Tout avait pourtant bien commencé en cette journée. Les cours s’enchainaient, les devoirs s’accumulaient, rien ne sembler pouvoir troubler le peu de calme qu’avait regagné Poudlard depuis quelques mois, rien hormis les quelques idiots toujours prêts à faire des blagues douteuses dans l’unique but de se rendre intéressants. C’est aux alentours de dix sept heures que tout changea alors que Drago s’était assis sur son lit, bien entouré par Blaise et Théodore avec qui il s’était lancé dans des discussions diverses, du moins au départ le blond avait participé mais bien vite il s’était enfermé dans ses pensées, laissant son regard gris scruter le vide jusqu’à ce que des doigts viennent claquer sous son nez. « Oh blondinet, t’es parmi nous ? » Une fraction de seconde pour que Drago tourne la tête et se remette en situation pour finalement répondre d’un ton las. « Fiche moi la paix Blaise, je ne suis pas d’humeur. » Levant les yeux au ciel, son vis-à-vis soupira avant de rajouter sur le même ton las. « En ce moment t’es jamais d’humeur, son altesse aurait-il le même problème mensuel que les filles ? » Des plis apparurent sur le front du blond avant qu’il ne détourne complètement son attention de ses deux accolytes. « Va te faire voir ailleurs. » Souffla t-il dédaigneux en reportant son attention sur un point imaginaire du plafond.

Le calme fut cependant de courte durée. Une douleur sur son avant bras venait de lui rappeler cette maudite allégeance qu’il n’avait jamais souhaité, sur le coup il prit ça comme un nerf qui l’avait démangé mais une seconde douleur plus intense que la première, et la vision du tatouage se mouvant sur sa peau lui changea le teint, lui déjà si blafard en temps normal. « Qu’est ce qui t’arrive Malefoy ? » s’enquit le black à quelques mètres de lui. « Rien du tout ! Il faut que j’aille prendre l’air. » Et surtout s’extirper du dortoir avant qu’il ne puisse plus retenir les grimaces de douleur. Relevant sa manche après s’être assuré qu’il n’y avait personne qui trainait dans les cachots, Drago sembla plus inquiêt, il savait très bien ce que les mouvements de la marque des ténèbres signifiaient mais il savait aussi qu’il lui était impossible de quitter Poudlard, ce qui ne lui permettait donc pas de transplaner en dehors. Ca avait un côté rassurant sur le coup, il échapperait à ce qu’il redoutait depuis le début de l’année mais plus il marchait dans le long couloir obscur, plus la douleur était insoutenable et c’est au moment où appercu la lumière indiquant la sortie des cachots qu’il se sentit empoigner au niveau du col pour finalement se retrouver presque collé à Rogue. « Lâchez moi, je ne peux pas y aller ! » Les mots justes auraient plutôt été je ne veut pas y aller, mais il n’y échapperait pas. Severus Rogue ne l’avait pas lâché et avait finit par l’emmener dans un coin à l’écart pour finalement transplaner sans l’accord du blond qui cru vomir une après avoir atteint le lieu d’arrivée. Il ne fallut pas plus de deux secondes à Drago pour reconnaitre l’allée du manoir familial, et pas plus longtemps non plus pour y entrer, toujours flanqué de Rogue qui ne semblait pas vouloir le lâcher avant d’être certain qu’ils se présenteraient à deux face au Seigneur des Ténèbres. Le pire était certainement d’ignorer ce qui allait se passer, la raison de cet appel, et les entrailles du blond ressemblaient surement à un lancé de feuxfous fuesboum des célèbres jumeaux crétins. Ils se retrouvèrent, Severus et lui, en plein milieu du salon, seuls pour l’instant, Lucius et Narcissa ne tarderaient pas, et c’était peut-être l’unique chose qui pouvait rassurer Drago qui n’avait jamais paru aussi mal à l’aise à son propre domicile…

Que de joie, que de joie!

Greyback était présentement un loup-garou comblé. Il était en train d’oublier, peu à peu, cette fâcheuse histoire avec Tonks. La belle métamorphomage lui avait littéralement filée entre les griffes il y avait de cela quelques semaines. Il n’arrivait par à croire, il avait été tellement stupide! C’est à cela que cela amène quand on joue avec sa nourriture, il fallait croire. Au moins, il allait le retenir pour la prochaine fois, que cette fâcheuse erreur lui serve de leçon pour la prochaine fois! Pour se consoler, la veille, il s’était nourrit. Bien entendu, Greyback n’avait pas besoin de la pleine lune pour combler son manque. Il y allait quand bon lui semblait! Et hier, son estomac criait famine. Ainsi, le lycanthrope était parti à la chasse.

