’il ne voulait pas en parler plus, s’il n’avait pas de question, Tryna n’allait pas le forcer à parler, sachant pertinemment que cela le braquerait et l’énerverait. Il était deux heures de l’après-midi, normalement la majeur partie des élèves étaient en cours à cette heure-là. En général, le château était désert à ce moment de la journée et Tryna ne doutait que Drago ne souhaitait croiser personne. C’était le moment de sortir.
Pourtant elle ne bougea pas, elle le laissa répondre. La jeune Serdaigle resta à côté de lui.