Il avait eu de la chance! C’est dans un petit quartier sans histoire que Greyback fit irruption et, avec chance, il croisa le chemin de 3 pauvres malheureuses victimes. Trois jeunes femmes. Tout juste après les enfants, les femelles étaient les victimes favorites de Fenrir. Leur peau était particulièrement douce, la déchirer si doucement était tellement bon, et leur sang chaud, leur beau regard larmoyant terrifié, leur cri de terreur, vraiment, il aimait les jolies femelles. Et hier, il s’en était bien régalé. Une petite quatrième n’aurait cependant pas été de trop, mais bon, quand même. Il avait déjà été chanceux d’en trouver 3 succulentes. Ces trois jolies femelles étaient des moldues. L’avantage? Il avait tout bouffé. Alors, il n’y avait aucunes traces. Ni vu, ni connu!

Ainsi, Greyback était dans son appartement miteux et sale. Vous n’imaginiez tout de même pas qu’il habitait un bel endroit propre et bien rangé? Non, Fenrir habitait dans un lieu qui lui ressemblait, soit très sale et très mieux. C’était petit, il n’avait pas vraiment besoin de beaucoup d’espace pour la simple et bonne raison qu’il n’était jamais à la maison et qu’en plus, il n’avait rien pour remplir son appartement. Il passait le ¾ de son temps dehors, à chasser ou bien être en mission pour Vous-savez-qui. C’est alors qu’Amycus fit son entrée dans son pitoyable appartement, lui laissant ainsi savoir que les mangemorts étaient convoqués à une réunion, et qu’ils étaient invités. D’un grognement, Fenrir approuva et quitta son petit appartement en compagnie de son copain le mangemort, en direction du manoir de la famille Malefoy.

Bien entendu, Fenrir n’était pas un mangemort. Il était convoqué car il supportait le Lord et qu’il aidait les mangemorts dans leurs missions. Il y avait déjà la famille Malefoy de présents ainsi que Severus Rogue, dans le salon. Fenrir préféra rester debout, il salua d’un signe de tête les déjà présents et ils attendirent que les autres arrivent.

Il les avaient appelé et comme toujours ils viendraient tous...ils accouraient toujours tous dans ce genre de situation, peu importe l'heure ou le moment, on oserait pas s'amuser à défier le Lord en ne se présentant pas à l'un de ses appels...C'est d'ailleurs à cette tendre pensée qu'il émit un petit rictus qui pouvait faire penser à un sourire, dans une certaine mesure bien entendu. Queudver était à ses côtés comme à son habitude, le regardant avec un mélange d'admiration et de crainte, se traduisant par des petits couinements au moindre geste que le mage noir pouvait faire, ou que Nagini pouvait faire...La bête glissait lentement vers son maitre afin de lui annoncer que quelques uns de leurs "convives" étaient déjà là, en guise de réponse il se contenta de passer une main presque tendre sur le haut de tête de l'animal. Il ne se leva pas pour autant, après tout, on venait pour lui et seulement pour lui, de ce fait il n'avait à rendre compte à personne, cependant il se faisait une joie presque certaine à l'idée de cette entrevue, bien que parmi cette joie, un fond de colère grondait en lui, ce qui en somme ne laissait présager rien de bon...

En effet, voilà maintenant un petit temps que le jeune Malefoy avait été chargé d'une mission de la plus haute importance : ramener des informations sur Potter et sa clique. Seulement, jamais aucunes informations n'étaient parvenu jusqu'à lui...Comment expliquer alors qu'un mangemort infiltré à Poudlard depuis peu ait réussi avec finesse en quelques semaines là ou le jeune héritier avait échoué en plusieurs mois ? Autant dire que ce détail était loin de satisfaire le mage noir qui avait fini par croire qu'il serait temps de faire une petite piqûre de rappel à un certain jeune homme bien trop désinvolte à son goût...D'un signe de la tête il ordonna à Queudver d'avancer, histoire d'annoncer son arrivée, puis il prit sa suite quelques minutes plus tard, à son tour suivit par sa fidèle compagne. Lorsqu'il s'avança dans la pièce principale du Manoir Malefoy, il put aisément remarquer le poids que tenait sa présence ici même...Crainte, admiration, peur, convoitise, voilà ce qu'il pouvait lire sur les visages dévoilés, ce qui lui apporta une satisfaction certaine à la pensée de déclencher autant d'émotions par sa seule présence. Au bout d'un long moment de silence pendant lequel il se contenta d'observer, il finit enfin par prendre la parole.

"Mes chers mangemorts quel plaisir de vous revoir..." Siffla-t-il doucement, sourire mesquin collé aux lèvres. "Certains d'entre vous se demanderont peut-être pourquoi je vous ai réunis...la réponse est simple, je tenais tout particulièrement à se que vous assistiez à mon...petit interrogatoire..."

Si le ton semblait léger, l'ambiance pesante disait clairement qu'il ne fallait pas s'en réjouir...Dans la pièce le doute flottait surement, on pouvait sentir la méfiance face à cette déclaration, mais on se demandait surement qui allait subir les répercutions de cet avertissement dissimulé. Cependant, le Lord ne laissa pas le doute s'installer outre mesure, il n'avait pas de temps à prendre, juste des comptes à rendre...Aussi, commença-t-il lentement à s'avancer vers la personne qui puait le plus la peur à ce moment précis : Drago Malefoy. Il ne dit mots, se contentant de s'arrêter à sa hauteur, de le jauger un peu, puis de commencer lentement à dessiner un cercle autour de sa personne.

"Drago, Drago, Drago..." Dit-il lentement tout en l'observant sans cesser son petit jeu. "Il paraîtrait que Potter détient une chose très importante qui m'appartient...le savais tu ?" Disant cela il s'était arrêter de tourner autour du serpentard afin de pouvoir le fixer dans les yeux..."Non...bien sur que non tu ne le savais pas...n'est ce pas Drago ?"

Le mage noir n'attendait pas vraiment de réponse, disons que ce petit enchainement de questions était une simple mise en bouche afin de pouvoir stresser un peu plus le jeune homme. Malgré le fait, qu'il semblait plutôt calme on pouvait aisément imaginer que cet état cachait bien autre chose...autre chose qu'on était pas forcément avide de découvrir. Le Lord vint passer un bras autour des épaules du garçon.

"Il y a quelques mois je t'ai confié, une toute petite, minuscule et banale mission...te souviens tu ? Pourtant...tu n'as pas su combler mes attentes Drago...sais tu à quel point tu as pu me décevoir ?" Il resserra son étreinte en disant ces mots..."Et sais tu ce qui arrive aux personnes qui me déçoivent...hein Drago ?" A ce moment là, Nagini se glissa auprès du jeune homme, venant se faufiler entre ses jambes, sifflant pour son maitre. "Tututuss...Nagini, il ne faut pas le tuer maintenant...amusons nous un peu d'abord voyons..."

Sourire sadique aux lèvres, il fit un signe discret à un de ses sbires qui poussa une personne vers le centre de la pièce. La personne en question était pâle et blonde, des yeux d'un gris en fusion, la face fatiguée et usée par la situation...en somme il ne s'agissait de personne d'autre que de Mme Malefoy elle même et bien qu'elle sembla surprise, elle comprit certainement immédiatement la situation.

"Faisons un petit jeu Drago...tu vas me dire quelles informations tu as récolté et en échange je laisse ta mère repartir gentiment se morfondre auprès de ton père...Si bien sur, informations il n'y a pas...disons que, ça sera dommage pour elle" Dit-il d'un ton léger et presque amusé. "Amusant n'est ce pas...? Je t'écoute jeune Malefoy..."

Lucius Malefoy était là depuis le début, et même avant. Depuis que le Seigneur des Ténèbres avait établi son repère chez lui, Lucius se sentait comme prisonnier dans son propre manoir. Bien sûr ils étaient libres de se déplacer chez eux, avec Narcissa, mais s'ils partaient ils devaient d'abord en référer au maître et que celui-ci donne son accord. De plus, être chez soit, mais devoir croiser à tout moment celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ou bien son serpent répugnant était désagréable.

Heureusement, Il sortait souvent ce qui pouvait laisser un peu de répit aux époux Malefoy. Lorsqu'il était là, il s'enfermait souvent dans l'ancien petit salon de Lucius qui devait donc maintenant se contenter du grand salon et de son fauteuil près de la cheminée. C'était d'ailleurs le cas au moment où la marque des ténèbres sur son avant-bras le fit souffrir. Il grimaça et fit tomber le verre d'hydromel qu'il était en train de boire. Ce dernier se brisa en mille éclats au moment où il touchait le sol. Un elfe de maison arriva pour nettoyer, mais Lucius ne bougea pas. Narcissa, qui était assise en face de lui comprit immédiatement ce qui se passait et elle se leva pour venir se placer à côté de lui.

Ils savaient que d'un instant à l'autre, des Mangemorts allaient débarquer ici et que le Seigneur des Ténèbres sortiraient alors du petit salon... Qu'avait-il l'intention de faire en appellant tout le monde ?

Narcissa alors murmurra, comme un reflet de la propre pensée de son mari : "Drago, sera-t-il là ?"

Oui cela ne faisait aucun doute. Drago avait du ressentir la douleur, et même s'il ne souhaitait sûrement pas se déplacer, il y avait d'autres Mangemorts à Poudlard pour l'emmener avec lui. Cependant, Lucius se mit à scruter la porte du grand salon, depuis son fauteuil, dans l'espoir que son fils n'y apparaitrait pas. Mais ces espoirs furent brisés lorsque Rogue fit son entrée dans la pièce accompagnée par Drago. Ils échangèrent des regards. Mais déjà, d'autres Mangemorts arrivaient, c'était à n'en plus finir. Le grand salon se retrouva bientôt rempli d'hommes (et de femmes) en noir, et même d'un Loup-garou et non des moindres : Fenrir, qu'Amycus avait fait venir.

Alors le Seigneur des Ténèbres entra, et Lucius sentit les mains de sa femme se refermer autour de ses épaules, et la pression augmenta à nouveau lorsque Drago fut pris à partie par le Maître. C'est alors que sans qu'il n'ait vu la chose arrivée, Narcissa fut emportée par un Mangemort et conduite au milieu de la pièce, au pied du Seigneur des Ténèbres. Lucius bondit de son siège et s'avança. Tout ce qu'il redoutait arrivait... Non, il ne voulait pas voir sa famille voler en éclat. Mais comment faire ? Comment contrer le maître, comment oser l'affronter au milieu de tous ces Mangemorts ? Mais il fallait oser s'interposer... pour sa femme... pour son fils... Ceux qu'ils chérissaient plus que tout...

- Maître, si je puis me permettre...

Lucius s'inclina comme pour s'excuser de prendre la parole alors qu'il n'y était pas autorisé.

- Drago pense n'avoir obtenu aucune information concrète, c'est pourquoi il ne vous a rien dit, mais il a pourtant tenter quelque chose, il a tenté de lire dans les pensées de votre ennemi juré, de ce Potter, mais il a cru ne rien y voir de particulier, rien qui ne puisse vous intéresser...

Lucius marqua une pose, le temps de voir que tout le monde était suspendu à ses lèvres, que tout le monde attendait de voir comment le Noble et Grand Lucius Malefoy allait tirer sa famille de cette situation. il déglutit et reprit.

- Il m'a raconté ce qu'il a vu. Et peut-être qu'une chose pourrait être intéressant : le bureau de Dumbledore.

Même en étant chez lui, Drago avait l’impression d’être étranger à tout ça. Son regard avait croisé celui de son père dès lors où le patriarche était entré dans le salon, un regard qui en disait long sur l’état d’esprit de Drago. L’atmosphère qui règnait écrasait tout le reste mais le pire se manifesta bien vite, faisant oublier la présence de tous ces Mangemorts trop souriants au goût du jeune blond. Lord Voldemort venait d’arriver, et avec lui toute l’attention que les autres lui portait. C’était comme si plus rien n’avait d’importance hormis lui, il dominait tout et rendait le salon plus froid qu’il ne l’était d’ordinaire. Lord Voldemort balançait sa tirade et c’est la gorge nouée que Drago l’écoutait, espérant passer inaperçu au milieu de tout le groupe, une espérance bien trop grande pour le plus jeune des Mangemorts qui avait gardé la tête baissée, plus par crainte que par respect mais il releva bien vite les yeux pour voir s’avancer en sa direction le Lord, et si Drago avait pensé qu’il n’était pas la personne visée, la proximité avec le mage noir venait de le tétaniser. Pas question de bouger, pourtant les yeux du blond suivirent inquiets la silhouette qui lui tournait autour, la paralysie avait déjà gagné Drago qui tentait malgré tout de garder un semblant de fière allure.

Chaque mot prononcé par Voldemort donnait l’impression qu’il allait lui bondir dessus, et lorsqu’il se planta devant lui, Drago eu peine à soutenir son regard, alors que son corps tremblait déjà de toute part, chacun de ses muscles semblaient sur le point de relâcher la pression, il aurait pu flancher à cause de ça mais il y résistait tant bien que mal, ne pouvant même pas réfléchir à ce qu’il allait pouvoir répondre au Lord. Oh stressé, Drago l’était certainement plus que quiconque en cet instant, son immobilité et son visage transformé par la trouille le prouvait aisément. Le simple contact de la main de Voldemort sur son épaule changea la donne, un sursaut, une grimace, le regard de Drago se perdit et il se força à fixer un point imaginaire, il savait qu’il ne supporterait pas le face à face. Et le Mage continua sa tirade, ne laissant aucune chance au blond de s’exprimer, mais pour dire quoi après tout, il savait en venant ici qu’il devrait faire face à ses obligations et qu’il avait échoué dans sa mission puisqu’il n’avait rien obtenu de Potter hormis des bribes d’images tirées de sa mémoire… Rien de concluant. C’est alors que le blond fut ramené à la réalité une seconde fois en sentant quelque chose effleuré ses pieds et en un regard, il ne put retenir un gémissement terrifié, sa peur du serpent n’était plus à prouver et voir Nagini glissé entre ses jambes l’avait une nouvelle fois paralysé. Pourtant pas le temps pour ça, Narcissa venait d’être entrainée au centre de la pièce, face à tout le groupe, la bouche de Drago s’entre ouvrit, le pire était à craindre mais il ne bougeait toujours pas, il savait qu’il n’avait pas à le faire. C’était à présent à lui de parler, mais aucun mot ne sembla vouloir franchir ses lèvres, c’est alors que la voix familière de son père résonna, forçant le blond à tourner la tête pour poser ses yeux gris sur Lucius. Drago ne manqua rien de la scène mais rien de bon n’était à présager, il n’était pas stupide au point de savoir que cette fois ci son père les tirerait de là, au contraire, en prenant la parole, il venait de jeter quelque chose de mauvais sur sa famille.

Pourtant voir son père agir poussa Drago à vouloir en rajouter, que cela soit nécessaire ou pas, il ne pouvait pas rester silencieux et attendre une éventuelle sentence, alors il hocha la tête, avant de prendre la parole, d’une voix qu’il voulait assurée, bien qu’il sembla faible à première vue. « C’est vrai, je n’ai rien pu obtenir de Potter… Il se cache… Mais j’ai vu dans son esprit, il a réagit de manière excessive lorsque j’ai pu voir le bureau de Dumbledore… » Sur le coup, Drago avait simplement pensé qu’Harry pensait au défunt directeur mais puisqu’apparemment le maitre semblait savoir que Potter détenait quelque chose lui appartenant, il se permit d’ajouter, de manière beaucoup moins certaine cependant. « Peut-être… qu’il y a quelque chose à l’intérieur… » Des suppositions, c’est tout ce qu’avait Drago à présenter au Seigneur des Ténèbres mais il doutait que cela puisse lui suffire. Sans avoir esquissé le moindre mouvement, ayant tenté de rester fier en parlant, le blond vira ses yeux sur sa mère, puis à nouveau sur son père dans un élan d’inquiétude quand à la suite.

Autant dire que Lord Voldemort n'était jamais à court d'idées lorsqu'il s'agissait de torturer physiquement ou mentalement quelqu'un, alors cette fois ci non plus il ne se gênerait pas. La famille Malefoy avait perdu quasiment toute valeur à ses yeux depuis que Lucius avait fait la regrettable erreur de casser sa prophétie, cependant même les personnes les plus inutiles peuvent s'avérer parfois...utiles. Le maitre avait trouvé en Drago ce qu'il cherchait. En outre, un moyen pour torturer Lucius et d'un autre côté l'assurance d'avoir toujours un des siens dans Poudlard -même si avouons le, Drago était mille fois remplaçable- pour lui c'était donc un parfait équilibre. Malgré ce fait, il ne fallait pas oublier que même le plus insignifiant des pions doit jouer un rôle sur l'échiquier et si celui ci ne remplit pas convenable sa tâche, cela peu mettre en péril toute la partie. Heureusement -ou pas- pour le jeune héritier les choses n'en étaient pas encore là, de ce fait il était toujours en vie, mais il méritait malgré tout un petit vaccin de rappel histoire qu'il comprenne bien qu'on ne sert pas maladroitement son maître. Pourtant, alors, que le mage noir allait commencer sa petite séance de torture, Lucius se permit de s'avancer afin de prendre la parole. Le Lord se recula, s'éloignant de Drago pour venir se poster devant Malefoy senior afin d'écouter attentivement sa petite tirade. Celle-ci lui arracha un petit sourire qui n'avait rien à présager de bon...

Drago fit écho à ses paroles, appuyant ses dires en argumentant sur ses pseudos preuves aussi pitoyable que celles de son père lorsqu'il lui avait annoncé qu'il avait cassé sa prophétie. La situation aurait pu être drôle s'il n'était pas question d'objet très personnel que détenait Potter et qui lui appartenait à lui seul...seulement c'était le cas, alors le Lord se retourna vers Drago dans un petit sourire.

"Voilà donc ce que tu m'apportes...des suppositions..." Fit-il de sa voix trainante. "Quel bonheur au combien immense j'ai de savoir que PEUT-ETRE il y a quelque chose dans le bureau de Dumbledore...vraiment quelle joie..." Il paraissait calme et peut-être était-ce ça le pire. Il retourna auprès de Drago, plongeant son regard dans le sien, ne cillant pas un instant. "Et après tout ce temps passé en spéculation tu n'as même pas pris la peine d'aller fouiller un peu cette piste..." Se retourne vers le père "Mais oui Lucius tu t'es permis de prendre la parole, pour me dire que ton fils n'avait rien de concret à m'apporter, qu'il a tenté...supposé...réfléchit...hmm serait ce de famille que de ne rien savoir rapporter !?" Le ton de la voix s'était fait plus agressif, mais le Seigneur se reprit bien vite et tourna de nouveau son attention de Drago "Oh...je m'emporte...bon je vais corser un peu notre petit jeu Drago qu'en dis tu ? Je te propose un comme dirai je cela...hm...un deal voilà..."

Tout en disant ceci il n'avait cessé de tournoyer lentement autour du garçon, puis vint se poster entre Narcissa et Lucius, au centre de la pièce.

"Je passe l'éponge cette fois et te laisse repartir tranquillement avec ta famille si tu fais quelque chose pour moi...montre moi que tu es digne de ton maitre...Torture donc un peu ta mère, un petit doloris de rien du tout n'a jamais tué quelqu'un n'est ce pas ?" La moue innocente...on aurait presque pu y croire si une telle noirceur n'était pas figé dans le regard du Mage. "Bien entendu si tu refuses, un de mes mangemorts ici présent se fera une joie de tuer ton père en lui jetant le sort ultime..." Il regarda son assemblée puis vint imiter la balance avec ses deux mains "A toi de choisir...papa...maman...maman...papa...Hmm ne soit pas trop lent je risquerai de prendre patience..."

Au fur et à mesure que Drago avait parlé, Lucius se rendait compte que cela ne marcherait pas... Sa belle tentative pour sauver sa famille de l'embaras était peine perdue...

"Mais oui Lucius tu t'es permis de prendre la parole, pour me dire que ton fils n'avait rien de concret à m'apporter, qu'il a tenté...supposé...réfléchit...hmm serait ce de famille que de ne rien savoir rapporter !?"

Les paroles du Maître ne firent que confirmer les faits : Lucius n'était plus dans les grâces du Seigneur des Ténèbres. Le fier homme qu'il était se voyait aujourd'hui refoulé au rang de minable et cela lui était insupportable, mais que pouvait-il faire ? Depuis qu'il avait échoué à rapporter la prophétie au Maître, Lucius n'était plus rien à ses yeux si ce n'est un esclave qui avait cependant été bien utile lorsqu'il avait fallu remplacer une baguette défaillante.

Lucius avait les lèvres pincées et tout le reste de son corps était figé, droit comme un piquet, il attendait désespérément que la sentence tombe... Mais ce qui était le plus dur à supporte c'était que la sentence allait retomber sur toute sa famille. Narcissa, au milieu de tous les Mangemorts était aussi menacé que lui, Drago également même si Lucius avait la certitude que le Maître n'en viendrait pas à le tuer...
Et la sentence tomba, aussi terrible qu'il s'y attendait :

"Montre moi que tu es digne de ton maitre...Torture donc un peu ta mère, un petit doloris de rien du tout n'a jamais tué quelqu'un n'est ce pas ?

Imposer cela à un fils était une terrible épreuve... Lorsque Lucius attendait sa femme, il lui avait immédiatement jeté un regard empli d'un désarroi les plus total, un regard qui voulait dire : pardonne moi.

"Bien entendu si tu refuses, un de mes mangemorts ici présent se fera une joie de tuer ton père en lui jetant le sort ultime... A toi de choisir...papa...maman...maman...papa...Hmm ne soit pas trop lent je risquerai de prendre patience..."

Lucius sentit tous les muscles de son corps se tétaniser... Ainsi la mort le guettait de près. Il savait que son fils, même s'il aurait du mal à faire un choix ne pourrait se résoudre à entraîner la mort de son père... Mais si le Seigneur des Ténèbres s'avérait déçu de ne pouvoir l'exécuter, n'accomplirait-il pas tout de même cette tâche...

Cependant, Lucius, malgré tout l'amour qu'il portait à sa femme, espérait que Drago se montrerait assez fort pour pouvoir torturer sa mère, pour ne pas faire honte au Maître et par conséquent sur la famille Malefoy.

Il n’était plus question d’une quelconque honte à mettre sur le dos de sa famille, à priori, les Malefoy n’avaient plus la moindre valeur aux yeux du Seigneur des Ténèbres, d’un autre côté, en avaient-ils déjà eu ne serait-ce qu’un peu à une époque… S’ils étaient tous les trois toujours en vie à ce jour, ça n’était surement du qu’à une grâce de Voldemort qui, Drago n’en doutait plus à présent, prendrait certainement fin très rapidement. Autant faire en sorte de retarder ce moment, après tout l’issue n’était écrite nulle part. Plus le Lord parlait, plus Drago sentait sa gorge se nouer, il n’était même plus certain de pouvoir prononcer le moindre mot tant il craignait un assèchement totale de sa bouche, pire encore, la boule au ventre, il avait surtout peur du pire, que d’un seul geste, il lui ôte la vie, tout ça parce qu’il avait aussi bien échoué que son père une année auparavant. La véritable colère du Seigneur des Ténèbres, Drago ne la connaissait pas, mais ce qu’il était en train de vivre lui suffisait bien, et il maudissait deux fois plus Potter d’avoir réussi à lui cacher des informations qui lui auraient évité une telle mise à l’épreuve.

Durant toute la tirade du Maitre, Drago n’avait pas relevé la tête, fixant ses pieds comme s’ils lui assuraient une certaine sécurité, comme si fuir le regard du bourreau lui permettrait de s’en tirer à meilleur compte, mais c’était loin d’être le cas, toutes les paroles qu’il prononçait lui étaient destinées, la sentence semblait sur le point d’arriver, et ce sont les derniers mots de Voldemort qui obligèrent Drago à relever la tête, ancrant aussi rapidement son regard dans celui de sa mère, la mine dépourvue, torturée. Il aurait voulu ouvrir la bouche et protester mais il se ravisa bien vite, sachant qu’une seule réaction suffirait à donner envie au Lord de changer la donne, à ce rythme là, il serait même capable de lui demander de choisir entre la vie de sa mère et de celle de son père, choix auquel il ne pourrait se résoudre et verrait surement ses parents se faire tuer sous ses yeux. Evidemment, à côté de cela, jeter un doloris à sa mère semblait une option à ne pas manquer. On dit que la puissance d’un Doloris s’obtient avec la bonne hargne, il fallait donc espérer que le sort jeté serait faible, étant donné la faible magie du blond pour user de ce sortilège –et ce celui là seulement, puisqu’en général, sa magie est assez conséquente-. Il n’empêche que ce sort impardonnable n’a pas été inventé pour chatouiller, et que Narcissa en pâtirait forcément, mais surement moins que Drago, qui était assuré de ressentir une douleur morale bien pire qu’un doloris à pleine puissance.

Les yeux du blond virèrent de ceux de Narcissa, à ceux de son père, comme pour chercher un genre de réconfort, un soutient, et lorsqu’il attrapa sa baguette, il sentit ses membres tressaillir. Jamais, ô grand jamais il n’aurait imaginé devoir faire ça, faire souffrir celle qui l’a mis au monde, celle qui le chérit plus que quiconque, tout ça, sous les yeux témoins d’une dizaine de Mangemorts, et surtout de ceux de son père. Drago, d’ordinaire si pâle, semblait avoir prit des couleurs, son visage rougit par un assaut de larmes qu’il retenait pour ne pas avoir l’air plus pitoyable qu’il ne devait déjà l’être. Il ne pouvait se résoudre à regarder sa mère et lorsqu’il pointa sa baguette en sa direction, il bloqua sa propre respiration quelques secondes. « Endoloris ! » Le sort était jeté, dans un souffle, avec la voix cassée, bloquée par un haut le cœur de mépris pour lui-même, pour ce qu’il venait de faire. Mais malgré tout l’amour qu’il porte à sa mère, il n’avait pu imaginer refuser de le faire, et voir son père, son modèle, se faire tuer sous ses yeux. S’infliger une telle souffrance, et surtout l’infliger à sa mère aurait été cent fois pire qu’un vulgaire mais pas si anodin Doloris…

Le sort jeté, il se força à regarder sa mère en pâtir, maudissant ceux qui osaient sourire devant un tel spectacle, le poing serré si fort sur sa baguette qu’il n’aurait pas été surprenant qu’elle se brise. Dans sa tête, un mélange confus d’un ressentit odieux, il se détestait en cet instant, pour avoir fait ça, mais surtout pour ne pas avoir réussi à rendre le Lord fier en accomplissant sa mission, pire encore, c’est son père qui devait avoir honte d’un tel raté de la part de son fils, c’est sur ce dernier songe que les jambes de Drago flanchèrent, devenant aussi molles que du coton, alors que ses genoux cognèrent le sol. Il ne les avait pas, les épaules pour ça…

Aujourd'hui, le Maître avait décidé de tous nous réunir, il fallait que je sois là, une des premières à être auprès de lui. Ce que je fit, évidement. Greyback, cet immonde hybride venait d'arriver, je lui lançais un regard noir, je ne voyais en lui que l’intérêt qu'il pouvait porter à entrer dans les rangs et mettre à notre service ses capacités pour tuer.
Les Carrows étaient présents, un rictus se dessinait sur mes lèvres, je savais que le Maître n’appréciais et ne faisait confiance que dans ma seule et unique personne.
Je prenais place, juste à ses côtés, j'étais très calme, comme apaisait d'être à côté de lui, moi, la meilleure mangemort. La discussion tourna rapidement vers Drago, et sa mission dans cette maudite école de sorcellerie !
Je ne détournais pas les yeux en voyant Cissy, ma sœur, se faire torturer, néanmoins je ne savais comment réagir.
Je lançais un regard implorant à mon Maître, puis me leva et pris la parole, m'inclinant devant le Seigneur des Ténèbres.

« Maître .. Avec tout le respect que je vous doit .. Serait-il possible ..
De trouver, un autre moyen ? Pour punir les Malefoy ?.. » demandais-je en leur lançant à mon tour un regard noir.

Ils ne savaient vraiment pas qu'ils allaient accéder aux privilèges, le fait de servir le Maître en était déjà un, bien plus important que tout autre.
Une fois de plus j'essayais de faire remonter les choses de leur côté, je doutait que cela marcherait. Je me rasseyais, attendant une réponse. Puis je relevais doucement la tête, une moue remplie d'admiration.

« Peut être serait-il une bonne idée de les laisser me suivre dans cette voie que nous savons la meilleure ? Je veut dire ... Suivre mes traces pour vous servir .. »

La peur qui se lisait dans le regard de la famille Malefoy faisait jubiler le Lord, plus les minutes passaient, et plus cette famille peinait à sortir du gouffre qui l’entourait. Le sourire narquois ne quittait pas les lèvres du Seigneur des Ténèbres, sa nouvelle idée lui était venue très clairement, tout ça dans le seul et unique but de torturer d’avantage le plus jeune des Malefoy et de lui rappeler une bonne fois pour toute que l’on ne doit pas négliger les attentes du Lord. Faibles, voilà ce qui sautait aux yeux, aucun des deux hommes de la famille ne rattrapait les stupidités de l’autre, tel père tel fils comme on dit, et à priori le fils se rendait enfin compte qu’il n’y avait pas de quoi être fier de ressembler à son modèle, son géniteur. Rien qu’un tout petit sortilège et l’histoire serait terminée, du moins c’est que le Lord sous entendait mais il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour se douter qu’il ne s’agissait là que d’un simple rappel à l’ordre afin que plus aucune erreur ne soit produite, et cette leçon servirait très certainement, à en juger par le geste de Drago.

Le Lord avait jeté un regard à Lucius, plus froid que jamais alors qu’un sourire sadique traversait son visage, mélange de menace et d’une jubilation sans pareille, bien qu’au fond il se serait passé de devoir en passer par là, une perte de temps gâchée par l’incompétence des Malefoy, encore une fois… Lorsque le Doloris résonna, les dents du Lord apparurent dans un large rictus, ce garçon n’était rien d’autre qu’un pantin dont la faiblesse évidente demeurait ses parents. Voilà pourquoi le manipuler était si aisé, il en était de même pour les deux autres même si Narcissa n’était qu’un pion de plus sur l’échiquier.

" Voyez mes amis, ce dont Drago est capable d’accomplir sous la menace, torturer sa propre mère pour sauver la vie de son père ! Mais devons nous seulement le blâmer ? Il n’a récolté que ce qu’il a mérité. Voilà ce qui arrive lorsqu’on échoue et que l’on n’est pas capable de se montrer digne de ce que l’on est. Drago Drago… N’aimerais tu pas pour une fois, nous prouver que tu vaux mieux que ça ? Il ne suffit pas de parler, il faut agir ! " Le Lord s’approcha à grande vitesse du jeune blond, le relevant en le tirant par le col. Sentir son corps au bord de l’épuisement ne donnait qu’une envie au Seigneur des Ténèbres : Continuer. Mais il n’était pas question de perdre plus de temps. " J’espère pour toi qu’il n’y aura pas de prochaine fois, parce qu’un petit doloris ne sauvera pas ton père, vous n’êtes pas irremplaçables, ancre toi cela dans la tête Drago… Quand à toi Lucius… " Il tourna la tête face à son Mangemort, jetant comme un morceau de chiffon son fils en sa direction. " Je te conseil de rappeler à ton fils ce que signifie la marque sur son bras, à notre prochaine petite réunion il ne sera pas le seul à en pâtir, ma patience à des limites "

Les remarques de Bellatrix n’échappèrent pas au Lord qui sembla baisser d’un ton en reprenant la parole, simple impression puisqu’il n’était plus d’aussi bonne humeur qu’à son arrivée.

" Je sais que voir ta sœur souffrir ainsi te déplait Bellatrix, me crois tu suffisamment cruel pour faire d’elle la victime des échecs de sa famille ? " Lança t-il la voix trainante tout en enchainant " Et bien, si tu tiens tant à essayer de leur inculqué quelque chose, je te laisse t’en chargé, mais fais en sorte de ne pas me décevoir à ton tour, il serait regrettable de devoir me séparer de mon meilleur lieutenant… "

Nagini avait rejoins le Lord qui l’effleurait presque tendrement du bout des doigts avant de se diriger vers la porte du salon sans un regard pour ses fidèles, mais avant de franchir la dite porte, il lâcha une dernière remarque destinée à chacun.

" Il me tarde déjà la prochaine réunion " Un ton presque jovial qu’on ne lui connaissait qu’en période d’excitation, celle où en général, sa baguette ne reste pas rangée dans sa poche, et le regard qu’il jeta en direction de Drago laissait entendre que plus aucune erreur ne serait tolérée, qui sait, la fin des Malefoy arrivait peut-être enfin.